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Publiée le 02/12/2010 à 00:12, par Yse

Présentation de L.A. Noire

Si l’on m’avait dit que les locaux français du prestigieux Rockstar se situaient au fin fond de Palaiseau, je ne l’aurai pas cru. C’est pourtant le cas et autant vous dire que l’invitation de l’éditeur semblait se présenter comme un défi, que nous devrions relever pour espérer assister à notre première démo hands-off (on n’y a pas joué !) de L.A. Noire. Mission accomplie malgré le blizzard, nous voici confortablement posés pour vérifier si le dernier titre de Rockstar est prêt à tenir ses promesses dans le futur.

L.A. Noire, Paris BlancheRetour au sommaire
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On peut manipuler les preuves sous tous les angles de vue
Si certains ont tout oublié de L.A. Noire depuis son annonce à l’E3 2006, voici de quoi rafraichir votre mémoire. Le joueur incarne Cole Phelps, héros de guerre décoré reconverti en inspecteur de police dans le cadre d’une Los Angeles d’après-guerre (fin des années 40). Pas d’excentricités pour ce titre très sobre, notre rôle consiste juste à mener des enquêtes, interroger des témoins, inspecter des preuves et des scènes de crime. On aura bien entendu le droit à quelques courses poursuites et filatures, des gunfights et des bastons à mains nues, mais si ces aspects ne font pas la force majeure, ils contribuent pleinement à rythmer l’aventure pour une montée en puissance bien dosée.

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L.A. Noire cible un public relativement mature
Mais attelons-nous d’abord sur LE truc révolutionnaire que nous proposera L.A. Noire. Motion scan, ça vous parle ? Il s’agit d’un procédé de capture des expressions faciales des acteurs, un motion capture appliqué au visage en quelques sortes. Le résultat se traduit par des expressions faciales d’un réalisme époustouflant. Pour le peu qu’on en a vu, on se serait cru devant un bon vieux polar à l’ancienne avec de véritables acteurs. Les personnages transpirent cette sensation de vie par tous les pores. Conséquence à cela : on n’a presque pas eu à se plaindre de ne pas avoir pu y jouer. Maintenant, imaginez les possibilités offertes par ce nouvel aspect de réalisme dans un jeu d’enquêtes où un visage ou un tic peuvent en dire plus long que des beaux mots ?

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Des visages très expressifs même figés
Quoi de mieux pour illustrer ces propos qu’une petite enquête appelée « The Fallen Idol ». On a retrouve une voiture plantée dans un panneau publicitaire, une voiture qui aurait du en toute logique tomber d’un précipice et tuer ses occupants. Dedans, une actrice anciennement très connue et une jeunette rêvant de percer dans le cinéma. Après inspection de la voiture et des quelques éléments mis à notre disposition, on part interroger la vieille peau. On lui demande tant bien que mal sa version des faits (elle a été droguée au préalable). Puis apparaît une fenêtre de choix. On pourra donc la croire, pour l’amadouer, douter de ses propos puis chercher à l’intimider, ou tout simplement accabler l’interlocuteur en lui présentant des preuves. Comment ? Ici pas d’inventaire, juste un carnet de flic qui sera votre plus précieux atout. En le sortant, vous pourrez y retrouver les profils de tous les personnages rencontrés, les discussions que vous avez eues avec eux, ou encore la liste des preuves à présenter et des questions préparées à l’avance pour l’interrogatoire des suspects. Et là on se demande : que se passe-t-il si on ne choisi pas la bonne option de réponse (croire/douter/accuser) ? Si l’on n’a pas eu l’occasion de vérifier les conséquences d’une erreur lors de cette démo hands-off, on nous apprend toutefois qu’une enquête peut être résolue de bien des manières différentes. Et ça fait du bien de savoir qu’on ne se retrouve pas dans un pseudo Point’n’click lambda où un seul chemin s’ouvre à nous.

Soyez sincère, soyez bref, restez assisRetour au sommaire
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Le jeu reste très fidèle à la L.A. d'après-guerre
Cependant, n’oublions pas que nous sommes dans un jeu classé bac-à-sable, un GTA-like en termes barbares. Qu’en est-il de ce choix permettant une totale liberté ? Pour l’instant, nous n’avons pas vraiment pu nous faire une idée du potentiel de cette Los Angeles, même si on n’a pas constaté qu’elle est d’une taille généreuse et fidèle à son architecture des années 40. L’enquête nous a d’ailleurs imposée de nous rendre dans des lieux précis, indiqués sur la carte. Mais on reste confiants, surtout après avoir constaté que plusieurs échoppes de rue proposaient un espace sans chargement et un intérieur plein de vie. Après tout, même si c’est la Team Bondi qui est en charge du développement, il n y a pas de soucis à se faire quant à l’aspect bac-à-sable d’un soft sous la tutelle de Rockstar, qui a plus ou moins démocratisé ce style de jeu depuis le premier GTA (1997).

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Vous serez toujours accompagné d'un fidèle coéquipier
Bon et dans tout ça, est-ce que L.A. Noire a de la gueule ? Que dire si ce n’est que la version présentée en cette neigeuse après-midi n’était pas encore très finie. Le jeu reste pourtant très beau, particulièrement au niveau des personnages, de leurs fringues et bien entendu de leurs visages modélisés et articulés d’une main de maitre. En ce qui concerne les bagnoles, on est bien à la fin des années 1940, et on retrouve des modèles assez similaires (dans le genre des Nash 600 et des Allstate A-230 Sedan) quoique bien modélisés et sujets à une gestion des dégâts bien prise en compte. Dans l’ensemble, ça semble propre, le tout avec une profondeur de champ honorable. Il faudra malgré tout attendre la version finale pour se prononcer, mais là aussi, inutile de s’inquiéter quand on a déjà pu constater la qualité d’un GTA 4 par exemple.

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Sombre, délavé, mais tellement prometteur
Comme prévu, L.A. Noire s’annonce très prometteur. La Team Bondi a su maitriser cette nouvelle technologie qu’est le Motion scan, et l’a introduit d’une main de maitre dans son soft qui annonce peut-être une nouvelle ère de jeux vidéo ultra réalistes. Notre seul regret à l’issue de cette démo, c’est de ne pas avoir pu poser nos grosses mains velues dessus. De votre côté, il faudra attendre le printemps 2011 pour voir apparaître le très sympathique L.A. Noire sur vos Xbox 360 et PS3 (toutes nos condoléances aux pécéistes).
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