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Publiée le 18/09/2012 à 00:09, par Paulpoul

Fable : The Journey

Pour préparer sa rentrée, Microsoft nous a invité à découvrir ses jeux de fin d’année. Le constructeur soutenant sa caméra Kinect, la majorité des jeux étaient sur ce support. Parmi eux, on a notamment retrouvé un certain Fable : The Journey. Épisode à part de la série, il ne nous propose plus de devenir roi, héros ou démon suprême du monde d’Albion, mais plutôt une aventure classique ne nécessitant aucune manette. Second spin-off après Fable Heroes, on est curieux de voir ce que devient l’univers de Fable depuis le départ de Peter Molyneux.

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Les environnements sont toujours aussi chatoyants.
Fable : The Journey nous plonge dès les premières secondes dans l’univers de la série. On retrouve les graphismes cartonesques aux couleurs chatoyantes dont on avait l’habitude, avec une ambiance musicale toujours aussi soignée. Une chose est sûre, nous sommes bien de retour sur les terres d’Albion, territoire que notre héros traverse avec son convoi de caravanes au commencement du jeu. Prénommé Gabriel, c’est à travers ses yeux de jeune maladroit que nous vivrons cette aventure. Cette dernière débute lorsque notre gaffeur s’endort en plein voyage et perd de vu ses compagnons. N’arrivant à les rejoindre à temps, la destruction d’un pont par un orage l’oblige à prendre seul avec son cheval un détour titanesque. C’est ainsi que son histoire débute. Arrivé au premier village, l’accueil se limite à la mystérieuse Theresa fuyant une effrayante entité. Et c’est en aidant cette prophète aveugle que Gabriel se retrouve entrainé au milieu d’un chaos total. Attaqué de tous les côtés par le « Vorace », une force surnaturelle maléfique qui tente de les engloutir, nos héros parviennent à s’enfuir, ne déplorant qu’une blessure mortelle pour le cheval. Seul moyen de sauver la bête, une caverne ancestrale, qui demande de réaliser un sacrifice en échange. Une contrepartie de taille, car pour avoir sauvé son cheval, Gabriel dévient l’élu des héros anciens et aura pour mission de sauver Albion d’un mal terrible.

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Voilà qui t'apprendra à t'endormir en caravane.
Ce scénario un peu rapide est le premier point démontrant que Fable : The Journey, n’a de Fable que l’univers. Qu’on ne s’y trompe pas, ce spin-off est dédié à l’utilisation de Kinect et fait passer l’expérience de jeu bien avant le fond. Fini le monde ouvert aux possibilités multiples, c’est sur des rails que se fera cette aventure. Kinect oblige, on ne peut marcher dans son salon, par conséquent c’est tranquillement assis sur son canapé que l’on se laisse guider dans une vue à la première personne. Le jeu se divise en deux phases distinctes. La première concerne les déplacements en chariot, dans lesquels on fait obéir son fidèle destrier. Donner des coups de rênes permet de gérer sa vitesse et la négociation des tournants. Le principal but restant d’éviter les obstacles, de ralentir si la route est en piteux état, et de récolter quelques orbes d’expérience. Rares sont les aspects RPG qui résident dans ce spin-off, mais un arbre de compétences allégé permet de choisir quelques améliorations pour son personnage. Cela concerne la maniabilité du cheval, la barre de vie ou encore les pouvoirs magiques.

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Hobbes must die !
La magie d’ailleurs est l’élément clé de la seconde phase de jeu qui concerne les déplacements à pieds. La main droite projette des boules d’énergie, et les dirige en vol pour atteindre les cibles camouflées. La gauche quant à elle permet de repousser ou déplacer les ennemis et obstacles, comme si l’on utilisait la Force. Des compétences jedi qu’il faudra alterner pour résoudre les énigmes et triompher en combat. Pendant les batailles, il est aussi possible d’esquiver les attaques en se penchant sur les côtés ou de se protéger en amenant son bras gauche sur la poitrine. Une combinaison d’actions qui offre une bonne intensité lors des combats contre de multiples ennemis. Détruire les assaillants au premier plan et renvoyer les projectiles ennemis, tout en tentant de boucher leur source d’apparition, sont autant d’action à gérer en même temps. Pour faciliter cela, un calibrage du capteur Kinect propose de personnaliser nos mouvements d’attaque pour ainsi obtenir une meilleure précision. Un aspect bien pensé malgré les limites de l’appareil, et qui nous laisse plus en bouche une sensation de Kinect Sport (réactif, certes) que d’aventures dans un univers médiéval-fantastique. Fable : The Journey ne s’adresse donc pas en priorité aux fans de la saga, qui n’y retrouveront pas forcement leurs marques. Toutefois, le titre offre une grande aventure, dont seront friands les possesseurs de Kinect en mal d’héroïsme, un genre trop absent sur ce support, mais qui s’en enrichira dès le 12 octobre prochain.
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