Lors de notre visite au Festival du Jeu Vidéo 2009, nous sommes tombés sur un titre inexplicablement boudé. Un démonstrateur, seul et délaissé, aux couleurs de THQ attendait là, las et patient, sous la bannière de Darksiders. « Mais… Mais il me plait beaucoup à moi ce Darksiders ! » Heureux de pouvoir enfin travailler après cette phrase de délivrance, notre nouvel ami de chez THQ s’est alors fait un plaisir de nous présenter son jeu plus en détails. Et en privé svp !
Le beat them all revient en force ! Après le succès mérité de la série God of War, les développeurs et éditeurs se penchent tous sur la question et veulent leur propre héros charismatique, violent et débordant de classe. Ici, le personnage central n’est autre que Guerre (War en anglais), l’un des cavaliers de l’Apocalypse. Doublé par Mark Hamill lui-même (Luke Skywalker), notre héros se voit dépossédé de tous ses pouvoirs, ses ailes et sa monture. Il est accusé d’avoir déclenché une guerre entre les Cieux et les Enfers qui vit les démons vaincrent et s’abattre sur Terre. Pas franchement jouasse après une telle annonce et son renvoi sur notre planète à durée indéterminé, Guerre décide de prendre le taureau par les cornes pour laver son honneur, retrouver son statut et obtenir la rédemption. Pour y parvenir, il va lui falloir semer la mort et la destruction sur son chemin.
Notre héros se présente sous la carrure de Hulk quand il est vert de rage mais ici affublé d’une armure non moins imposante et d’une épée gigantesque à faire pâlir Guts de Berserk. Il peut bien entendu se servir de sa lame pour estourbir les vilains mais aussi de ses imposants poings enrobés de métal. Au fil de sa progression, il retrouvera ses facultés avec des ailes, son cheval de cavalier apocalyptique et autres transformations malfaisantes bien pratiques. Le premier niveau qui nous a été montré consiste à avancer dans une zone dévastée jusqu’à grimper sur un temple démoniaque pour y affronter le gros méchant du coin. Accompagné de sbires faiblards, le monstre n’offre que peu de résistance à notre héros qui s’octroie quelques poses pour la photo lors de finish à déclencher exactement comme dans God of War (une touche apparaît au-dessus de l’ennemi). Une fois les occupants décimés, il faut encore se servir de sa cervelle pour démêler une énigme (pousser des blocs, activer des leviers…) et enfin passer à la suite de l’aventure. Le second niveau n’est autre qu’une arène aride, encadrée par un public en folie. Seul, vous devez survivre aux multiples vagues d’assauts composées de démons miniatures, de trolls immenses encore plus effrayants et violents que ceux de Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux) et autres anomalies repoussantes. Là, Guerre fait montre de toute sa panoplie de mouvements pour faire couler le sang et en vient même à se transformer en un démon gigantesque, lent mais dévastateur. Des séances de combat intenses qui nous ont démontré le talent des graphistes du jeu. Le titre se paye un design plus qu’alléchant et il nous tarde désormais de connaître toute l’histoire de ce combattant épique sur PS3 et Xbox 360 début 2010 (une suite semble même déjà prévue pour 2012 !). Chez THQ on y croit et on ne demande qu’à en faire autant !
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