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Publiée le 26/02/2010 à 00:02, par Zick

Présentation de Metro 2033

THQ nous a proposé de venir jouer pour la première fois à Metro 2033. Un nouveau FPS venu de l’Est, développé par des anciens de S.T.A.L.K.E.R., se déroulant dans un monde post-apocalyptique. Et nos premières impressions sont plutôt bonnes.

Lilith dans le métroRetour au sommaire
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Metro 2033 se déroule donc dans un futur proche (en 2033, comme nos plus perspicaces lecteurs l’auront remarqué), 20 ans après un cataclysme ayant obligé les hommes à se réfugier sous terre. Le joueur va incarner Artyom, un jeune Russe né après cette mystérieuse apocalypse et qui n’a jamais mis le nez dehors. Pour le moment, on ne sait pas vraiment comment notre héros va se retrouver impliqué dans les évènements de Metro 2033, mais il va vite être amené à sauver l’humanité d’un grand péril.

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C'est beau et extrêmement bien animé, mais on ne peut pas interagir avec eux...
Et, croyez-le ou non, le sauvetage de la race humaine va se passer essentiellement dans les tortueux dédales de tunnels et de couloirs du métro Moscovite. Depuis la catastrophe, l’air extérieur est devenu irrespirable. Les survivants, retenus dans les sols, se sont regroupés en communautés et ont rétabli un semblant de société. Evidemment, comme tout bon titre post-apo qui se respecte, la vie dans les bas-fonds de la Russie est dure. La monnaie, tout d’abord, n’est plus basée sur le rouble, mais sur les munitions. Ca a son importance. Deuxième chose, il va falloir faire attention à ne pas se faire pigeonner par le tout venant. J’ai pu voir par exemple, un joueur qui a décidé de suivre une prostituée lui proposant de passer un moment de détente dans sa cabine. Elle demande alors au héros de fermer les yeux et de profiter. Au moment même où il abat ses paupières, un mec planqué derrière la porte lui flanque un bon coup sur la nuque et le dépouille de ses précieuses munitions. Bienvenue dans le futur !

Le premier jeu dans lequel on shoote avec son pognonRetour au sommaire
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Mais passons plutôt au gameplay. Metro 2033 nous a été présenté comme un FPS-Survival Horror. C’est on ne peut plus exact. Pour faire simple, il semble que la catastrophe de 2013 a permis à des démons et autres bestioles pas très catholiques d’émerger à la surface de la Terre. Et de la grosse bestiole, on va en dézinguer beaucoup, et particulièrement dans le noir. A ces nombreux monstres s’ajoutent aussi des bandits et beaucoup d’autres hommes de diverses factions. L’aspect survival-horror du titre provient de deux choses. La première, c’est l’obscurité permanente des tunnels de Metro (vous pensez vraiment que les centrales électriques tournent encore après l’apocalypse vous ?). Elles permettent aux monstres et aux bandits de se planquer et de vous harasser. Et à ce titre, il faut bien admettre que l’IA nous a bluffé. A l’instar de ce chien mutant qui profitait systématiquement du rechargement de mon arme pour m’attaquer une fois dans le dos et partir se planquer immédiatement dans un endroit sombre. La deuxième chose, c’est le système économique mis en place par les développeurs. On en parlait plus haut, l’économie de Metro 2033 est basée sur les munitions. Il va donc falloir faire des choix. Est-ce que j’économise mes munitions pour m’acheter une meilleure arme ? Est-ce que je les garde en prévision des futurs combats ? Un système intéressant sur le papier dont il faudra vérifier l’équilibre plus longuement une fois le jeu en main.

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D’autant plus que les facteurs de survie ne se limitent pas uniquement aux ennemis. L’environnement est également à prendre en compte, puisque certaines zones, extérieures comme intérieures, sont irrespirables. Il faut donc enfiler un masque à gaz pour pouvoir avancer. Un masque coûteux, puisqu’il faut régulièrement acheter des filtres et le faire réparer, des impacts apparaissant sur sa vitre après chaque combat. Les munitions, encore elles, ont intérêt à être nombreuses pour espérer survivre… Sachez toutefois que pour les économiser, il est possible de se la jouer infiltration, en tirant sur les sources de lumières pour esquiver les différents ennemis. Dernière précision sur le gameplay, aussi post-apo qu’il soit, Metro 2033 n’est pas un FPS ouvert et libre, comme peut l’être S.T.A.L.K.E.R. Le déroulement de l’aventure est linéaire, avec peu d’embranchements et de nombreux scripts (souvent foireux d’ailleurs dans la version que nous avons pu tester). Une orientation plus grand public qui n’est finalement pas pour nous déplaire.

Pas de ticket ? 40 euros sur place ou 69 avec les frais de dossiers !Retour au sommaire
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Un rendu du jeu en Direct X 11
Au-delà de l’aspect survival-horror, 4A Games n’a pas oublié les éléments de base d’un bon FPS. A commencer par les graphismes, tout simplement sublimes. Ils ne sont d’ailleurs pas sans rappeler ceux de S.T.A.L.K.E.R., tant dans la gestion des lumières (époustouflantes) que dans la modélisation des visages et les animations des personnages. A ce titre sachez que Metro 2033 supportera Direct X 11 et sera compatible avec la techno 3D Vision de NVidia. Un travail d’orfèvre a également été fourni sur les armes, avec des animations de rechargement criantes de vérité. Et histoire de renforcer un peu plus l’immersion, le HUD extrêmement dépouillé du jeu n’affiche jamais le nombre de munitions présentes dans le chargeur. C’est au joueur de l’évaluer en vérifiant systématiquement le nombre de balles restantes dans son magasin. Classe.


Metro 2033 est prévu pour le 19 mars prochain sur Xbox 360 et PC uniquement. Et autant dire qu’en l’état, on a déjà hâte.
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