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Publiée le 30/01/2009 à 00:01, par NatasFH

Batman : Arkham Asylum

Rares sont les jeux de super-héros à avoir marqué les esprits. Rocksteady et Eidos sont bien décidés à changer la donne avec Batman : Arkham Asylum. Un titre qui prend comme base le personnage seul sans s’appuyer sur aucun modèle de film ou de BD préexistant. Une adaptation non officielle qui nous embarque pour une visite guidée d’un asile aux pensionnaires hauts en couleurs.

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Le Joker. Une fois encore source des problèmes de l'homme masqué.
On ne se risquera pas à placer ce Batman dans la chronologie de ses longues aventures comme nous ne ferons aucun amalgame entre ce jeu et le dernier film (The Dark Knight). Arkham Asylum s’offre son propre scénario original. Nous endossons la cape de Bruce Wayne alors que sa carrière bat son plein. L’asile d’Arkham, lieu dans lequel les autorités ont coutume d’enfermer les super méchants notoirement cinglés, se profile à l’horizon. Batman emmène son plus emblématique ennemi vers sa geôle au volant de sa batmobile. A l’arrivée, des gardiens se chargent de passer les fers au clown psychopathe et le placent sous bonne garde. Quatre hommes armés de mitrailleuses ne sont pas de trop pour surveiller l’imprévisible sadique. Pourtant, notre héros est titillé par un pressentiment étrange. Il décide donc de suivre le cortège jusqu’au nouveau domicile du Joker.

Bien évidemment, l’infâme ricaneur a effectivement un plan qu’il ne tarde pas à mettre à exécution. Il profite de la confusion créée par son coup d’éclat pour libérer tous les résidents et les lancer à la poursuite de l’homme tout de latex noir vêtu, responsable de leur incarcération. C’est ici que le joueur entre en jeu et doit, vous l’aurez deviné, remettre tout ce petit monde au frais tout en prenant soin de lui et des otages. Un programme chargé pour notre homme qui va se frayer un passage dans l’inquiétante bâtisse à coups de pieds et de poings bien sentis. Les deux points forts visibles immédiatement du soft d’Eidos sont sans contestes les combats et l’ambiance du jeu. Une atmosphère adulte, sombre, suintante et suffocante à réserver à un public averti. L’Unreal Engine 3 fait, une fois encore, des merveilles et nous offre des graphismes fins, léchés, aux textures froides et réalistes comme le veulent le décor et l’atmosphère. La version qui nous a été présentée est loin d’être finalisée – le jeu devrait voir le jour au second semestre 2009 – et pourtant le jeu ne souffrait aucun bug graphique et seuls manquaient quelques bruitages et doublages d’ambiance. Des doublages assurés par quelques grands noms comme Mark Hamill – Luke Skywalker en son temps – qui jouera le Joker. Une atmosphère assurée, mais cela va-t-il suffire pour faire d’Arkham Asylum un bon titre ?

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Batman a toujours la classe lorsqu'il étale un vilain !
Passons maintenant à l’action et voyons ce que Batman est capable de réaliser dans le titre de Rocksteady. Bruce Wayne, musclé comme une icône gay pour l’occasion, ne manque pas une occasion d’étaler ses capacités en combat rapproché et son agilité dans les hauteurs. Arkham Asylum se veut non-linéaire et offre pour cela de multiples recoins et passages secrets qui ne seront accessibles qu’à un certain moment du jeu (lorsque Batman disposera de la bonne habileté). Le crochet est, lui aussi, un moyen de visiter les niveaux dans leurs moindres recoins et, peut-être, de permettre plusieurs approches d’une même scène. Un crochet qui autorise le défenseur de Gotham d’atteindre rapidement et silencieusement l’altitude qu’il affectionne tant. Ceci lui ouvre les portes de multiples moyens de pression sur ses adversaires. En se postant sur une corniche ou une gargouille, il pourra fondre sur le malheureux, toutes ailes dehors, pour le neutraliser. Ou encore se placer juste au-dessus d’un garde pour se placer la tête en bas et attacher sa cible dans la même inconfortable position. La maniabilité nous a semblé simple et efficace, même entouré de plusieurs criminels (bien que nous n’ayons pas pu prendre le jeu en main). Le démonstrateur alternait les touches de frappe et de contre tout en dirigeant le stick analogique gauche dans la direction de l’ennemi qu’il souhaite atteindre. Ceci dans le but d’augmenter un multiplicateur de points d’XP. Des points qui, par la suite, permettront au héros de s’offrir de nouvelles capacités utiles comme la discrétion et des gadgets supplémentaires.

Batman dispose également d’un Mode Détective, comme les fans purs et durs l’ont réclamé. En fin limier, Batman est capable de déceler des objets utiles, la présence d’alliés et d’ennemis ainsi que l’état de santé des personnes présentes dans la pièce. En activant ce mode, la vue bascule alors dans une sorte de Rayon X laissant apparaître en surbrillance les éléments importants des lieux. Pratique pour repérer un endroit surélevé ou observer ses ennemis avant d’attaquer. Ce qui ne sera utile que si vous parvenez à rester tapis dans l’ombre. La discrétion sera de mise et un garde assommé ou mort mettra la puce à l’oreille de ses collègues. Ils changeront alors d’attitude, de stratégie et de trajet de ronde. Une IA réactive que nous observerons de plus près lors du test. Batman peut enfin faire usage du bien nommé Mode Prédateur. Une autre capacité qui permet au joueur de voir à travers les yeux de sa victime avant et pendant son exécution stylisée, le tout au ralenti bien souvent. Le casting, enfin, ne manquera pas de têtes connues et de nouvelles à éclater aux côtés du Joker : Harley Quinn, Killer Croc, Szasz et Ridler (alias E.Nigma).

Rocksteady et Eidos pourraient réussir à offrir un jeu de qualité à Batman avec des arguments comme des graphismes travaillés, un gameplay accessible et fouillé, une fidélité au personnage d’origine jamais vue et enfin de grands noms dans les équipes et le jeu lui-même. A vérifier cet été si rien ne vient retarder le développement de Batman : Arkham Asylum.
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