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Publiée le 28/05/2010 à 00:05, par Zick

Présentation de Call of Duty : Black Ops

Activision nous a invités à Londres pour découvrir l’intégralité de son line-up qui sera présenté à l’E3. Et au beau milieu de la grosse demi-douzaine de jeux, se trouvait l’un des blockbusters de la fin de l’année : Call of Duty : Black Ops, le septième épisode en date de la série. Nous avons pu voir deux niveaux du jeu et poser quelques questions à ses développeurs : Treyarch.

La guerre vue du cielRetour au sommaire
Activision nous a donc montré deux niveaux du prochain Call of Duty. Le premier niveau se passe en 1968 et débute d’une façon étrange. Le joueur se trouve sur une piste de décollage. En face de lui se tient un immense avion expérimental : le SR-71 BlackBird. Le pilote entre lentement dans la cabine et décolle. Coupure. Le jeu revient, mais cette fois-ci l’avion se trouve dans la stratosphère. On entre alors dans la peau du deuxième passager de l’avion, qui n’est autre qu’un opérateur radar. On comprend ce qu’il se passe vraiment lorsque c’est au joueur qu’il incombe de se servir du radar de l’appareil. Au sol se trouve une escouade de 4 hommes. Le radar est sommaire, on ne voit que leur silhouette en infrarouge, on ne sait pas vraiment où ils sont, ni à quoi ils ressemblent. Du ciel, il va falloir les renseigner sur les activités ennemies aux alentours et les diriger, un peu à la façon d’un STR. La séquence dure quelques minutes, le temps de les prévenir qu’une immense troupe s’approche de leur position. Puis la caméra zoome jusqu’à entrer dans l’un d’eux. Les 4 compères sont en fait des membres de Black Ops. Des barbouzes de la CIA envoyés en Sibérie sur une station radar Russe, pour récupérer des informations. La mission commence donc véritablement, dans la neige. Notre héros est camouflé, sous un buisson. A quelques pas de là, une patrouille de communistes avance dans la neige sans le remarquer. Une fois le contingent passé, la mission commence, en toute discrétion. Pour ce faire, le héros est armé d’une arbalète. Ho, pas une arbalète médiévale, non, une arbalète dotée d’une lunette de sniper dont le principal avantage est de tuer sans faire le moindre bruit. Et en avançant un peu plus dans le niveau, on s’aperçoit que c’est une arme très pratique : un coup, un mort, et ce, sans que ses compagnons ne s’en aperçoivent. La mission se déroule très facilement, jusqu’à tomber sur un premier campement gardé par une dizaine de gardes. C’est le moment d’en finir avec l’infiltration et de sortir le deuxième type de carreau utilisable sur l’arbalète. Ces carreaux contiennent une charge explosive à retardement. Le présentateur qui joue, utilise le zoom de l’arbalète pour savoir quelle sera sa première victime. Son choix se porte sur un garde entouré par trois autres militaires. Il tire alors son carreaux, le garde s’écroule devant les yeux de ses camarades. L’alarme est donnée, mais à peine a-t-elle retenti que l’explosion du carreau balaye les trois pauvres bougres à proximité de l’empalé. La suite se déroule dans la plus pure tradition de Call of Duty : explosions de toutes parts, grenades, cris des alliés et des ennemis, la pagaille habituelle.
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Et maintenant, l’apocalypseRetour au sommaire
La deuxième mission présentée se déroulait quant à elle au Vietnam, toujours à la fin des années 60. Intitulée Slaughterhouse, elle débute dans un Huey (les mêmes hélicoptères que dans Apocalypse Now) et se déroule dans les rues de Hue City. Ce n’est plus le même héros, il semble qu’il appartienne aux SOG de la CIA. Alors que le héros descend de l’hélico, en rappel, une roquette descend l’appareil et oblige le joueur à foncer dans une maison pour ne pas être embarqué par la chute brutale de son transport. A peine remis sur pied, mais accompagné d’un collègue, nous voilà bien vite avec un fusil à pompe dans les mains. Mais ce n’est pas n’importe quel fusil à pompe. Celui-ci est un Dragon Breath (littéralement : le souffle du dragon), un fusil à pompe doté de munitions incendiaires. Le premier Viet à passer devant le canon pour la démonstration a été enfoncé dans le mur et a pris feu. Le tout est rendu encore plus violent par le bruit énorme de l’explosion lors de l’impact. Impressionant. Cette mission comportait deux parties. Dans la première, il s’agissait simplement de sortir de l’immeuble en un seul morceau. Cela passait naturellement par moult combats contre des Viets assez réactifs et suffisamment finauds pour se mettre à couvert quand il le fallait. Les scripts, la marque de fabrique de la série, étaient bien entendu nombreux, avec des portes qui s’ouvraient à l’improviste, laissant échapper des gardes en feu, ou des ennemis qui surgissaient de partout alors que la situation semblait se calmer. D’un point de vue ambiance, il y a visiblement peu de soucis à se faire : le rythme est soutenu, les effets spéciaux sont toujours aussi beaux (et pour cause, il s’agit visiblement du même moteur graphique que Modern Warfare 2) et les animations sont toujours aussi impressionnantes. La deuxième partie de la mission était un grand classique. Une fois trouvé la sortie, on se retrouve au beau milieu de la ville, en plein combat. Très vite, on tombe sur un soldat blessé équipé d’une radio. Avec sa radio, il va donc falloir appeler un Huey en renfort pour mitrailler des bâtiments bourrés de Viet retranchés. Une fois l’hélico sur place, c’est la boucherie : armé de deux gatlings de chaque côté de son fuselage, la résistance communiste sort du bâtiment et tombe sous les balles du joueur. La mission se termine lorsqu’un tank américain (sur lequel est marqué « Bottom Feeder ») se fait descendre par un blindé chinois. Fin du niveau.
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Call of Duty Seal of Quality ?Retour au sommaire
Que retenir de cette courte présentation ? Déjà, que Treyarch a fait des efforts de mise en scène. Dans le premier niveau, voir monter le pilote dans l’avion apporte véritablement un plus en terme d’immersion. Difficile de se prononcer sur le level design, mais le rythme est soutenu, l’ambiance bien présente, bref tous les ingrédients d’un Call of Duty sont là. Il faudra ensuite vérifier le tout sur la longueur et manette en main. Du côté de l’armement, mis à part l’arbalète et le fusil à pompe, j’ai surtout vu des bonnes vieilles kalachnikov, de la grenade, un bullup et bien entendu du M4 bien américain. En discutant avec les développeurs, ceux-là nous ont affirmé que l’arsenal sera riche et surtout très inspiré des idées folles de l’armée américaine de la Guerre Froide. Armes expérimentale et matériel peu connu devraient être de la partie, même si pour le moment, les développeurs n’ont pas voulu lâcher beaucoup d’informations sur le sujet. Pour finir sur cette campagne solo, sachez que le scénario s’étalera durant la première partie de la Guerre Froide, entre la fin des années 40 et 1973. Treyarch nous a parlé d’une histoire profonde avec plusieurs personnages dont le destin est lié. Comprenez par là qu’il n’est pas question de partir sur un front pour revenir sur l’autre sans aucun liant scénaristique. Petit détail, et nouveauté dans la série, chacun des héros de Black Ops aura sa propre voix. De ce qu’on a entendu pour le VietNam, c’est surtout à base de fuck ! et de Take that !. Pour le cadre, les développeurs n’ont pas voulu en dire beaucoup. L’action se déroulera au Vietnam ou en Russie, naturellement, mais dans d’autres contrées encore non dévoilées. On devrait en apprendre un peu plus lors du prochain E3.
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Personnalisation, Customisation et… socialisationRetour au sommaire
Ce qu’il faut savoir pour la conception de Call of Duty : Black Ops, c’est que l’équipe de développement comprend actuellement 250 personnes et a été séparée en trois. L’une pour la campagne solo, l’une pour le mode coopératif et la dernière pour le mode multijoueur. On passe rapidement sur le mode coopératif, dont la seule information dévoilée est qu’il sera jouable jusqu’à 4 simultanément. Sur le mode multijoueurs, en revanche on en sait désormais un peu plus. Basé naturellement sur le mode multi des précédents Modern Warfare (classes modulables, aptitudes et équipement), les développeurs nous ont précisé qu’en plus du duo classique personnalisation/customisation, ils travaillaient sur l’aspect socialisation. Qu’est ce que cela signifie ? Nous allons inclure des aspects communautaires poussés dans le mode multijoueur nous répond l’un des développeur, sans en dévoiler davantage. Système de clan plus poussé ? Travail d’équipe un peu mieux récompensé ? Impossible de la savoir pour l’heure. Une bonne idée puisque cet aspect communautaire était jusqu’à présent le point le plus négligé de la série d’un mode multi toujours excellent dans les précédents épisodes. Au niveau de la version PC, les développeurs se sont montrés rassurants. Outre la confirmation de la présence de serveur dédiés (mais Treyarch n’a pas voulu dire avec quelle protection, à savoir le VAC de Valve ou Punkbuster), on sait également que la version PC accueillera plus de joueurs par parties que sur consoles (32 sur PC et 24 sur console). D’une manière générale, sur PC, il devrait y avoir les mêmes bases réseaux que le mode multijoueur de Call of Duty : World at War, ce qui est rassurant. Enfin, à la question : Un beta-test est-il prévu ? Les développeurs nous répondent avec un air de Normand : p’être bien que oui, p’être bien non.


Call of Duty : Black Ops est prévu pour le 9 novembre 2010 sur PC, Xbox 360 et PS3. L’attente va être longue.
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