FJV 07 : Présentation de WipEout Pulse

Lors de notre première approche nous nous sommes trouvés sur un circuit à moitié terminé, un vaisseau calé en milieu de piste. L’occasion rêvée pour relancer la machine et ressentir le jeu par les tripes avant d’aller farfouiller dans les menus et autres obscures options de jeu. Première impression : la prise en main est intuitive et immédiate. Les vaisseaux futuristes aux airs d’aspirateurs volants tirent toujours partie de la maniabilité très fluide qui a fait la force du titre sur tous supports confondus. Les courses sont vives, très funs, et nous entraîne dans des circuits flottants très bien conçus. La bonne visibilité sur ces routes de la mort, nous permet de bien appréhender les virages de loin. Le level design de qualité propose de nombreuses courbes qui ne se ressemblent pas. Si on rate un virage, on apprend vite à l’anticiper au tour d’après.

Le mode de jeu principal repose sur le gameplay classique qui a fait le succès de la série. Sur des courses à huit, il faut se concentrer pour rouler sur des plaques colorées qui nous octroient un bonus de vitesse temporaire ou un item avantageux. Turbos, pièges, bombes, les grands classiques du genre sont bien présents. A priori pas de nouveautés de ce côté là, du moins d’après les items que nous avons reçus lors de nos courses de folie. Il est toujours possible de choisir son véhicule parmi la dizaine de vaisseaux proposés. Chacun dispose d’aptitudes particulières selon son niveau dans les quatre caractéristiques de base : vitesse, accélération, maniabilité et bouclier. Pourtant, les différences entre les vaisseaux ne sont pas énormes en course, chacun des vaisseaux nous a permis de surclasser largement des ennemis un peu trop mous. Un point à surveiller dans la version finale puisque à la décharge des développeurs nous n’avons pas pris le temps d’essayer les différents modes de difficulté dans l’agitation du Festival.

Graphiquement, Wipeout : Pulse est encore au top de ce qui se fait sur PSP, il est même légèrement au dessus de son prédécesseur sur la portable de Sony. L’univers SF permet encore une fois aux développeurs de se lâcher au niveau des effets de lumière. Chaque course donne l’occasion de révéler un festival d’explosions colorées et d’effets de lumière du meilleur goût. On retrouve l’ambiance de la série instaurée depuis comme une marque de fabrique. D’un point de vue strictement technique, le soft reste d’une grande stabilité, nous n’avons ressenti aucun ralentissement au cours des courses endiablées proposées sur le salon. Après quelques circuits, nous avons été furetés du côté des menus. Là, ô surprise, tout ou presque était grisé. Seul le mode carrière était jouable, nous entraînant dans une longue série de courses. Nous ne pouvons donc pas vous confirmer la présence de nouveaux modes de jeux, très attendus par les fans du titre. Même constat pour le multijoueur, lui aussi grisé dans les menus. Il faudra attendre quelques semaines, le temps que nous mettions la main sur une version du jeu, pour avoir un complément d’informations.