Dead to Rights : Retribution

On les plante dans la viande ! Le développeur qui nous a présenté son jeu nous place directement dans le quatrième niveau du jeu. A ce stade, Jack Slate est dans les vapes après un grave accident de métro. C’est donc dans les poils de Shadow que le joueur se retrouve pour venir en aide à son maître. L’occasion de découvrir le gameplay propre au canidé lorsqu’il est séparé de Slate. Shadow dispose de plusieurs postures. Il peut se déplacer de façon furtive, silencieuse, et ce faisant, son flair lui permet de détecter les ennemis en présence à travers les murs. En fonction de la couleur du spectre qui apparaît, le joueur sait si ses adversaires ignorent sa présence (ennemi bleu), s‘ils suspectent quelque chose (en jaune) ou s’ils vous ont repéré (en rouge). On peut ainsi se faufiler dans les rangs des truands pour les prendre à revers et les éliminer un à un en toute impunité.

Shadow saute à la gorge des plantons et leur arrache la carotide sans aucune pitié. Il peut même s’en prendre aux bijoux de famille des malfrats ! Une ablation sanglante qui laisse pour mort ces virils et musculeux méchants. Il peut ensuite transporter les corps à l’abri des regards pour ne pas donner l’alerte et, si le cœur lui en dit, les exterminer en s’acharnant sur les cadavres et répandre littéralement leur sang partout alentour. Amusant. Shadow peut également adopter une posture agressive. Là le chien baisse les oreilles, sort les crocs et fonce dans le tas ! En sprintant, l’animal est quasiment inarrêtable et renverse quiconque se met en travers de son chemin. Un ami fidèle, malin et puissant qui vient en aide à son humain de maître au besoin. Lorsqu’il est accompagné de Jack, le chien peut déloger les ennemis de leur couverture, rapporter des armes et uriner sur les ennemis morts. Un petit plus que l’assistance à su apprécier à sa juste valeur tout comme l’arrachage de roubignoles.

Une fois que l’on a rejoint Jack, le joueur reprend son rôle d’humain armé jusqu’aux dents. Le héros peut se servir de n’importe quelle arme prise sur son adversaire. Mitrailleuses, pistolets en tous genres, fusils à pompe, fusils sniper, lance-roquette. Notre Jack Slate dispose de toute la panoplie du parfait petit soldat. Il est également expert en arts martiaux et Volatile Games a peaufiné son système de combat pour le rendre intéressant. Le personnage central peut ainsi distribuer pains et coups de tatane à 360 degrés. D’où que vienne l’adversaire, on peut lui envoyer le coup souhaité dans la bonne direction même si l’on tient déjà en otage un autre gugusse. Le système de chope est lui aussi élaboré avec diverses possibilités une fois qu’on a dans les bras un vilain. Il peut servir de bouclier humain pour encaisser le plomb à notre place mais aussi de projectile. Envoyer valser 80kg de viande dans un escalier bondé s’avère par exemple des plus efficace.

Les développeurs souhaitant voir leur travail utilisé dans son entier, la difficulté est au rendez-vous. Dead to Rights : Retribution est présenté comme un jeu d’action hardcore aux possibilités multiples. Une bonne maîtrise des héros et de leurs capacités est donc indispensable au bon déroulement de vos aventures. Pour le petit bout de niveau que nous avons parcouru, le développeur a enclenché le God Mode (invincibilité) sinon on y serait encore ! On nous assure que ce niveau de difficulté est encore en cours de réglage et on l’espère. En facile, le challenge est quasi impossible à relever... Quelques bugs traînent encore ça et là comme un événement en jeu qui ne se déclenche pas, le système de couverture à fignoler (même s’il se révèle déjà efficace avec ses icônes très claires pour changer de planque) et bien sûr des artefacts graphiques qui doivent disparaître. Reste que l’expérience c’est révélée concluante avec un jeu violent, gore à souhait, drôle et pas facile qui pourrait ravir les fans d’action pure et dure l’année prochaine sur PS3 et Xbox 360.