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Publiée le 12/06/2012 à 00:06, par Zick

E3 : Présentation de The Last of Us

Présenté lors de la conférence Sony juste avant l’ouverture des portes de l’E3, The Last of Us était aussi présent dans une pièce réservée à la presse, bien loin de l’agitation des stands ouverts au public. Et s’il était impossible de prendre le jeu en main, nous avons eu droit à une nouvelle présentation d’un titre certainement majeur s’il parvient à tenir ses promesses.

Violent, cruel, réaliste et terriblement alléchantRetour au sommaire
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Autant être franc avec vous, la démo de The Last of Us (le dernier d'entre nous en bon français) à laquelle nous avons assisté reprenait exactement le même niveau montré durant la conférence du constructeur nippon. Joel, qu’on devine ancien soldat et Ellie, la jeune orpheline, se retrouvent dans les ruines de la ville américaine de Pittsburgh, pratiquement vidée de ses habitants suite à une mystérieuse épidémie. Le premier objectif de ce couple pour le moins hétéroclite est de parvenir à survivre dans un environnement hostile. D’une part la nature a repris ses droits sur la ville, puisque cette dernière est envahie par la végétation et submergée en bonne partie par la rivière locale. Nos deux survivants doivent donc se frayer tant bien que mal un passage dans les décombres pour trouver de quoi subvenir à leurs besoins primaires. A cet environnement naturel pas franchement accueillant s’ajoute les autres survivants, autrement plus mortels. Habitués que vous êtes des jeux vidéo, vous savez bien que l’humain du futur apocalyptique n’est pas du genre à collaborer avec son prochain quand il s’agit d’entraide. A peine Joel et Ellie entrés dans un ancien hôtel de luxe, les voilà à surprendre un groupe d’hommes en train de fouiller les lieux pour trouver des objets de valeur. La partie exploration se termine, place à l’action.

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Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’action dans The Last of Us ne ressemble à aucune autre. Pas de combat éclair à la Uncharted ou Tomb Raider, le mot d’ordre est ici le réalisme. Quand Joel tente d’étrangler un adversaire par surprise, cela prend de longues secondes durant lesquelles le pauvre hère étranglé va se débattre, rougir, battre des bras avant de mourir piteusement. Il en est de même pour Joel. Si celui-ci peut encaisser un peu plus de plomb que l’IA, sa barre de vie descend très vite au moindre coup encaissé. Réalisme oblige, les cartouches de son pistolet sont peu nombreuses et ses coups mortels. Deux balles bien placées suffisent à mettre à terre un homme. Et plutôt que de vider ses balles bêtement dans des couvertures, la meilleure stratégie à adopter sera souvent de prendre un otage et de profiter de sa couverture pour abattre ses amis qui rendront les armes. C’est moche, salement violent et je ne me souviens pas avoir vu des scènes aussi crues dans un jeu vidéo. Mais la survie est un impératif dans le monde de The Last of Us. Et les autres survivants sont au moins aussi aguerris que Joel. Ils n’hésitent pas à utiliser leurs armes comme des battes, à mentir pour nous forcer à sortir de notre cachette, etc.

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La question que l’on se pose maintenant est : quelle est la part de script et quelle est la part d’intelligence artificielle dans tout cela. A vrai dire, nous n’en savons pas grand-chose et on aurait pour le moment tendance à penser qu’une bonne partie du jeu est entièrement scriptée. C’est bien simple, la démo à laquelle nous avons pu assister montrait des comportements des ennemis et de Ellie exactement semblables à la première démo montrée durant la conférence de Sony. Les développeurs ont beau nous assurer que Ellie se débrouillera toute seule et sera capable de juger des situations pour nous filer ou non un coup de main, elle a aidé le présentateur au même moment, à savoir quand le pistolet n’avait plus de balle. Le développeur nous a également assuré que l’on ne pouvait pas donner d’ordres à la fillette, qu’elle sera indépendante. Qu’il sera aussi possible d’explorer les niveaux comme on le souhaite, les couloirs étant finalement existants mais peu nombreux. Que croire ? Si Naughty Dogs tient ses promesses – et on peut leur faire confiance après trois superbes épisodes de Uncharted – The Last of Us s’annonce comme véritable petite bombe. Si les combats ne sont pas scriptés, et s’ils sont aussi viscéraux que ce que l’on a pu voir, alors le jeu promet d’être grandiose. Dans le cas contraire, on retombera sur un TPS original, fort joli, mais bien loin des ambitions affichées par Sony.

Réponse l’année prochaine à une date encore inconnue, sur PS3 uniquement.
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