Alone in the Dark : The New Nightmare - Game Boy Color -

Développeur: Infogrames
Editeur: Pocket Studios
Année: 2001
Genre: Survival Horror
Joueurs: 1 joueur
Support: Game Boy Color (format testé), Playstation 1, Playstation 2, Dreamcast et PC.



Prémices:
Survivre dans l’horreur, un genre spécifique du monde du jeux vidéo présentant donc une façon aux joueurs de s’amuser virtuellement en se faisant peur, en allant dans les recoins les plus sombres et sordides qu’on puisse imaginer. En somme, c’est se jeter dans la gueule du loup mais toujours pour la bonne cause, que ce soit une personne, une patrie voire le monde!
Comme pour le genre cinématographique, on y dénombre toutes les ambiances, teintés de couloirs silencieux avec sentiment d’être surveillé, suivis dans le noir; ou alors chair putride accrochée au mur façon le tronçonneur qui massacre tout en accompagnant délicatement la scène de rires sadiques au timbre rocailleux!
Et cela sera en générale seul qu’on évoluera au sein d’un lieu énigmatique et dangereux, de toute manière à plusieurs cela se finira comme toujours par la formation prématurée ou non de groupe de 1… . Puis sait-on jamais, le méchant de l’histoire peut très bien faire partie de l’équipe de fortune, au moins en étant tout seul on ne risque pas de se douter sur soi même et son partie pris, le bien ou le mal!
Précurseur d’un genre qui aujourd’hui s’est popularisé et propose plusieurs univers et thèmes horrifiques, la série Alone in the Dark (textuellement Seul dans le noir pour les non anglophones) a posé les premières bases qui seront ensuite reprise par bon nombres de licences en apportant énigmes, obscurité et solitude pour le commun des mortels se laissant pousser à l’aventure.
Ni une ni deux, il ne reste plus qu’à fermer les volets et fenêtres, tamiser les environs par une douce lumière et prévoir un chouia d’angoisse lorsque s’afficheront les lettres de l’écran titre du soft… sur Game Boy Color! Hé oui, pour la première fois Alone in the Dark s’invite sur la console portative à 56 couleurs simultanées pour environ 32000 disponibles, de Nintendo! La petite lucarne vidéoludique réussis t’elle son pari ? C'est-à-dire proposer une expérience de survie dans l’horreur sur ce genre de console qui possède des compétences techniques bien moindres sur le papier pour pouvoir engendrer un semblant de crainte aux bouts des doigts du joueur? La réponse de suite.



Alone, maman, bobo:
Le héros, Edward Carnby, reçoit un jour le coup de téléphone de Aline Cédrac, archéologue de son état, qui l’informe de la mort de son associé, Charles Fiske. Celui-ci était partit récupérer une statuette volée sur la terrible île de Shadow Island mais ne reviendra en vie conter son aventure, assassiné selon la jeune femme! Surpris et révolté, Edward souhaite se rendre sur cette fameuse île. Aline l’y emmènera à bord d’un hydravion personnel (on peut dire qu’elle ne se refuse rien) et en même temps pendant le trajet explique la raison du déplacement sur ce bout de terre sauvage de Charles.
Aline cherche depuis un bon paquet d’années les secrets des indiens abkanis; une tribu pratiquant des rites mystiques autour d’une statuette possédant un pouvoir exceptionnel. Seulement, si elle recherche cet objet dans un but artistique et culturel, un homme a une toute autre idée de l’avenir de cette statuette.
Alan Morton, multimillionnaire excentrique vivant reclus de la société connaissait l’existence de celle-ci et serait le responsable du trépas de Charles! Mais le temps s’étiole vite, Edward se doit de récupérer le fétiche et rapidement selon certaines conclusions de l’archéologue sur la divinité. Lui part dans l’inconnu d’un lieux sombre et inhospitalier tandis qu’elle, érudite, replonge dans la traduction de tablettes abkanis au cas où quelque chose d’important lui échapperait et reste près de l’hydravion en cas de départ anticipé. Elle le secondera par moment par l’intermédiaire des talkies-walkies pour livrer informations sur les lieux et les rencontres inopportunes. Il suffira de passer par l’inventaire pour répondre à Aline lorsque l’icône correspondant clignotera sur votre écran.
En grande partie identique aux versions du soft présentes sur console de salon, il n’y aura que la possibilité de contrôler Edward Carnby durant l’aventure. Vous voilà donc au sein d’un endroit peu recommandé au sein d’un jeux qui souhaite présenter les mêmes ingrédients d’une saga devenu au fil du temps une entité vidéoludique connue et reconnue.



L’île mystérieuse:
Après une introduction d’aventure présentée en cinématique d’images fixes avec espace de dialogue écrit, Edward se retrouve devant les grilles d’une porte à l’allure d’abandon, vous voici sur les terribles terres de Shadow Island!
Dans un premier temps, vous ne pouvez que constater qu’un travail soigné a indéniablement été réalisé sur les graphismes du jeux. Si obscur soit-il au tout début, plus vous évoluerez dans l’aventure, plus vous remarquerez la finesse de détails apportée dans chaque tableau/environnement que vous traverserez. Certes on reste dans un statisme des plus importants au niveau de l’animation dans les décors mais la variété des lieux et la façon cinématographique de leurs présentation à certains passages justifie d’une très belle expression pour une telle console. Parfois, certains décors pourront un peu perdre le joueur tant le nombre de couleurs affichées peut encombrer la clarté des environs ou tout simplement la noirceur des tons privilégiés, il faut se rappeler que la Game Boy Color ne possède pas d’écran rétro éclairé permettant comme aujourd’hui d’une lisibilité totale (haaaa les joies de la recherche du bonne angle avec la lumière du soleil).
Une fausse 3D avec un héros que l’on dirige par le biais de la croix directionnelle dans un premier temps en mode normal, avec à la clé, recherche de … clés, d’indices, récupérations d’items et apprentissage de la composition des parages pour arriver à s’y retrouver tant l’île est loin d’être minuscule.
Pour faciliter votre recherche, les éléments restent visibles à l’écran afin de ne pas en louper au passage; Ils se retrouvent ensuite dans votre inventaire (bouton Select).



Carnby. L'ami l'ami l'ami des tout petits. Tourne le bouton. Le bouton tout rond:
Dans un deuxième temps, les phases de combats se dérouleront au travers d’un autre écran de jeux où vous dirigerez toujours votre personnage avec la croix mais cette fois-ci il sera en vue isométrique (légèrement surélevé de côté) et dégainera une de ses armes pour tuer la vermine environnante! Cette phase demande bien plus de dextérité tant le choix de l’angle de caméra peut s’avérer étonnant et préjudiciable dans certains cas comme lors des tirs sur l’ennemi
Cela reste difficile d’avoir un angle de tir précis, surtout avec l’absence de certaines caractéristiques de gameplay qui aurait pu pallier à certains points négatifs. Ils apparaissent de façon aléatoires ou non, c’est selon, et bien entendu deviendront de plus en plus difficile au fil de votre progression.
Côté maniabilité, si en mode classique vous vous baladerez en amassant les objets sur votre chemin grâce au bouton B, vous devrez vous défendre arme au poing à l’écran spéciale en tirant par l’intermédiaire du bouton A et en visant vos agresseurs vers leur direction.
Concernant l’ensemble musicale du soft, elle s’oriente vers l’accentuation d’une ambiance lourde mais se révèle grésillante et nasillarde. Bien dommage compte tenu de la marche de manœuvre pour le côté graphique du jeux qui se révèle être impressionnante pour une telle machine.
La durée de vie reste dans la moyenne même si elle reste moins importante que celle des opus de salon, elle propose néanmoins sa relative difficulté à déambuler dans les travées de cette île aux milles secrets!



Conclusion:
Entre points négatifs et points positifs, le soft a su réussir son contrat sur la gestion des graphismes, une palette de couleurs rarement vu sur cette console portable! Dès lors, l’inconditionnel de la saga peut réfléchir à l’éventualité de se lancer dans cette aventure, tout comme le néophyte, surtout nomade et curieux.



Notes:
Graphismes: 17,5/20
Quoiqu’on dise, qu’on critique sur une obscurité relative des décors du jeux et d’une animation très limitée, la traversé des lieux demeure une ballade intéressante dans passages digne parfois d’un tableau réussis! Une transposition certes limité techniquement comparativement aux autres éditions mais réussie pour la console qui l’abrite.

Gameplay: 15/20
Si en mode aventure Edward se manie sans aucun problème, la difficulté se fera ressentir au niveau des phases de combat avec des angles de tirs difficile à maîtriser et un changement de vue pouvant déstabiliser.

Musique: 11/20
Peu inspiré et relativement dépassé, faute à un processeur sonore très limité.

Durée de vie: 12/20
Correcte et demande de s’accrocher à quelques passages afin de s’y retrouver dans cette île aux côtés labyrinthique.

Note finale: 15/20
Loin d’égaler les versions de salon, elle propose un contenu légèrement amoindris pour le scénario mais beaucoup plus en ce qui concerne la technologie qui sépare les deux types de console. L’angoisse demeure un chouïa même si la peur n’atteindra pas celle rencontré sur un support plus puissant. Une jolie performance toutefois qui reste une expérience à tenter.



Vidéos du jeux:
Obscurities of survival horror gameing #1: Alone in the Dark : fr.youtube.com...
Alone in the Dark - The New Nightmare for the GBC : fr.youtube.com...

Images provenant de jeuxvidéo.com.

Autre test:
Alone in the Dark, PC et 3DO par SLAINE : www.jeuxvideo.fr...

472ième test
Message edité le 08/06/2008 à 14:33