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Forum Shadow Of The Colossus



Sortie le 17 Février 2006 , PS2

Un autre avis sur SHADOW OF THE COLOSSUS

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J´ai terminé ce jeu ce week-end. J´ai rarement vu un jeu à l´esthétique aussi subtile et aussi bien réalisé. Mais je me suis rarement autant ennuyé. Il y avait donc un gros problème. J´ai essayé de l´expliquer...à vous de voir si ca vous parle (je précise que j´ai fait ce jeu dans sa version japonaise, et qu'il s'agit juste mon avis personnel, mais j´ai pu constater que je le partage avec pas mal de gens.. Enfin bref, no flaming please)





WANDER AND THE COLOSSUS


Wander, morne plaine…



Passées les premières minutes d’émerveillement devant cet univers onirique et éthéré, on est assez vite pris d’une angoisse existentielle : qui suis-je ? que fais-je ? Dans quelle étagère ? On erre, perdu dans ces mornes plaines, dans cette immensité aux teintes minérales, élément indésirable d’un univers dont on restera à jamais désespérément externe, à tous points de vue d’ailleurs ; et on recherche dans cet univers pétrifié quelques restes de chaleur, de plaisir ludique. On ne les trouvera jamais, car ce n’était sans doute pas le but des créateurs de cette élégante construction. Un mobile fragile en suspension dans l’air, que le moindre souffle de vent peut emporter à tout moment, c’est la première impression esthétique laissée par l’œuvre, qui réussit même à mettre ses faiblesses techniques au service de la beauté fragile de cette nature inviolée (du coup, on pardonne même les cahots dans l’affichage, ou les retards dans les effets de lumière).

Mais si on peut parler d’ « Essai d’esthétique », d’« étude chromatique » ou de « démonstration mathématique » : pour ce monstre de maîtrise qu’est Wander, il est difficile de parler ici de « jeu », qui sous-entend une notion un peu oubliée par les « créatifs » de l’œuvre, celle de divertissement. Divertissement qui passe, dans le jeu vidéo, par deux critères principaux : un contenu narratif et une interaction.
La présence d’un seul de ces éléments peut suffire à la réussite d´une oeuvre, mais Wander souffre de manques criants dans les deux domaines : manque d’enjeu narratif qui refuse au joueur le plaisir d’une histoire, et manque de variété et de rythme dans ses aspects purement interactifs, qui la rend apathique et dépourvue de tout plaisir « physique ».

Dans leur course à l’épure, les concepteurs ont abandonné en cours de route enjeu et contexte : le joueur est jeté dans le vaste monde sur des bases et avec une mission qu’il ne peut ni comprendre ni s’approprier, faute de chaleur et surtout d’informations en volume suffisant. Pourquoi s’échiner pour cette belle inconnue? Pourquoi obéir à cette voix d’outre tombe et partir assassiner ces braves Colosses sur lesquels on ne sait rien ? A la limite, ils sont plus à plaindre qu’autre chose, ces braves bisons dont on viole l’espace vital, qui n’ont rien demandé à personne et qu’on s’en va égorger gaillardement, de manière souvent assez glauque…(le sang gicle à flots, on les blesse, on les effraie ou on les trompe parfois pour les achever ensuite…

En route, les créateurs vont chercher à combler le manque d’informations dans une courte séquence narrative qui vient apporter quelques éclaircissements sur l’enjeu des évènements. Malheureusement, les indices donnés, beaucoup trop voyants, permettent à toute personne un brin déductive de découvrir le pot aux roses, au moins dans ses grandes lignes, et du coup, le joueur finit par se désintéresser complètement de cette quête, dès le moment où il aura compris que son avatar n’est que le pion d’autres puissances. Ensuite, la longue séquence finale, très démonstrative et explicative, ce qui va contre la volonté de minimalisme affichée par le titre et jure avec son style épuré, vient apporter toutes les informations tenues cachées jusque là, comme un surlignage en gras assez lourd pour le joueur qui a déjà compris de quoi il retourne. Les quelques passages émotifs donnés par le titre sont d’ailleurs tous très lourds, plus proches du blockbuster US que de la fable poétique annoncée, comme la séquence finale baba-écolo ou, pire, l’épisode tragicomique du cheval…..


Mais ce vide narratif ne serait pas trop gênant si la mécanique du jeu suivait. Malheureusement, ce n’est pas le cas. La mécanique des combats contre les 16 colosses, qui forment le cœur du titre et ses seuls moments d’interaction avec le joueur (en dehors des ballades à cheval, dont l´interaction se limite à gérer la vitesse du canasson et à tourner à gauche ou à droite) laisse vite une sensation de frustration : les créatures, qui sont souvent des déclinaisons à peu de chose près d’un même thème (le bison donc, l’oiseau, le golem et quelques autres), fonctionnent selon des schémas de mouvements relativement identiques, et surtout qui manquent vraiment de variété durant chaque combat, en dehors peut-être des deux derniers d’entre eux. On aurait aimé plus d’évolution, des retournements plus importants qu’un simple changement de direction ou accélération lors du même combat, qui finit par se résumer, dès qu’on a compris la « faille » de la bête, à une succession de mouvements frustrants et répétitifs, que la beauté des créatures et de la mise en scène ne suffit pas à atténuer. Le reste du temps, on le passe à errer dans un univers vaste, beau et glacé, avec une liberté totale certes, mais seulement la liberté de n'y rien faire (les interactions se limitant à la possibilité de chasser du lézard et manger des pommes...)

Le "pouvoir d´évocation" dégagé par WANDER est bien réel. Mais les sacrifices consentis pour ce "pouvoir d´évocation" en termes de moteurs de divertissements le sont tout autant, et font donc basculer le titre du statut de jeu à celui de « tableau ». On peut être ému devant un élégant tableau de maître, mais il nous amuse rarement.

Et cette beauté artistique ne suffit pas, parce qu’elle est sur un plan différent de celui du jeu : ce n’est plus le plaisir ludique, physique que procure le « jeu », mais un plaisir intellectuel, conceptualisé. C’est le plaisir de l’amateur d’art posté devant un tableau, qui l’admire avec ses yeux mais pense son plaisir avec son cerveau, par associations et analogies.
Le problème, c’est qu’il est difficile de rester en alerte 10 heures durant devant un tableau, ou même une galerie complète : on se détourne de l’œuvre une fois qu’on l’a admirée à loisir, et on passe à autre chose…

Les Japonais, joueurs pragmatiques avant tout, on flairé le « piège » et ont boudé ce [non]jeu beau et froid, qui à trop vouloir faire tourner les têtes a oublié de toucher les cœurs…
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
bonjour je me permet de te posais une question sur le jeu ainsi que de te donner mon avis.
Tous d'abord mon avis , je suis presque a la fin du jeu '14/16 coloss) et je l'ai trouvé magnifique un gameplay durant les phases d'escalades assez bons mais il quelque point negatif: la duree du jeu est tres courte , il a des problemes de camera assez genant et l'IA du cheval en forant ou sur les petit chemins de falaises le rend assez aenervant a diriger. =>monter sur le cheval est tres frustrant

sinon une question: comment faire pour prendre de la hauteur pour battre le 15 coloss... j'arrive pas a monter ni sur les murs ni sur sont epee lorsquil m'attaque.
voila
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
Tu est très fort pour avoir fini ce jeu, surtout qu'il es sorti il n'y a pas longtemps .
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
disons plutot que c'est pas le ponit fort de ce jeu ^^"
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
Oui ils se sont plutot concentré sur les Colosses .
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
On me l' a preter en 2006, je pense? Je l' ais finit et je l' ais trouver pas mal ! malgres qu' il soit lineaire et sans trop de bonus/quetes, c' etait un bon jeux avec une estethique unique. Mais il a une courte durée de vie. Je le conseil a tout ceux qui n' y ont pas encore jouer. ^^
Je n'ai aucun jeu dans ma collection
 
 
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Le test

Les +

  • Les graphismes
  • L'animation du cheval
  • Les colosses tout simplement incroyables
  • La mise en scène

Les -

  • Trop répétitif
  • Pas d'ennemis autres que les géants
  • Scénario peu explicite
La note de jeuxvideo.fr
bon
La note des internautes
9.3

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Jv-Tv #2 - Attention au colosse

Les avis des internautes

1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : spideBang
Bon
les créateurs d'Ico nous livrent encore une petite perle. c'est vrai que c'est vide, mais je suis dacore de ce que dis Mistery Croft. c'est vrai que si il y a un colosse de 40 metres a coté d'une ville de la taille de New York, c'est pas logique. les colosses sont assez variées a part quelques uns qui se ressemble comme le petits taureaux. mais sinon, le jeux est géniale.

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