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Le créateur de Pac-Man met les développeurs en garde contre leur soif de profit
S'exprimant au sujet du profit comme critère premier dans la création des jeux vidéos, Toru Iwatani appelle l'industrie à se donner un meilleur ordre de priorité.
Plus que jamais attentif au cours que prend l'industrie ces derniers temps, le créateur de Pac-Man Toru Iwatani est inquiet. « Si les créateurs ne se concentrent pas sur la réalisation dont on se souviendra encore dans 10 ans », et continuent de ne chercher qu'à « maximiser le profit », l'industrie pourrait bien « perdre tout son public » prophétise-t-il dans une interview accordée à Game Developer.
Quelle tendance l'a motivé à sonner l'alarme ? « Depuis le début de l'année dernière, on a vu arriver un flot de jeux très simples sur iPhone et sur les réseaux sociaux[...]. Il s'agit de jeux basiques, je veux dire par là, simple à créer et à reproduire à la douzaine. » Il poursuit en donnant un début de réponse à la crise qui plane sur le jeu vidéo comme une épée de Damoclès : « Selon moi, il faut réfléchir davantage à la façon dont les jeux se présentent à l'utilisateur, et à ce qui peut les rendre plus amusants. Seul un processus créatif profondément réfléchi permettra de réaliser des jeux aimés et marquant plus longuement les esprits. »
Si la remarque résonne forcément dans nos cœurs de joueurs, force est de constater que l'industrie marche au pas du profit. A cet égard, ce qu'Iwatani préconise semble presque aussi révolutionnaire qu'empreint de bon sens : « Les développeurs devraient laisser ce genre de considérations au management, aux spécialistes de ce champ précis, et penser davantage aux jeux qui leur tiennent à cœur. » On le sait, les coûts de production bien souvent élevés font que le jeu vidéo ne peut par fonctionner comme pur art, ni les développeurs se suffire à eux même en artistes insulaires. Iwatani ne manque d'ailleurs pas de le relever : « Les développeurs créent une œuvre, les éditeurs créent un produit à partir de cette œuvre. »
Cela n'empêche pas les deux pôles de l'industrie de se retrouver en un produit unifié : « Les deux parties de l'équation doivent fonctionner », reconnait Iwatani. Seulement, « la création du "produit" ne devrait jamais concerner les développeurs », fustige-t-il finalement, appelant à un game-design « infusant une âme dans chaque jeu ». On se joint à sa voix sans réserve.
Quelle tendance l'a motivé à sonner l'alarme ? « Depuis le début de l'année dernière, on a vu arriver un flot de jeux très simples sur iPhone et sur les réseaux sociaux[...]. Il s'agit de jeux basiques, je veux dire par là, simple à créer et à reproduire à la douzaine. » Il poursuit en donnant un début de réponse à la crise qui plane sur le jeu vidéo comme une épée de Damoclès : « Selon moi, il faut réfléchir davantage à la façon dont les jeux se présentent à l'utilisateur, et à ce qui peut les rendre plus amusants. Seul un processus créatif profondément réfléchi permettra de réaliser des jeux aimés et marquant plus longuement les esprits. »
Si la remarque résonne forcément dans nos cœurs de joueurs, force est de constater que l'industrie marche au pas du profit. A cet égard, ce qu'Iwatani préconise semble presque aussi révolutionnaire qu'empreint de bon sens : « Les développeurs devraient laisser ce genre de considérations au management, aux spécialistes de ce champ précis, et penser davantage aux jeux qui leur tiennent à cœur. » On le sait, les coûts de production bien souvent élevés font que le jeu vidéo ne peut par fonctionner comme pur art, ni les développeurs se suffire à eux même en artistes insulaires. Iwatani ne manque d'ailleurs pas de le relever : « Les développeurs créent une œuvre, les éditeurs créent un produit à partir de cette œuvre. »
Cela n'empêche pas les deux pôles de l'industrie de se retrouver en un produit unifié : « Les deux parties de l'équation doivent fonctionner », reconnait Iwatani. Seulement, « la création du "produit" ne devrait jamais concerner les développeurs », fustige-t-il finalement, appelant à un game-design « infusant une âme dans chaque jeu ». On se joint à sa voix sans réserve.
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