Test de Schizoid (XLA)
Les jeux n’en finissent pas de s’installer sur le XLA et surtout en ce qui concerne le Shoot’em up. Les jeux d’actions résolument arcade, jouables seul ou à deux, cherchent preneur en innovant. Que ce soit au niveau du gameplay ou des graphismes le genre n’est pas prêt de mourir. Schizoid, comme sa définition française l’explique, arrive pour des loisirs solitaires, ou pas…
Bleu-bleu, orange-orange…Retour au sommaire

Vous passez par la case « comment jouer » pour pouvoir débuter une partie. Tout ce qu’il vous faut, c’est un pad de 360, bouger le vaisseau avec le stick gauche et quelques explications. En contrôlant les deux petits vaisseaux Schizoid dans une Chambre (comprenant 8 niveaux environ), l’un bleu et l’autre orange, vous ferez face à une invasion de bactéries et de scorpions. Pour s’auto-protéger, les coéquipiers doivent manger leurs ennemis. Pour les reconnaître, ce n’est pas compliqué. Le bleu mange les bleus et inversement. Par exemple, si un unique petit scorpion bleu parvient sur l’orange, ce dernier explose.
Avant de tenter l’impossible, vous prenez quelques notes au sujet des bonus. Après quelques niveaux, vous disposerez d’une bombe, d’un turbo, d’un barbelé. Pour utiliser ces derniers, rien de plus simple. L’un des vaisseaux prend le bonus et l’autre le rejoint en passant dessus pour l’activer.
Jusqu’où irez-vous ?Retour au sommaire

En campagne, l’IA dirige le vaisseau orange. En co-op c’est un ami avec une deuxième manette. Et pour Uberschizoid, c’est vous-même avec les deux sticks. Cette dernière option met en jeu votre habilité et votre sens pratique pour diriger deux vaisseaux à la fois. Autant le dire, c’est presque infaisable.
‘Impossible’ est ce mot qui résonne dans votre tête tout le long du jeu pour une raison : la difficulté est trop élevée dès le départ. Comme dans tout bon shoot’em up d’arcade à l’ancienne, la difficulté grimpe vite et les ennemis se multiplient. L’IA ou votre ami joue particulièrement bien, mais ça n’évitera pas que l’un ou l’autre explose. Le travail en coop doit s’effectuer dès les premiers niveaux et cela jusqu’à la fin sinon vous risquez donc d’en baver pour compléter la centaine de niveaux (malgré l’aide des bonus). Les dix vies que l’on possède diminuent trop rapidement, même si à chaque nouvelle Chambre (nouveau point de contrôle), vous les récupérez. Le jeu devient vite énervant, répétitif et finalement on éteint la console.
Techniquement, le jeu s’en sort bien. L’univers graphique psychédélique avec les ennemis, les vaisseaux ou même la composition des niveaux, n’envie rien à d’autres shoots classiques. Graphiquement, la modélisation est assez sommaire, mais faire plus n’aurait servi à rien. En revanche, les effets d’explosion et des bonus sont plutôt réussis. Le seul petit défaut qu’il faut noter : les quelques fautes de frappes dans les noms des niveaux.
Vidéo d'illustrationRetour au sommaire
Le verdictRetour au sommaire
Un bon shoot classique « comme dans le temps », mais trop difficile. Dans n’importe quel mode, au bout du quarantième niveau, vous en aurez vite marre. Graphiquement très prenant, avec une jouabilité simpliste, mais des modes qui finissent par se ressembler.