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Test : Red Dead Redemption, le jeu de l'année ?!

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Expérience unique, immersion absolue, univers total, Red Dead Redemption est une pépite qui nous pousse déjà, à la mi-mai, à parler de jeu de l'année. Explications et synthèse...


Dès 2004, avec Red Dead Revolver, Rockstar proposait une version ? certes inaboutie ? du GTA-Like à la sauce Western. Un titre déjà plein de potentiel, notamment dans l'univers, mais proposant une action et des mécaniques alors trop répétitives pour embarquer réellement le joueur. Sa suite, Red Dead Revolver, bénéficie elle pleinement du savoir-faire de Rockstar en ce qui concerne l'ambiance, les personnages, l'écriture et la mise en scène. Résultat, le Western dopé au moteur de GTA IV s'impose comme l'immense sensation vidéo-ludique du moment, et peut-être même déjà comme le jeu de l'année. Car à ce jour, nous sommes loin d'être sûrs que même l'un des blockbusters de la fin d'année réussira à nous faire le même effet. Red Dead Redemption est un chef d'œuvre, transcende le genre du GTA-Like et est sans doute à ce jour le meilleur jeu qu'ait proposé Rockstar. Récit d'un voyage au Far-West, dans les bottes de John Marston.
Marston, ce héros

Si l'univers désertique de Red Dead Redemption tranche littéralement avec le quotidien sur-urbanisé de Niko Bellic, les deux grands jeux de Rockstar sur la génération actuelle de consoles ont bien des choses en commun. Mais avant d'aborder la technique, le déroulé ou même les mécaniques, il convient de s'attarder un instant sur John Marston, héros de cette brutale épopée. Rêvant de devenir un paisible Cow-Boy comme les autres, John Marston doit ? avant de pouvoir prendre un nouveau départ ? réussir à faire table rase de son passé, ce pour quoi il se retrouve à pourchasser ses ex-camarades peu recommandables à la solde du gouvernement. Marston, chasseur de primes, était un mercenaire, un chef de bande, n'est pas un tendre et n'a qu'un nom à la bouche : Bill Williamson, celui qui l'a laissé pour mort lors de leur dernière rencontre. Le couteau serré entre les dents et la rage au ventre, Marston est donc prêt à relever tous les défis et à nouer toutes les alliances pour parvenir à ses fins. Un pitch idéal pour Rockstar qui s'offre ainsi une foule de possibilités, et dans la trame, et dans le game-design.



Comme Niko Bellic, John Marston est donc l'un des principaux moteurs de la réussite de cette nouvelle aventure. Ultra-charismatique, il évite les querelles politiques d'un empire industriel en formation et n'hésite pas à faire quelques entorses à sa droiture habituelle lorsqu'il s'agit de servir ses intérêts. Sa progression diverge toutefois de celle de Bellic qui devait coûte que coûte progresser dans l'organisation mafieuse en faisant ses preuves. Ici, Marston n'a ni l'envie, ni l'intention de se laisser diriger par qui que ce soit. Et s'il réalise souvent les basses-tâches, c'est pour mieux exploiter compétences ou connaissances de ses camarades d'épopée. Si les deux héros partagent confiance en eux et détermination, l'intention et leur progression s'en retrouvent différentes. Et tandis que le premier noyait avec lui le joueur dans l'urbanisme dévorant de Liberty City, le second l'entraîne avec lui sur un long et sinueux chemin solitaire, dans un monde où malgré les rencontres, on ne peut faire confiance à personne sauf à soi-même.

Bref, il s'agit d'un personnage d'une réelle complexité mais dont le mode de fonctionnement se décode peu à peu. Sa répartie parfaite, sa gâchette impressionnante et son assurance permettent toutefois au joueur de très rapidement s'identifier à lui. Un héros bien sûr mis en relief par une tripotée de personnages plus ou moins secondaires qui, tous, bénéficient du fantastique travail d'écriture fait par l'équipe du jeu et sont servis par un casting vocal tout simplement parfait. Lorsqu'il ne chevauche pas en solitaire, John Marston taille le bout de gras avec ces gueules cassées, physiques ravagés par la dure vie du grand-Ouest. Pilleur de tombes nauséabond, cow-girl travailleuse, irlandais bagarreur, colonel mexicain manipulateur ou charlatan, Marston se voit obligé de fréquenter toutes sortes de profils dans d'innombrables missions pour avancer dans sa quête personnelle. Et le jeu en profite pour faire de cette galerie de personnages l'un de ses attraits majeurs, marque de fabrique de la maison Rockstar qui atteignait déjà des sommets à ce petit jeu avec GTA IV, et fait encore mieux avec Red Dead Redemption.

Comme Niko Bellic, John Marston est donc l'un des principaux moteurs de la réussite de cette nouvelle aventure. Ultra-charismatique, il évite les querelles politiques d'un empire industriel en formation et n'hésite pas à faire quelques entorses à sa droiture habituelle lorsqu'il s'agit de servir ses intérêts. Sa progression diverge toutefois de celle de Bellic qui devait coûte que coûte progresser dans l'organisation mafieuse en faisant ses preuves. Ici, Marston n'a ni l'envie, ni l'intention de se laisser diriger par qui que ce soit. Et s'il réalise souvent les basses-tâches, c'est pour mieux exploiter compétences ou connaissances de ses camarades d'épopée. Si les deux héros partagent confiance en eux et détermination, l'intention et leur progression s'en retrouvent différentes. Et tandis que le premier noyait avec lui le joueur dans l'urbanisme dévorant de Liberty City, le second l'entraîne avec lui sur un long et sinueux chemin solitaire, dans un monde où malgré les rencontres, on ne peut faire confiance à personne sauf à soi-même.

Bref, il s'agit d'un personnage d'une réelle complexité mais dont le mode de fonctionnement se décode peu à peu. Sa répartie parfaite, sa gâchette impressionnante et son assurance permettent toutefois au joueur de très rapidement s'identifier à lui. Un héros bien sûr mis en relief par une tripotée de personnages plus ou moins secondaires qui, tous, bénéficient du fantastique travail d'écriture fait par l'équipe du jeu et sont servis par un casting vocal tout simplement parfait. Lorsqu'il ne chevauche pas en solitaire, John Marston taille le bout de gras avec ces gueules cassées, physiques ravagés par la dure vie du grand-Ouest. Pilleur de tombes nauséabond, cow-girl travailleuse, irlandais bagarreur, colonel mexicain manipulateur ou charlatan, Marston se voit obligé de fréquenter toutes sortes de profils dans d'innombrables missions pour avancer dans sa quête personnelle. Et le jeu en profite pour faire de cette galerie de personnages l'un de ses attraits majeurs, marque de fabrique de la maison Rockstar qui atteignait déjà des sommets à ce petit jeu avec GTA IV, et fait encore mieux avec Red Dead Redemption.

L'immersion, la vraie

Idem, si la ville de Liberty City était déjà traitée comme un personnage à part-entière, les trois immenses régions de Red Dead Redemption se voient comme jamais insuffler la vie. Ce n'est plus le cœur d'une mégapole qui donne l'impression de battre en permanence, mais celui d'une multitude de villes et de villages, de déserts sillonnés par quelques lignes de chemin de fer et câbles téléphoniques mais surtout des chemins à profusion. Des routes sur lesquelles à toute heure du jour ou de la nuit on croise d'autres cavaliers, des convois, des diligences. Des déserts desquels jaillissent fréquemment le tonnerre de fusillades dont il vaut mieux ne pas se mêler. Des coins perdus où l'on crie à l'aide et où Marston chevauchera forcément pour réparer une injustice, obtenir récompense ou trouver un futur allié.



Un univers où vit un véritable éco-système pensé par Rockstar, avec une trentaine d'espèces animales qui se nourrissent les unes des autres et que l'on pourra dépecer, et des plantes rares que l'on pourra cueillir, utiliser ou revendre. Un monde dans lequel on peut déployer son campement entre deux cactus, dépouiller un joueur trop présomptueux au Poker, se remplir les poches au Black-Jack ou décider de consacrer quelques heures à la recherche d'un trésor signalé par une carte trouvée sur la dépouille d'un cadavre encore chaud... On pourrait ainsi continuer des heures à énumérer la richesse de l'univers de Red Dead Redemption, sa somme de possibilités et la tonne de choses auxquelles on finit par penser avant de découvrir qu'elles sont finalement bien réalisables, ayant été anticipées par Rockstar. Exemple parmi d'autres, on se demande rapidement s'il est possible de tricher au Poker et l'on découvre qu'un costume est prévu pour cela. Costume qui demande d'accomplir un certain nombre de choses pour être débloqué, et qui permet littéralement de garder une carte dans sa manche en pleine partie pour se faciliter la tâche. Mais, peut-on se faire prendre ? Bien sûr, et cela engendre immédiatement un duel sous la grande horloge. Tout cela pour dire que Rockstar donne l'impression d'avoir pensé à tout. Pour ça et pour le reste, plus que GTA IV, Red Dead Redemption nous transporte, nous immerge.

Droit dans ses bottes

Dans sa construction, Red Dead Redemption n'en reste pas moins un GTA comme les autres. Formule réductrice au possible parce que si Rockstar fait une nouvelle fois du GTA-Like pur et dur les fondations de son Western, le studio fait aussi son maximum pour diversifier objectifs de missions et tout ce qui est annexe à la trame principale. En effet, s'il faut compter une vingtaine d'heures pour venir à bout de l'excellent scénario du jeu, son univers très vivant force souvent à la digression ? mêlant travail, plaisir, primes et trésors ? et permet de doubler la mise sans problème, voire plus si affinité. En matière de diversité, si se limiter à la trame principale ne permet pas de déceler toute la profondeur de Red Dead Redemption, les missions qui font avancer l'histoire sont néanmoins suffisamment variées. Bien sûr, il faut souvent faire parler la poudre et laisser derrière soi des corridors de macchabées, et ce que l'on doive infiltrer un repère de bandits pistolet au poing ou que l'on escorte un train à dos de cheval la carabine Winchester fumante. Après tout, la renommée ne précède que les fines gâchettes dans le grand-Ouest. Cependant, il faudra parfois jouer les fermiers, guider un troupeau, trouver un trésor ou ramener un criminel vivant au Shérif, dûment ligoté. Ce ne sont là que quelques exemples, Red Dead Redemption exploitant à merveille l'idée que l'on se fait du Far-West et le caractère de ses personnages pour renouveler les situations et ainsi créer toutes sortes d'objectifs permettant de varier le gameplay.



Le constat est identique lorsqu'il s'agit de s'attarder sur la technique du jeu, qu'il s'agisse de ses gimmicks de prise en main ou du graphisme qui rappellent tous deux forcément GTA IV, puisque les deux jeux partagent le même moteur. Si un menu radial apparaît pour choisir son arme (pratique pour passer rapidement de la carabine longue-portée au revolver ou encore au lasso), et que le Dead Eye permet d'aligner les cibles en slow-motion, les sensations rappellent, elles, GTA (système de visée, de couverture, etc.). Impossible cependant de parler de simple habillage, puisque tout est ici implémenté avec précision. Par exemple, chaque arme dispose de sa propre portée, cadence de tir et puissance de feu, sans oublier sa précision. De la même manière, tous les chevaux montés en jeu n'ont pas les mêmes caractéristiques, certains étant plus robustes et capables de rester debout même touchés par une balle, d'autres étant au contraire très fragiles mais bénéficiant d'une accélération et d'une vitesse de pointe très utiles pour fuir les autorités quand Marston a une prime sur la tête. Cheval qui, vu l'immensité des régions traversées , devient rapidement le meilleur ami du joueur, même si des moyens de locomotion plus rapides (mais payants) existent comme la diligence ou le train. Astuce très pratique, il est aussi possible ? à partir d'un campement ? de se déplacer rapidement à l'autre bout de la carte, de quoi éviter de se frotter à la scelle pendant une demi-heure, appuyant frénétiquement sur le bouton permettant d'éperonner son cheval.



Le moteur de GTA IV qu'utilise Red Dead Redemption a beau voir été sévèrement boosté, le jeu de Rockstar n'en conserve pas moins quelques défauts techniques qu'il convient de minimiser compte-tenu du gigantisme de la carte. D'autant plus que la grande majorité des cabanes, maisons et autres forts est ici totalement ouverte. Alors oui, les modèles auraient pu être un peu plus soignés, oui la physique aurait pu être encore peaufinée, oui on décèle fréquemment du clipping et oui l'anti-aliasing n'est pas parfait... Mais ce ne serait pas rendre hommage au travail de Rockstar que de se limiter à cela. Car plus que jamais l'univers auquel Red Dead Redemption donne vie permet d'oublier ces aléas et de se plonger sans retenue dans l'un des mondes virtuels les plus réalistes jamais conçus. D'autant plus qu'artistiquement, la claque y est. La construction des trois régions est parfaite de cohérence. Le souci du détail est d'une précision remarquable. Les couleurs sont magnifiques. Les panoramas sont d'une beauté et d'une profondeur à couper le souffle, alternance de prairies verdoyantes et de monuments rocailleux qui se découvrent au coucher du soleil, une brindille coincée entre les dents, quelques notes pincées à la guitare et une douce mélodie d'harmonica dans les oreilles. On l'a dit, Red Dead Redemption est synonyme d'immersion, et le cachet visuel du jeu ? prolongé par son enrobage de grande classe ? est indéniable.

Le chef d'œuvre de Rockstar

Tout cela pour en arriver à la conclusion que Red Dead Redemption est à ce jour le meilleur jeu du label Rockstar. Alors bien sûr, l'équipe de San Diego n'aurait pas pu atteindre ce résultat sans pouvoir exploiter le moteur de GTA IV, mais elle est parvenue à créer à la fois une épopée scénaristique de très haute volée et un bac à sable aussi diversifié que réaliste, le tout dans un monde, certes ouvert, mais totalement maîtrisé. Sauvage et agressif, l'univers de Red Dead Redemption est fascinant. Rockstar réussit une nouvelle fois comme personne à créer un monde en auto-gestion, à y intégrer ses personnages, en exploiter les rouages, sans jamais permettre au joueur de s'en sentir propriétaire, simplement en lui donnant la possibilité de s'intégrer à cette vie artificielle jusqu'à s'immerger complètement. Et la démarche est d'autant plus puissante que le Far-West (sous-exploité par l'industrie du jeu) est un terrain de jeu tout simplement génial. Un mythe qu'honorera également Red Dead Redemption dans sa partie multijoueurs qui s'annonce là aussi totalement domptée, ou à l'occasion de quelques contenus additionnels qui, s'ils sont de la qualité des épisodes de GTA IV, devraient enrichir encore un peu plus un jeu qui n'a de toute manière pas besoin de cela pour mériter votre attention.
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