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Publiée le 10/06/2011 à 00:06, par Zick

E3 : PS Vita

Avant même sa tenue à Los Angeles, la cuvée 2011 de l’E3 s’annonçait extrêmement excitante. Deux nouvelles consoles à découvrir, ce n’est pas vraiment quelque chose qui arrive tous les ans. Si la Wii U a fait son petit effet, il ne faut pas oublier que Sony dévoilait ce qui s’annonce comme une petite bombe portable. Nous avons pu approcher la PS Vita durant quelques heures, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’est pas déçu.

Belle, grande et légèreRetour au sommaire
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C’est donc dans un stand à l’écart de la grande majorité des journalistes sans invitations que nous avons pu découvrir au calme et avec les développeurs la PS Vita et quelques titres de son line-up. La console, tout d’abord. Vous l’avez déjà découverte sous tous les angles, la PS Vita (pour vie en latin) possède un design très proche de sa grande sœur. Une fois en main elle s’avère pourtant un peu plus large que la PSP. L’écran a en effet pris quelques millimètres supplémentaires pour afficher une résolution proche de la HD (960 X 544). Principale conséquence, l’engin est encore plus imposant une fois en main, au point qu’on a un peu l’impression de tenir une véritable petite tablette équipée d’un écran 16/9. Et pourtant ! La première chose choquante quand on tient la PS Vita est son poids. Presque aussi légère qu’une PSP slim, elle fait partie de ces objets qui ne déformeront pas un sac (mais qui ne rentreront quand même pas dans des poches). La deuxième chose remarquable sur la PSV (puisque c’est son petit nom désormais) est son ergonomie. La PSV dispose désormais de deux véritables sticks analogiques. Par « véritables » entendez par là que ce sont de vrais mini-sticks qui dépassent de la console. Et si au premier abord on se demande ce qu’ils font là – essentiellement par habitude de la prise en main de la PSP – on comprend rapidement leur intérêt pour des jeux comme Uncharted : Golden Abyss, qui se jouent comme un TPS classique. Leur précision est à ce titre remarquable. La croix directionnelle a également subit quelques modifications. Moins épaisse mais un peu plus dure, on sent bien que Sony désire n’en faire qu’un simple accessoire de sélection et non les contrôles principaux. A ce titre, il est impossible de poser complètement son pouce gauche sur cette croix sans être gêné par le stick de gauche. On attendra de voir ce que cela donne à l’usage. Enfin, la PSV est une console portable au goût du jour puisqu’elle possède un écran tactile, un rearpad (l’arrière de la console est également tactile) et un accéléromètre, comme l’iPhone. Soit autant de possibilités de jeux.

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Les jeux, justement parlons-en un peu. Nous avons eu le temps d’en tester trois durant une bonne heure et demie. Little Deviants, Uncharted : Golden Abyss et Wipeout 2048 nous ont vraiment montré ce que la console avait dans le ventre. Little Deviants, tout d’abord, est une série de mini-jeux destinée à promouvoir les nouvelles façons de jouer avec la PSV. Ici, tel jeu utilise la caméra arrière de la console pour shooter des ennemis qui apparaissent dans la réalité, tel autre utilise le rearpad et le touchpad dans un jeu de réflexe demandant de toucher les ennemis qui nous font face avec l’écran et ceux qui nous tournent le dos avec l’arrière de la console, celui-là utilise le gyroscope et l’accéléromètre, etc. Le mini-jeu le plus impressionnant de Little Deviants consistait toutefois à faire déplacer une boule sur une aire de jeu en créant du relief avec le rearpad. On comprend alors que celui-ci répond parfaitement et qu’il est surtout d’une précision remarquable.

Des titres qui exploitent parfaitement ses fonctionnalitésRetour au sommaire
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Uncharted : Golden Abyss était peut-être le jeu le plus impressionnant et celui qui utilisait le plus complètement les fonctionnalités de la PSV. Si le jeu se joue comme un TPS classique grâce aux deux sticks analogiques, les développeurs ne se sont pas gênés pour utiliser tout les moyens de la console pour rendre le gameplay plus immersif. L’écran tactile par exemple prenait tout son sens quand il s’agissait de jeter des grenades. On appuie simplement sur l’icône de la grenade avec son doigt puis on glisse jusqu’à l’endroit où l’on souhaite précisément qu’elle arrive. Jamais un jet de grenade n’a été aussi précis dans un TPS. De la même façon, les paresseux n’appuieront plus sur le bouton de saut pour faire avancer Drake dans un parcours d’escalade, mais se contenteront de faire glisser leur doigt sur le parcours pour lui donner la marche à suivre. Un raccourci auquel on prend rapidement goût. Le rearpad était également utilisé pour grimper le long d’une corde. Il suffisait simplement de faire glisser de haut en bas et à tour de rôle deux doigts présents à l’arrière de la console pour grimper. Les exemples d’utilisations des nouveaux contrôles offerts par la PSV par ce Uncharted portables sont innombrables, mais ce qui impressionne finalement le plus, ce sont bien les graphismes de la bête. C’est bien simple, on a l’impression de jouer à un Uncharted de console de salon. Les effets de lumières sont superbes, les textures sont finement détaillées, les animations sont exactement celles qu’on retrouve dans Uncharted 2 et le jeu est d’une fluidité à toute épreuve. Finalement la seule chose qu’on lui reprochera, ce sont pour le moment ses effets sonores un peu faiblards. Une broutille. Et si j’en crois le développeur, le moteur du jeu sera sûrement diffusé à d’autres développeurs pour la création de nouveaux jeux. Ca promet.

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Le dernier titre que nous avons pu voir était Wipeout 2048. Passons vite sur le gameplay, nous avons affaire là à un Wipeout classique, rapide, nerveux et efficace, dans la même veine que celui récemment sorti sur PS3. On notera toutefois d’une part que les graphismes étaient là encore d’une beauté saisissante et d’autre part que le framerate était d’une constance à toute épreuve, avec pour conséquence une impression de vitesse incroyable. Mais ce Wipeout 2048 permettait surtout d’illustrer les interactions possibles entre PSV et PS3. A peine avais-je fini de faire quelques tours dans le mode solo du titre, que le développeur m’a proposé de jouer contre lui. Et le voilà en train d’allumer une télévision avec une PS3 et de lancer Wipeout HD. Les deux jeux ont beaux être différents (mais ont des circuits en commun), il sera quand même possible pour les utilisateurs de PS3 et de PSV de s’affronter. Sony a décidément pensé à tout.

Prometteuse, maisRetour au sommaire
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Alors, parfaite cette PSV ? Quand on sait que la console sera vendue à la fin de l’année pour 249 €, que les éditeurs tiers sont déjà au travail dessus et vont proposer des titres aussi complets que sur console de salon, il y a de quoi être enthousiaste. Pour autant, le doute persiste sur le succès de cette PSV. Il suffit simplement de se remémorer l’histoire de la PSP pour craindre le pire. Une console puissante, soutenue par les éditeurs tiers, mais disposant d’un catalogue de jeu dérisoire et de portages souvent hasardeux. De fait, si le design et les fonctionnalités de la PSV sont très séduisants, je ne suis pas ressorti complètement enthousiasmé de cette première approche. La faute aux jeux, encore une fois. Il faut bien avouer que les jeux que j’ai pu approcher n’avaient rien de franchement originaux, ni mêmes d’attractif. Nintendo a bien compris qu’on bâtit le succès d’une console portable avec des licences qui lui sont propre. On attend maintenant que Sony en prenne conscience et fasse la même chose.

La PS Vita devrait sortir en fin d’année en Europe. Deux modèles seront en vente. Un modèle à 249 € en Wifi uniquement et un modèle à 299 € avec le Wifi et la 3G. Les coloris, bundles et jeux de lancement n’ont pas encore été annoncés.
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