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Publiée le 02/05/2008 à 00:05, par jika

Deuxième présentation de Lego Indiana Jones

Après un premier contact prometteur il y’a quelques temps, Lego Indiana Jones s’est à nouveau présenté à nous. Pour le coup, Activision a mis les petits plats dans les grands et c’est dans les locaux même de Traveller’s Tales, au cœur de la campagne anglaise, que nous avons pu découvrir un peu plus l’aventurier en mode Lego.

Un archéologue « so british »Retour au sommaire
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Même l'archéologue a un bureau rien qu'à lui chez le développeur.
6 :15 du matin, le réveil est douloureux. Nous voilà frais et pimpant, prêt à décoller pour Manchester. Non pas pour assister au match contre Barcelone, mais pour rendre une petite visite aux développeurs de chez Traveller’s Tales. Chez Traveller’s Tales, les Lego, c’est leur truc. Après Star Wars, c’est au tour d’Indy de connaître une adaptation vidéoludique pleine de briques colorées. Honnêtement, qui s’en plaindra ? Lego Starwars s’est avéré une série de jeux réussis, respectant le matériel d’origine, tout en insufflant un humour dévastateur et un gameplay simple mais efficace. Bref, de bons petits titres destinés avant tout aux plus jeunes et aux fans.

C’est donc à Knutford, charmante bourgade située en banlieue de Manchester, que le studio sue sang et eaux pour terminer à temps LEGO Indiana Jones. Des locaux entourés de nature, une atmosphère reposante, des ruelles et des pubs tout droits sortis d’un tome d’Harry Potter… Voilà la recette pour travailler de manière zen. Le calme semble régner dans l’open-space et chacun vaque à ses occupations de manière parfaitement détendue. L’ensemble transpire le flegme britannique et personne ne pourrait se douter que le titre sort dans un gros mois.

Lors de cette journée de visite et de présentation, ce sont les versions Wii, DS et Xbox 360 qui furent mises en avant. Nous nous attarderons ici sur les machines de Nintendo, préférant consacrer une preview complète à l’opus Xbox 360 dès la semaine prochaine. Traveller’s Tales nous l’a assuré : le contenu du jeu est le même sur PS3, Xbox 360, PS2, PSP, PC et Wii. Seule la version DS a été entièrement remaniée pour des questions techniques mais aussi pour exploiter de manière intelligente les particularités de la portable.



Indy souffle dans un bambou et c’est numéro 1Retour au sommaire
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Ok, Yoda, ce n'est pas Indy, mais ça vaut la peine d'être montré
La DS a beau connaitre un succès planétaire, elle n’en reste pas moins techniquement en retrait par rapport à sa concurrente la PSP. Le studio anglais a bien assimilé cette problématique et a adapté le contenu de LEGO Indiana Jones en fonction : des niveaux moins ouverts, plus linéaires et moins d’interactions avec le décor. Des sacrifices nécessaires pour afficher des images plutôt belles et une 3D réussie.

Rassurez vous, le principe reste le même : revivre les trois premiers épisodes de la saga, découpés chacun en 6 niveaux différents. Du sauvetage de l’arche d’alliance dans « les aventuriers de l’arche perdue », aux trois épreuves finales de « La dernière croisade », toutes les scènes marquantes sont là. Indy explore les niveaux en binôme et le tout se présente comme un subtil mélange de plates formes et combat, agrémenté d’une bonne dose d’énigmes.

Si la version DS est bridée en matière de level-design, les développeurs ont cependant pu se lâcher sur la façon de résoudre les énigmes. L’utilisation du stylet est une composante importante du gameplay et l’écran tactile est omniprésent, que ça soit pour déterrer un trésor à la pelle ou résoudre des petits puzzles sous forme de minis jeux. Une autre fonction, plus anecdotique, n’a pas été oubliée : le micro. Soufflez dans celui-ci et vous pourrez éteindre des torches, lâcher des fléchettes ou gonfler un bateau. S’il est toujours plaisant d’utiliser ce micro (qui est bien trop souvent omis dans les autres jeux), la véritable utilité de cette fonction reste encore à prouver.

Autre bonne nouvelle : les cinématiques en stop motion un peu « cheap » de Lego Starwars DS passent à la trappe. Le studio s’est appliqué à compresser et convertir les cut-scenes des autres versions, pour les faire entrer dans la mémoire de la portable de Nintendo. Le multijoueur n’a pas non plus été oublié et l’aventure est entièrement parcourable à deux, sachant que l’un des jeux joueurs peut quitter et revenir dans la partie à tout moment, sans que cela affecte son déroulement. Reste encore à savoir si le jeu à une cartouche sera possible, ce qui est loin d’être sûr.

Cette version s’annonce donc assez réussie, bien que l’on ne retrouvera sûrement pas la variété offerte sur les autres platesformes. Si les courtes sessions de jeux promettent d’être distrayantes, on espère qu’une répétitivité de mauvais augure ne s’installe pas au bout de quelques heures, mais n’ayant vue que deux niveaux de cette opus DS, gardons notre verdict pour le test.


Du fouet à la WiimoteRetour au sommaire
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Le fouet d'Indy est un vrai couteau suisse
Si la version Wii de LEGO Indiana Jones proposera des niveaux identiques aux versions PS3, PS2, Xbox 360, PSP et PC, Traveller’s ne pouvait décemment pas passer à côté des fonctions gyroscopiques de la Wiimote.

Mais, avant d’aborder cet aspect, parlons de l’aspect graphique, étonnamment réussi. L’ensemble ne rivalise bien sûr pas avec les textures HD des consoles de Microsoft et Sony, mais les couleurs sont belles, les textures propres et certains effets impressionnants. Ainsi, le passage mythique de la course poursuite dans la mine (« le temple maudit »), affichait des effets de lumières et textures de laves splendides et une profondeur de champ réelle. Alors que l’on a tendance à comparer la Wii à une Gamecube (souvent à raison), LEGO Indiana Jones est la preuve que l’on peut y créer autres choses que de gros pixels baveux.

Concernant la prise en main, l’ensemble reste classique, à quelques détails prêts. Indy et son compère se dirige au stick et effectue leurs mouvements au moyen des boutons. Traveller’s Tales a choisi d’éviter une maniabilité « 100% Wiimote », qui aurait forcément nuit à la prise en main. Ainsi, les mouvements de Wiimote serviront essentiellement à : utiliser le fouet, construire des objets et creuser dans le sol. Donnez un coup de télécommande en avant et Indy lancera son fouet, que ce soit pour désarmer ses ennemis ou s’accrocher à une prise. Agitez le nunchuk et la Wiimote, vous verrez alors votre personnage construire un objet en utilisant les pièces disponibles au sol.

Toutes ces actions sont exécutables en bougeant la télécommande, mais aussi d’une simple pression sur une touche. Ainsi, les joueurs fainéants pourront se contenter d’une prise en main classique.

La version Wii de LEGO Indiana Jones se veut donc très proche des autres versions et les quelques originalités instaurées pas l’utilisation de la Wiimote apportent, certes, une certaines fraîcheur, mais ne révolutionnera pas la prise en main du jeu. Le titre a, à la base, été pensé pour les machines « new gen » (Xbox 360 en tête), et Traveller’s Tales s’est ensuite attelé à l’adapter pour les autres platesformes. D’après les dires de LucasArts, Lego Starwars s’est mieux vendu sur Wii que sur les autres machines, il semble donc naturel que le studio porte une attention particulière à LEGO Indiana Jones Wii, qui saura certainement satisfaire les plus jeunes et les fans nostalgiques des aventures du Dr Jones.


Après ces quelques heures passées en compagnie de Traveller’s Tales, difficile de nier que le studio ne s’est pas appliqué dans la création de LEGO Indiana Jones. Une ambiance respectée, de l’humour, une prise en main immédiate, un gameplay maitrisé… Autant de critères positifs qui laissent entrevoir un jeu d’action efficace. Notre preview maison de la version Xbox 360 qui sera disponible la semaine prochaine, permettra, espérons le, de confirmer ces dires.

Note : retrouvez, à la suite de cette article, une galerie de photos des locaux de Traveller's Tales et une interview d'Andrew Bell, producteur assistant chez LucasArts.

-Visite du studio Traveller's Tales en images
-Interview d'Andrew Bell (LucasArts]
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