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Les nouveaux Crash et Spyro en preview
L'IDEF a été pour nous l'occasion de rendre visite à Vivendi, l'un des éditeurs les mieux armés cette année pour répondre aux attentes de la presse, relativement mise à l'écart par la plupart des exposants. Avec Crash Génération Mutant, La Legende de Spyro : Naissance d'un Dragon et 50 Cent : Blood On The Sand le géant français avait ainsi de quoi épancher, au moins un court moment, notre soif de nouveautés. Si le dernier a déjà fait l'objet d'une preview dans nos colonnes (disponible ici), les nouvelles aventures des deux vedettes de la plateforme que sont Spyro et Crash avaient quelques petits secrets à nous révéler. Premières impressions au terme d'une présentation à huis-clos sur Xbox 360.
Moins d'un an après ses dernières aventures, le bondissant héros autrefois figure de proue de Naughty Dog fera donc bientôt son retour avec la suite directe de Crash Of The Titans. Toujours développé par Radical Entertainment, ce nouveau volet reprendra donc à son compte l'élément clef de son prédécesseur à savoir la possession de monstres afin d'user de leurs capacités. Du déjà vu, mais heureusement là n'était pas le le sujet de la présentation qui nous a été faite de ce nouvel épisode. Car cet opus aura le bon goût de mettre la castagne en retrait pour donner à nouveau la primauté à la plateforme ! Un retour aux sources que les fans de la première heure accueilleront certainement avec enthousiasme. Nous avons ainsi découvert quelques séquences dans la plus pure tradition du genre. Sans révolutionner quoique ce soit ou apporter la moindre petite once d'originalité, ces quelques passages aériens font tout de même plaisir à voir en apportant de nouveau un peu de verticalité et quelques frissons acrophobes. Nous avons tout de même noté l'ajout de nouveaux mouvements comme la possibilité de de s'agripper à certaines parois lorsque le jeu l'exige (pas foncièrement original en soi, mais cela diversifiera quelque peu l'aventure) ou encore de se réfugier sous terre via des passages prévus à cet effet. Notre Bandicoot pourra ainsi se prendre pour une taupe et collecter le double d'orbes que sur la terre ferme. Bref, pour peu qu'il représente effectivement l'essentiel de ce que nous proposera ce Crash Génération Mutant, ce retour aux sources devrait faire respirer cette licence empêtrée dans ses vieilles habitudes.
Toutefois, si la plateforme sera à l'honneur, Crash Génération Mutant n'en oubliera pas pour autant les choix de game-design entrepris depuis plusieurs épisodes. Nous retrouverons donc une dimension action bien présente. Dans un environnement semi-ouvert, Crash pourra obtenir des objectifs à réaliser auprès des NPC le peuplant. De là, il devra ensuite s'acheminer vers le lieu désigné par sa mission et se défaire de quelques ennemis en usant des ses traditionnelles attaques (saut, tourbillon, coups). L'occasion de retrouver le style toujours aussi élastique et enjoué du Bandicoot, mais aussi l'humour omniprésent distillé par des dialogues à la fois bien écrits et joués avec bonheur. On notera enfin un style visuel dans la stricte continuité du précédent opus, flirtant entre 3D classique et cell-shading. Le jeu affiche ainsi une palette de couleur aux tons pastels du plus bel effet et une modélisation des personnages et décors qui, si elle joue la carte de la simplicité, s'avère cohérente avec le parti pris esthétique très cartoon retenu par les équipes de Radical Entertainment. Bref, au terme d'un petit quart d'heure de présentation, Crash Génération Mutant promet quelque jolies chose sans pour autant prendre le moindre risque. Nous devrions donc découvrir une production de belle tenue, certes totalement inoffensive, mais néanmoins mouvementée et rigolote. Et c'est déjà pas mal ...
Ndlr : à noter que les captures de Crash Bandicoot : Mind Over Mutant illustrant cette page ne font pas du tout honneur à la réalité du jeu.
Après la débâcle The Legend of Spyro : The Eternal Night, à l'époque confiée à Krome Studios, c'est au tour d'Etranges Libellules de reprendre le flambeau en donnant au petit dragon une nouvelle aventure digne de sa longue lignée. Un challenge de taille pour ce modeste mais créatif studio puisque La Legende de Spyro : Naissance d'un Dragon doit impérativement relancer la série sur de nouvelles bases. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la volonté de changement est ici manifeste. Première nouveauté, et pas des moindres, Spyro passe enfin à l'adolescence ! Plus massif et élancé, notre jeune dragon n'a pas évolué que d'aspect puisqu'il peut désormais (« Enfin ! » diront certains) voler librement ! Concrètement cette possibilité tant attendue prendra toute son ampleur dans certains environnements ouverts où le joueur pourra se balader à sa guise. Toutefois une telle liberté de mouvements n'est-elle pas en totale contradiction avec le concept même du jeu de plateformes ? Certes, mais contrairement à Crash Bandicoot qui tend à se rapprocher de la plateforme, Spyro continue son évolution et s'éloigne toujours plus du genre qui l'a vu naître.
Une nouvelle orientation très beat the all !
Bonne ou mauvaise chose, nous le saurons bien assez tôt, mais force est de reconnaître que la relative maturité introduite par l'épisode précédent tend ici à se radicaliser. S'il n'y avait que la morphologie de Spyro, mais non, car cet énième volet prend un tournant résolumment Beat them all ! Si la plateforme n'est pas totalement évacuée, la présentation à laquelle nous avons pu assister mettait clairement l'accent sur les combats. Des combats que nous ne livrerons pas seuls puisque Cinder, autrefois l'ennemie jurée de Spyro, accompagne désormais ce dernier et prendra part aux affrontements (comme au reste de l'aventure d'ailleurs). Chacun des deux comparses dispose ainsi de quatre souffles qu'il sera possible de faire évoluer à mesure de notre progression dans le jeu. Chacun de ces souffles jouit de caractéristiques diverses (que nous n'avons pu malheureusement entrevoir) et gagnera donc peu à peu en puissance. Mais ce n'est pas tout, puisque les deux dragons pourront également attaquer de concert au cours de fury combinées. Oui cela peut paraître particulièrement bourrin, mais la volonté affichée par Vivendi est de proposer un contenu résolument tourné vers l'action.
Enfin ! Spyro vole !
En témoigne d'ailleurs le premier boss dont nous avons pu faire la connaissance. Un géant de pierre et de lave rappelant furieusement les titanesques créatures affrontées par Kratos dans la série des God Of War. L'inspiration du titre de David Jaffe est d'ailleurs évidente, Spyro et son acolyte Cinder enchaînant les combos, au sol comme dans les airs. La dimension plateforme propre à la série n'a pour autant pas été complètement oubliée, puisque les innombrables affrontements jalonnant la progression de nos deux héros seront tout de même entrecoupés de quelques rappels au genre et autres énigmes. Ces dernières nécessiteront parfois une bonne dose de coopération, à l'instar des combats. Une bonne raison d'inviter un ami à prendre le contrôle de Cinder pour profiter à fond de ce que nous proposera ce nouvel épisode. A noter tout de même qu'à deux joueurs, les balades à grands battements d'ails seront limitées : enchaînés l'un à l'autre par un lien maléfique, Spyro et Cinder ne pourront pas s'éloigner à trop grande distance (ce qui évitera ainsi à la console de devoir gérer un écran splitté). Reste que cette dernière ne devrait pas être bousculée outre mesure puisque la réalisation du titre, si elle s'annonce chaleureuse et colorée, ne devrait pas atteindre des sommets de complexité. A l'instar du Crash Génération Mutant de Radical Entertainment, La Legende de Spyro : Naissance d'un Dragon joue plutôt la carte de la simplicité et du chatoiement, même si on saluera un indéniable effort pour faire coïncider renouveau de la série et inscription de cette dernière dans les standards graphiques actuels, une gageure pour une aventure de Spyro. Bref, alors que l'orientation sombre et plus mature adoptée par Krome Studios sur le précédent opus pouvait déplaire, les équipes d'Etranges Libellules n'en ont pas pour autant décidé de faire machine arrière. Le défi sera donc de poursuivre sur la même voie tout en remaniant le gameplay en profondeur. Et de ce point de vue, cette première démonstration s'est révélée encourageante. A confirmer donc.
Un bandit coûte combien déjà ?
Toutefois, si la plateforme sera à l'honneur, Crash Génération Mutant n'en oubliera pas pour autant les choix de game-design entrepris depuis plusieurs épisodes. Nous retrouverons donc une dimension action bien présente. Dans un environnement semi-ouvert, Crash pourra obtenir des objectifs à réaliser auprès des NPC le peuplant. De là, il devra ensuite s'acheminer vers le lieu désigné par sa mission et se défaire de quelques ennemis en usant des ses traditionnelles attaques (saut, tourbillon, coups). L'occasion de retrouver le style toujours aussi élastique et enjoué du Bandicoot, mais aussi l'humour omniprésent distillé par des dialogues à la fois bien écrits et joués avec bonheur. On notera enfin un style visuel dans la stricte continuité du précédent opus, flirtant entre 3D classique et cell-shading. Le jeu affiche ainsi une palette de couleur aux tons pastels du plus bel effet et une modélisation des personnages et décors qui, si elle joue la carte de la simplicité, s'avère cohérente avec le parti pris esthétique très cartoon retenu par les équipes de Radical Entertainment. Bref, au terme d'un petit quart d'heure de présentation, Crash Génération Mutant promet quelque jolies chose sans pour autant prendre le moindre risque. Nous devrions donc découvrir une production de belle tenue, certes totalement inoffensive, mais néanmoins mouvementée et rigolote. Et c'est déjà pas mal ...
Ndlr : à noter que les captures de Crash Bandicoot : Mind Over Mutant illustrant cette page ne font pas du tout honneur à la réalité du jeu.
Vidéo #1 - Trailer
Vidéo #1 - Trailer
Spyro sans Fantasio mais avec Cinder
Une nouvelle orientation très beat the all !
Bonne ou mauvaise chose, nous le saurons bien assez tôt, mais force est de reconnaître que la relative maturité introduite par l'épisode précédent tend ici à se radicaliser. S'il n'y avait que la morphologie de Spyro, mais non, car cet énième volet prend un tournant résolumment Beat them all ! Si la plateforme n'est pas totalement évacuée, la présentation à laquelle nous avons pu assister mettait clairement l'accent sur les combats. Des combats que nous ne livrerons pas seuls puisque Cinder, autrefois l'ennemie jurée de Spyro, accompagne désormais ce dernier et prendra part aux affrontements (comme au reste de l'aventure d'ailleurs). Chacun des deux comparses dispose ainsi de quatre souffles qu'il sera possible de faire évoluer à mesure de notre progression dans le jeu. Chacun de ces souffles jouit de caractéristiques diverses (que nous n'avons pu malheureusement entrevoir) et gagnera donc peu à peu en puissance. Mais ce n'est pas tout, puisque les deux dragons pourront également attaquer de concert au cours de fury combinées. Oui cela peut paraître particulièrement bourrin, mais la volonté affichée par Vivendi est de proposer un contenu résolument tourné vers l'action.
Enfin ! Spyro vole !
En témoigne d'ailleurs le premier boss dont nous avons pu faire la connaissance. Un géant de pierre et de lave rappelant furieusement les titanesques créatures affrontées par Kratos dans la série des God Of War. L'inspiration du titre de David Jaffe est d'ailleurs évidente, Spyro et son acolyte Cinder enchaînant les combos, au sol comme dans les airs. La dimension plateforme propre à la série n'a pour autant pas été complètement oubliée, puisque les innombrables affrontements jalonnant la progression de nos deux héros seront tout de même entrecoupés de quelques rappels au genre et autres énigmes. Ces dernières nécessiteront parfois une bonne dose de coopération, à l'instar des combats. Une bonne raison d'inviter un ami à prendre le contrôle de Cinder pour profiter à fond de ce que nous proposera ce nouvel épisode. A noter tout de même qu'à deux joueurs, les balades à grands battements d'ails seront limitées : enchaînés l'un à l'autre par un lien maléfique, Spyro et Cinder ne pourront pas s'éloigner à trop grande distance (ce qui évitera ainsi à la console de devoir gérer un écran splitté). Reste que cette dernière ne devrait pas être bousculée outre mesure puisque la réalisation du titre, si elle s'annonce chaleureuse et colorée, ne devrait pas atteindre des sommets de complexité. A l'instar du Crash Génération Mutant de Radical Entertainment, La Legende de Spyro : Naissance d'un Dragon joue plutôt la carte de la simplicité et du chatoiement, même si on saluera un indéniable effort pour faire coïncider renouveau de la série et inscription de cette dernière dans les standards graphiques actuels, une gageure pour une aventure de Spyro. Bref, alors que l'orientation sombre et plus mature adoptée par Krome Studios sur le précédent opus pouvait déplaire, les équipes d'Etranges Libellules n'en ont pas pour autant décidé de faire machine arrière. Le défi sera donc de poursuivre sur la même voie tout en remaniant le gameplay en profondeur. Et de ce point de vue, cette première démonstration s'est révélée encourageante. A confirmer donc.
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