E3 : XCOM

Avant de commencer la présentation de XCOM, les développeurs de 2K se laissent aller à quelques confidences : ils sont terrifiés à l’idée de souiller l’image du jeu qu’ils avaient tant aimé à l’époque. A tel point qu’ils avaient décidé quelques mois plus tôt de reprendre le développement à zéro. Ce que l’on a sous les yeux présage toutefois un titre particulièrement original, proposant un savant mélange de genres. Original mais aussi assez kitch puisqu’il se déroule dans les années 50-60, avec tout le matériel d’époque qui va bien. Pour le pitch, la Terre est envahie par des aliens, et c’est à nous, l’agent Carter, qu’il incombe de bouter l’envahisseur hors de notre territoire. C’est pour cela que l’agence XCOM a été créée, et nous allons de ce pas la découvrir plus en détail.

XCOM se présente comme un genre de métagame. Comprenez qu’il faudra obtenir la victoire sur l’opposant petit à petit, en grignotant du terrain sur une carte immense. Jusque-là, nous restons dans un registre classique. Mais lorsque l’on découvre la facette « FPS » de XCOM, on ouvre grand les yeux et on écoute attentivement ce qu’il se passe. La première chose à faire sera de recruter de nouveaux agents parmi une grande liste de candidats. Ces recrues disposent toutes d’une histoire unique, de statistiques qui leur sont propres ainsi que de quelques talents spéciaux. Tous peuvent évoluer selon nos décisions. Une fois les agents recrutés, on pourra les envoyer sur les différents conflits affichés sur la carte tactique. Chacun représente une mission que l’on devra accomplir accompagné de nos fidèles agents. Voyons ce que donne le jeu une fois sur le terrain.

Une fois sur place, XCOM se transforme en un FPS d’apparence banal. Les premières échauffourées éclatent rapidement et le côté simpliste d’XCOM dans cette vue à la première personne prend tout son essor. On se met à couvert, on dézingue ces aliens humanoïdes qui furent autrefois des blobs informent (sur X-COM : UFO Defense), on avance. Lorsque les groupes d’ennemis plus coriaces font leur apparition, nous avons la surprise de découvrir la pause tactique, qui permet de donner des ordres à nos coéquipiers et d’utiliser leurs compétences spéciales. Voilà qui tombe à pic, ces saletés d’aliens viennent de déployer un bouclier indestructible mais vulnérable sur les flancs. On passe de couverture en couverture jusqu’à se retrouver en bonne position. Manque de pot, les aliens nous repèrent et réajustent leurs défenses. Ici, deux choix possibles. Soit l’on ordonne à nos collègues d’envoyer la sauce sur l’ennemi depuis leur position. Soit l’on demande une diversion pour faire baisser les défenses des ennemis et les dégommer une fois pour toute. Bien entendu, les compétences sont assez variées pour nous obliger à recruter un maximum d’agents différents au fil de l’aventure. Toujours dans cette même mission, nous apprenons qu’il est possible de voler les technologies aliens au lieu de les détruire. Elles serviront ensuite à créer des armes plus évoluées (la vieille Thompson, ça va un moment), élaborer des stratégies plus poussées, ou pourront tout simplement être redéployées et utilisées contre leurs créateurs. Pratique.

Le studio 2K Marin nous propose là un jeu qui pique notre curiosité. On aimerait en voir un peu plus, mais il faudra attendre le 9 mars 2012 sur PC et Xbox 360.