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Publiée le 22/07/2008 à 00:07, par NadBen

FaceBreaker

Le géant Electronic Arts renouvelle sa politique éditoriale et s’enrichit d’un nouveau label nommé EA Freestyle. Facebreaker inaugure un label destiné à conquérir un plus large public, plus familial, abordant le jeu pour son aspect détente. Le titre se situe aux antipodes d’un Fight Night Round 3, les similitudes avec le noble art restant très faibles. Ce poids lourd EA monte sur le ring en septembre mais nous avons déjà pu nous faire nos premières impressions lors de sa présentation.

Un challenger sur le ringRetour au sommaire
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Facebreaker, un jeu de boxe orienté arcade à l’esthétique cartoon et qui s’adresse à un large public. Avec ce titre, la boxe prend des couleurs bigarrées et un style déjanté qui contraste avec les classiques combats austères. Le character design y est pour beaucoup tant les personnages apportent au jeu par leur style cartoon très prononcé et leur originalité. A chacun des treize combattants, dont deux persos féminins, a été conféré un univers spécifique ainsi que des coups spéciaux. Tous bénéficient d’une identité graphique personnelle très prononcée. Sparrow se présente comme une boxeuse inspirée à la fois du personnage de Trinity (Matrix) et de celui de Sarah Connor (Terminator) et figure déjà parmi les personnages préférés des futurs joueurs. Dix environnements différents ont été modélisés pour accueillir les bastons, avec un rendu graphique prometteur. L’asile, le zoo ou le trailer park typiquement américain bénéficient d’une modélisation digne d’une console next gen. Affronter Steve, le geek pratiquant le ninja boxing en pyjama, prend toute son ampleur quand le combat se déroule dans son arène de prédilection. L’humour associé à la boxe : le concept s’annonce novateur.

La politique de ce titre peut se résumer à sa grande accessibilité et à l’amusement immédiat qu’il procure. Les développeurs l’ont envisagé comme un hommage aux grands jeux d’arcades du passé, citant comme références Ready 2 Rumble (2000) ou le gameplay de NBA Jam. Avec Facebreaker, l’objectif visé consiste en l’importation sur les plateformes next gen de ce type de gameplay simple et vite immersif. La version Wii, sous-titrée KO Party, comporte bien sûr des différences dans la jouabilité avec l’intégration de la Wiimote.
Réactivité et vitesse semblent avoir été les mots d’ordre lors de la conception du soft. Cela afin d’injecter de l’intensité et du rythme dans les combats. Des commandes simples à base de combinaisons de boutons servent à porter petits et gros coups de poings. L’utilisation des sticks analogiques pour frapper a été délaissée, jugée trop simulation et compliquant le gameplay. Les coups hauts et coups bas servent à attaquer, les esquives et parades à défendre, rien de compliqué dans la jouabilité. Chaque puncher constitue pourtant un puzzle dont il faut trouver la clé afin d’exploiter au mieux ses possibilités, comme l’explique un de leur géniteurs. La présence d’un mode permettant d’éditer son boxeur en modifiant jusqu’à soixante traits physiques apporte également au titre un aspect customisation. La possibilité d’uploader des photos pour éditer un boxeur, gadget diront certains, en fera rire d’autres. Ce fut le cas lors de la présentation du jeu, lorsque le CEO d’EA Sports transformé en boxeur fut affublé d’un corps féminin.


Pad en main, qu’en est-il de Facebreaker ?Retour au sommaire
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Au pad, la réactivité promise semble être au rendez-vous, le jeu est effectivement rapide et l’animation d’une fluidité marquante. Chaque pression sur un bouton punch se répercute aussitôt à l’écran par votre perso, aussi rapide soit elle. Les combos s’enchaînent facilement tant la prise en main se fait rapidement.
Le gameplay facile d’accès constitue la marque de fabrique de Facebreaker. Mais le titre propose néanmoins un concept qui rend le jeu plus intéressant. Il s’agit des carrés affichés en bas de l’écran pour chaque joueur, qui correspondent au degré d’intensité du coup spécial que votre personnage s’apprête à porter. BoneBreaker, GroundBreaker, SkyBreaker et FaceBreaker mettront à mal votre adversaire si vous parvenez à les placer. En cherchant le dernier, le plus puissant, vous vous exposez à des combo breakers qui inversent la tendance. Pour gagner un combat, il existe deux manières : le triple KO de votre adversaire ou parvenir à placer le fameux FaceBreaker, après avoir rempli les quatre briques.
Coté humour de cartoon, le BallBreaker atteint votre adversaire en un endroit particulièrement sensible que les Anglophones auront compris, mais pour le performer votre boxeur doit garder les mains dans le dos, provocation suprême.
Facebreaker comprend plusieurs modes, du mode solo nommé « Bas-toi » au « Roi du sofa », francisation du King of the Hill multijoueurs où celui qui remporte le match garde la manette.


Wii : Facebreak K.O PartyRetour au sommaire
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Le gameplay de FaceBreaker Wii diffère –évidemment- de celui des versions PS3 et 360.
Le développeur en charge de la présentation de la version Wii est parti d’un constat. Celui du manque de réactivité des jeux de la console de Nintendo. « Ce que vous faîtes, le personnage fait. » Voilà sa manière de résumer le système d’intégration de la Wiimote et du capteur de mouvement dans FaceBreaker. Il fait ici allusion au fait que trop de jeux Wii mettent en scène des personnages ne répercutant même pas la moitié des gestes que le joueur effectue. Rapidité de réaction et fluidité poussée constituent décidément les objectifs principaux que se semblent s’être fixés les développeurs avec ce soft, même sur Wii.
Mais un autre problème fut mis en avant à propos de la Wiimote et de la manière de s’en servir. Les designers de FaceBreaker ont exprimé ne pas vouloir d’un jeu où le gagnant est celui qui a agité son contrôleur le plus frénétiquement. Ils ont donc souhaité apporter plus de technique et l’ont exprimé ainsi : Facebreaker serait la rencontre de WiiBoxe et de Street Fighter 2. Le soft réunirait donc la réactivité de l’un et la stratégie de l’autre… Reste à attendre septembre pour juger du résultat de ce croisement improbable.
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