Test de Scarygirl : Quand les cauchemars forment un rêve...
De l'action, de la plateforme, du challenge, mais aussi des personnages et un environnement très atypiques : Scarygirl risque d'en séduire plus d'un sur Xbox 360.
Disponible pour 800 Points Microsoft depuis le 18 janvier 2012, Scarygirl est un jeu de plateforme tiré de la bande dessinée de Nathan Jurevicius qui nous plonge dans un univers assez sombre, mais terriblement enchanteur.
Abandonnée par les siens avant d'être recueillie par Blister, une pieuvre sage et attentionnée, la petite Scarygirl vit tranquillement dans une jolie maison. Malheureusement, la demoiselle n'arrive pas à se défaire de rêves qui reviennent la hanter chaque nuit et lui révèlent un visage qu'elle n'arrive pas à identifier. Une mélodie retentit et, guidée par cette dernière, Scarygirl rencontre un lapin ninja qui va la pousser à accomplir un voyage afin de trouver des réponses à ses questions. Aidée par ses étranges amis, la fillette s'engage sur la voie de l'aventure et du danger...
Les niveaux sont assez longs et offrent un bon équilibre entre phases de combat et de plateforme. Il faut avouer que notre héroïne a une palette de mouvements et d'actions bien complète. En effet, elle peut se servir de son bras tentacule comme d'une petite hélice pour planer un peu plus longtemps dans les airs, attraper ses ennemis pour les assommer ou les lancer en l'air / sur les autres. Elle dispose également d'un moyen pour se protéger, renvoyer les projectiles ennemis, ou encore d'utiliser le mode Scary. Dès lors, les décors s'assombrissent et nous plongent pendant un temps limité dans une ambiance ténébreuse où la fillette revêt un tout nouveau visage et devient une véritable machine à tuer grâce à des attaques dévastatrices.
À toutes ces possibilités de gameplay s'ajoutent le fait d'accommoder de nouveaux pouvoirs à Scarygirl en achetant des compétences et accessoires dans un magasin tenu par Blister. Cela permet notamment de perfectionner certains combos ou encore de permettre à notre héroïne de respirer sous l'eau, de planer plus longtemps, etc.Intuitives, les commandes se prennent bien en main et on ressent un véritable plaisir à progresser dans les niveaux en 2D. Les environnements se renouvèlent bien et sont de véritables petites perles visuelles, bercées par des musiques bien intégrées et rappelant une ambiance que l'on peut retrouver chez un certain Tim Burton.
Bien qu'assez enfantin en apparence, Scarygirl possède tout de même une certaine difficulté. Plus d'une vingtaine de niveaux sont à traverser et peuvent être refaits à volonté. Dans ces derniers, il est inutile de s'inquiéter du nombre de vies dont on dispose : les essais pour réussir sont illimités et on ne tarde pas à comprendre pourquoi. Les ennemis sont vifs ainsi que nombreux et notre demoiselle peut rapidement mourir, que ce soit en combat ou en ratant un saut. Les checkpoints assez espacés et la présence des boss tous les 3 niveaux reviennent pimenter l'aventure qui demandera souvent réflexe, coordination et observation. L'envie de partager cette épopée avec un ami (en local seulement) peut donc être amplement justifiée, même si on se rend malheureusement rapidement compte que ce mode n'a vraiment pas été bien optimisé pour...
En effet, seul le premier joueur incarne Scarygirl alors que le second doit manier le fameux lapin ninja. Les deux personnages ne disposent pas des mêmes compétences (la fillette peut se servir de son bras-tentacule pour attraper des ennemis, le lapin enchaîne rapidement des coups au corps à corps et lévite plus longtemps en l'air...). Si dans le fond, l'idée est intéressante, on pointe cependant du doigt le fait que les deux héros doivent nécessairement rester sur le même écran. Le lapin ninja est en effet immédiatement téléporté sur Scarygirl s'il a le malheur de trop s'éloigner d'elle. Bref, le deuxième joueur aura davantage pour mission d'aider son alliée à vaincre des ennemis plutôt que de l'accompagner dans les phases de plateforme. Car, qu'il rate ou réussisse, il sera automatiquement redirigé vers la fillette si cette dernière chute (et ça, à la longue, c'est vraiment agaçant...).









Scary-ment envoutantRetour au sommaire

Les niveaux sont assez longs et offrent un bon équilibre entre phases de combat et de plateforme. Il faut avouer que notre héroïne a une palette de mouvements et d'actions bien complète. En effet, elle peut se servir de son bras tentacule comme d'une petite hélice pour planer un peu plus longtemps dans les airs, attraper ses ennemis pour les assommer ou les lancer en l'air / sur les autres. Elle dispose également d'un moyen pour se protéger, renvoyer les projectiles ennemis, ou encore d'utiliser le mode Scary. Dès lors, les décors s'assombrissent et nous plongent pendant un temps limité dans une ambiance ténébreuse où la fillette revêt un tout nouveau visage et devient une véritable machine à tuer grâce à des attaques dévastatrices.

Gameplay #1 - Du solo et de la coop' en vidéo ...
Coopération maladroiteRetour au sommaire


ConclusionRetour au sommaire
Beau, accompagné d'un gameplay fin et intéressant, Scarygirl nous propose de la plateforme délicate et dynamique. L'univers du jeu est un véritable petit délice visuel et auditif qui saura charmer un large public. Attention néanmoins, car le jeu dispose d'une certaine difficulté et le mode en coopération n'est pas la solution idéale du fait de ses nombreuses maladresses. Reste qu'avec de la persévérance, baigné dans une telle ambiance, on accepte sans trop ronchonner.








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