Test de TxK : Tempest dans ta Vita
33 ans après le premier Tempest, Llamasoft remet le couvert avec le sympathique TxK sur Vita.
Jeff Minter est une sorte de freak informatique comme on n'en voit plus beaucoup : biberonné à la programmation dans les années 70, le développeur hirsute s’est bâti une solide réputation dans le milieu du shoot’em up avec des titres comme Centipede, Gridrunner et particulièrement Tempest 2000, l’un des meilleurs jeux du cuisant échec Atari Jaguar. Toujours sur la brèche créative et très enclin à l’expérimentation, le fondateur de Llamasoft revient aujourd’hui avec un remake assez sage de son Tempest sur Playstation Vita.
Space Giraffe, le précédent titre de Llamasoft, agrémentait le principe de Tempest d’atours visuels étonnants et d’ajouts de gameplay qui complexifiaient grandement les choses sur Xbox 360. TxK reprend quant à lui telle quelle la formule originale. Il s’agit d’éliminer tous les ennemis d’un niveau pour passer au suivant : ceux-ci viennent du fond de l’écran pour arriver au premier plan, suivant une structure en fil de fer qui change de forme à chaque stage. Au départ peu armé, votre vaisseau en forme de pince de crabe glane rapidement un meilleur arsenal, un drone bien pratique géré par l’IA ainsi qu’une capacité de saut fort utile pour éliminer les ennemis qui squattent le premier plan, une fois celui-ci atteint.
A chaque passage de niveau, la progression de l’armement est perdue, obligeant le joueur à redoubler d’attention pour triompher. Les formes deviennent de plus en plus folles, au point de vous faire perdre vos repères en inversant régulièrement les commandes (qui se limitent à gauche et droite). Avec sa centaine de niveaux, TxK assure sur le long terme malgré sa bonne difficulté. Llamasoft a prévu le coup en permettant aux joueurs Vita de recommencer là où ils s’étaient arrêtés – moyennant un malus de score – contrebalançant la frustration occasionnée par les nombreux échecs qui ne manqueront pas d’égayer la progression.



Niveau effets psychés, TxK ne fait pas semblant
Notons la présence de stages bonus entre chaque niveau normal : assez faciles, ceux-ci vous demandent de respecter une certaine trajectoire, en passant par exemple au centre d'anneaux qui défilent plus ou moins vite. L'occasion de poser un peu le rythme, puisqu'ici on ne peut pas perdre, mais aussi de glaner quelques points supplémentaires pour frimer sur les leaderboards. On pourra finalement regretter l'absence de multijoueur, en ad-hoc comme en ligne, puisque Tempest 2000 le proposait bien sur Jaguar. TxK est un plaisir que l'on ne partagera pas.
T'empeste le game overRetour au sommaire

Noise Pulse

Un revival sympathiqueRetour au sommaire
TxK est très lisible la plupart du temps, mais le goût prononcé de Jeff Minter pour les effets psychédéliques pourra à l’occasion troubler suffisamment votre vision pour causer la perte d’une vie, le Saint Graal du genre. Simple et chargé à la fois, le visuel de TxK colle évidemment à la bande-son électro, légèrement surannée, qui renvoie aux jeux d’arcade du temps d’avant. Les bruitages d'époque (les amateurs de Pitfall apprécieront) accompagnent vos mitraillages d'ennemis variés, des simples papillons du départ aux ennemis plus mobiles en passant par ceux qui électrifient la zone de jeu pendant quelques secondes : l'intérêt se renouvelle en permanence.


Notons la présence de stages bonus entre chaque niveau normal : assez faciles, ceux-ci vous demandent de respecter une certaine trajectoire, en passant par exemple au centre d'anneaux qui défilent plus ou moins vite. L'occasion de poser un peu le rythme, puisqu'ici on ne peut pas perdre, mais aussi de glaner quelques points supplémentaires pour frimer sur les leaderboards. On pourra finalement regretter l'absence de multijoueur, en ad-hoc comme en ligne, puisque Tempest 2000 le proposait bien sur Jaguar. TxK est un plaisir que l'on ne partagera pas.
ConclusionRetour au sommaire
Le nom TxK est un hommage au célèbre émulateur Jaguar, T2K. Un patronyme logique compte tenu du travail de dépoussiérage effectué sur le concept Tempest : des niveaux légèrement plus courts pour coller au jeu nomade, un visuel fidèle mais adapté aux capacités de la Vita, une difficulté élevée mais la possibilité de recommencer où l’on a perdu... Llama la joue soft sans dévoyer son héritage, et c'est là le principal pour les amateurs du titre original comme les possesseurs de Vita, à la recherche d’un shoot endiablé et pas bien cher. Bonne pioche, même si on préfère quant à nous le Minter inventif et farfelu de Space Giraffe.
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