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Test ShellShock : Nam '67 (PS2, Xbox) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 03 Septembre 2004 , PS2 , Xbox , Plus de tests sur PC

Les +

  • Les musiques
  • Ambiance "Good Morning Vietnam"
  • Prise en main correcte

Les -

  • Les graphismes
  • Le doublage
  • Déplacement limité
  • Intelligence artificielle aux oubliettes
  • Scénario assez limité
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
-
Publiée le 20/09/2004 à 00:09, par Ryu69

Shellshock: nam 67 : Good Morning Vietnam !

La guerre est devenue un thème de prédilection pour les développeurs qui, la plupart du temps, mettent en exergue la toute puissance de l´armée de l´Oncle...

ShellShock : Nam
La guerre est devenue un thème de prédilection pour les développeurs qui, la plupart du temps, mettent en exergue la toute puissance de l´armée de l´Oncle Sam. Mais certains se souviennent que le plus solide des aciers possède généralement un défaut dans la cuirasse : c´est ainsi que Guerilla, avant la sortie de Killzone, décide d´exploiter un événement des plus tragiques de notre histoire : la guerre du Vietnam.

Bienvenue dans l'Enfer Vert !
Vers la fin des années soixante, alors que notre Monde est gouverné en duo par les communistes et les américains, les combats font de nouveau rage au Vietnam, notamment à la frontière entre la zone contrôlée par les communistes et celle sous le joug des capitalistes. Tout juste sorti de votre académie militaire, on vous demande de partir la fleur au fusil défendre le pays à travers des contrées marécageuses de plus en plus maculées du sang de vos frères. Les médias occidentaux font tout pour cacher l'horreur des combats et la barbarie des deux camps, certains n'hésitant pas à aller jusqu'au génocide. Même le plus pur des cerveaux ne résistera pas à la vue de telles atrocités et c'est ainsi que vous allez assister à une des pages les plus sombres de notre histoire.Et bien me direz vous, cela donne réellement envie de se lancer dans cet opus ! On se demande réellement ce qui a poussé les développeurs à vouloir mettre en chantier un opus sur une guerre très proche de la boucherie ! Peut-être afin de montrer à la plèbe ce qui s'est réellement passé à l'autre bout du globe ? Personnellement, il m'est difficile de cautionner un scénario aussi morbide à travers les jeux vidéos, n'oublions pas que nos chérubins représentent les trois quarts des pratiquants ! Heureusement que ce titre est interdit au moins de dix huit ans.Après une magnifique introduction composée d'images d'archives, lançons nous sur la première mission. Après quelques minutes passées à zigouiller des ennemis au kilomètre carré, on remarque quelques faiblesses apportées par un moteur graphique assez laxiste, un rendu laissant apparaître un clipping omniprésent et divers bugs d'affichage irritant notre rétine. Tout n'est point catastrophique pour autant : à travers les diverses missions que vous devrez remplir, vous déambulerez dans des décors assez vastes où la fougère se mêle aux palmiers et aux troncs couchés en travers de la route. La qualité des textures est correcte sans toutefois titiller notre regard. On appréciera toutefois un bel effort sur un ciel azur joliment enrobé par un couché de soleil mirobolant.Affecté à une unité d'élite, des mercenaires recrutés sur place aux vieux baroudeurs maniant le poignard comme Philou un célèbre breuvage écossais, vous pourrez ainsi vous mettre au diapason d'une vie de plaisir aussi bien dans le camp des alliés que dans les rizières, à gambader, pourchassant les poules et autres cochons grassouillets. Il faut se rendre à l'évidence, la modélisation des personnages a subi la même punition pixellisée : mouvements au sol rigides, capacités à se bloquer dans un rocher, léger disfonctionnement entre les jambes et le bassin (le syndrome de la marionnette). Vos alliés peuvent certainement vous aider à nettoyer des niveaux au gré de leur fusil, mais en ce qui concerne une gestion tactique, vous pouvez vous rincer les dents : pour rester poli, c'est le désert absolu, une intelligence artificielle aussi développée que celle d'un poulpe ayant été greffé à votre escadron du ridicule.Si on omet les quelques éclats de rire en ce qui concerne les commentaires des vietnamiens, très soucieux de nous mettre sur la tête "un sac en plastique", l'environnement sonore a été bien défini, musiques toutes droit sorties du film "Good Morning Vietnam" se mêlant parfaitement aux bruits de Mère Nature.

ShellShock : Nam
ShellShock : Nam
ShellShock : Nam

Un pour tous... débrouille toi tout seul !
Avec comme point de mire des titres comme Conflit Desert Storm, Shellshock tente de détrôner une licence solidement fixée sur son piédestal et, rassurez vous, ce n'est pas avec ce titre que le monarque du genre va être renversé. Pourquoi autant de pessimisme ? On peut tout d'abord regretter de ne pouvoir contrôler qu'un seul individu sur notre escouade, les autres étant dirigés automatiquement, pour notre plus grand malheur. Avec une apparence aussi rédhibitoire, on dérive soudain vers un beat them all assez primaire où la volonté du plus habile est récompensée, abattre le plus de monde étant votre seul salut. Il existe néanmoins de petits exercices assez sympathiques demandant parfois la mise en route de vos neurones pour trafiquer un piège ou bien de détruire un canon ennemi.Votre arsenal reste assez classique, du pistolet au fusil mitrailleur et lance-roquettes, vous ne serez pas décontenancé à la vue d'armes restant en adéquation avec l'époque mise en avant. Veillez bien à économiser vos munitions, non seulement il s'agit d'un objet rare sur ce titre, mais de plus vous ne pouvez transporter qu'une seule arme à longue portée, votre gilet contenant au minimum des grenades et deux pétoires. Tout cela se récupère sur les corps des cadavres par la simple pression du bouton X. A l'instar de Solid Snake, vous pouvez également ramasser les médailles de vos ennemis ainsi que tous leurs effets personnels, vous permettant de faire du troc et ainsi récolter de nouvelles armes et des objets plus alambiqués (photos érotiques de l'époque).Venons en à la moelle épinière de cet opus, la prise en main. Même si un petit temps d'adaptation est à prévoir, les multiples commandes de ce titre ne vous poseront à priori aucun souci. Votre "bleusaille" réagit au quart de tour et se mettra à plat ventre à tout instant. Pas mal d'indicateurs affichent la profusion des balles sur votre écran et votre jauge de vie peut se régénérer indéfiniment si vous prenez le temps de faire une pause. Votre visée reste cependant assez approximative, votre curseur souffrant du syndrome de Parkinson et vous empêchant un tir précis et économe. Les angles de caméra sont placés de manière satisfaisante, même si le caméraman nous colle trop souvent l'arrière train (un parent de Kostik sans aucun doute).

ShellShock : Nam
ShellShock : Nam
ShellShock : Nam


Conclusion

Avec un univers plus que violent, on peut se demander si Shellshock Nam´67 aura réellement du succès auprès des amateurs de simulations militaires ; d´autant plus que le bébé des studios Guerilla souffre de nombreuses erreurs de parcours ne lui permettant pas de finir ses jours sur une quelconque ludothèque.


ShellShock : Nam
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