Ubisoft nous présentait son line-up en grandes pompes à l’occasion d’une conférence d’excellente facture la veille. Aujourd’hui, à l’E3, c’est Rayman Origins qui est à l’honneur. Le retour de l’emblématique mascotte d’Ubisoft mérite-t-il vraiment qu’on la mette sur un piédestal ? Les quelques minutes de jeu qui nous ont été proposées semblent le confirmer.
Souvenez-vous, c’était en 1995. La grande époque des minitels et des Twingos voyait arriver Rayman, un personnage loufoque sans bras ni jambes, un nez gros comme une patate, en bref le premier grand succès d’
Ubisoft. On pensait le héros mort et enterrés par des Lapins Crétins venus lui voler la vedette. Mais cette
E3 2011 marque son come back dans
Rayman Origins, un titre largement inspiré du tout premier opus, et on peut affirmer sans crainte que ça lui réussi.
La première chose qui ne manquera pas de marquer la foule, c’est l’univers de ce Rayman. En un seul mot : magnifique. Les décors sont entièrement dessinés à la main et présentent les couleurs vives qui ont fait le succès de la
franchise dans les années 90. On troque toutefois l’ambiance féérique pour une aventure carrément déjantée. Il n’est d’ailleurs plus question de jouer seul. Il est bien sûr possible d’évoluer en solo, mais c’est tellement plus amusant de voir Rayman, son pote Globox et les deux Ptizètres qui les accompagnent se foutre pains sur pains simplement par plaisir. Plus de doute, l’humour est le maitre-mot de ce nouveau volet. Mais qui ne fait pas attention à ses fréquentations n’espère pas aller bien loin ! En effet, si le système de jeu se prête particulièrement bien aux coups bas, il faudra jouer main dans la main pour espérer venir à bout de tableaux de plus en plus corsés.
Ce retour aux sources offre une seconde jeunesse à la mascotte française (à ne pas confondre avec feu Footix). Outre ses décors dessinés d’une main de maitre,
Rayman Origins partage encore bien des points communs avec son ancêtre sorti sur PlayStation. Les contrôles sont rigoureusement les même : on saute, on cogne, on plane tant bien que mal etc. Quant aux buts de notre joyeuse compagnie de bras cassés ? Libérer une énième fois les Electoons à travers
le monde. Les mauvaises langues ne manqueront pas d’affirmer que ce nouvel opus se repose trop sur les mécaniques du premier
Rayman. Et pourtant, Origins nous laisse découvrir ses propres originalités, que ce soit au niveau de la diversité des ennemis (hilarants soit dit en passant) ou des éléments du décor, activables ou simplement là pour faire joli (et surtout rire).
On a hâte d’en découvrir plus sur ce qui s’annonce comme le jeu phare d’
Ubisoft cette année. L’attente risque d’être particulièrement pénible qu’un vague 2011 fait office de date de sortie pour
Rayman Origins sur PS3 et Xbox 360.
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