Test de Resistance : Burning Skies, le premier FPS de la PS Vita
Après trois épisodes sur PS3 et une virée sur PSP, Resistance pose ses valises sur Vita.
Premier First Person Shooter à atterrir sur Playstation Vita, Resistance Burning Skies a une double responsabilité : apporter quelque chose à un genre battu et rebattu, mais aussi affirmer le potentiel de la portable de Sony en matière de FPS. Si la seconde partie est passée haut la main, on ne peut pas en dire autant de la première.
Dès le départ, on sent que Burning Skies a été taillé pour la Vita. Les contrôles aux sticks sont souples et précis, la possibilité d’activer le tir secondaire au tactile bien vue, le jet de grenade agréable : Nihilistic a soigné la jouabilité de son titre, parfaitement à son aise sur portable. Malheureusement, le reste du jeu n’a pas bénéficié du même traitement. Comme d’habitude avec la série Resistance, le scénario enchaine les poncifs et les « plot twists » éculés, le statut de simple pompier du héros Tom Riley n’étant que trop peu utilisé durant le périple.
On se contentera donc d’enchainer les couloirs étroits remplis de chimères sans trop porter d’intérêt au scénario, profitant ainsi de l’arsenal une nouvelle fois impressionnant mis à notre disposition. Comme dans les autres jeux de la série, les armes humaines et aliens améliorables se mélangent pour offrir un panel très large de possibilités taillé pour répondre à toutes les situations. Déception une fois encore, puisque les deux premiers tiers du jeu ne vous demanderont rien de plus que d’aligner bêtement les vagues d’ennemis idiots qui se succèdent, bien à l’abri derrière un bout de décor placé là à cet effet. Au moins, le système de couverture est souple et efficace.



L'arsenal de Burning Skies est complet, original et personnalisable
Resistance Burning Skies est pourtant loin d’être une bouse innommable. D’une part, on peut compter sur un dernier tiers d’aventure rythmé et explosif nous permettant enfin d’utiliser nos pétoires intelligemment suivant la situation rencontrée. Un sursaut un peu vain qui permet néanmoins à Burning Skies de laisser un bon goût dans la bouche après la digestion. D’autre part, son mode multijoueur sympathique (mais guère populaire, visiblement) rattrape un peu sa durée de vie solo limitée, bloquée à sept heures maximum en difficile (plutôt cinq en normal).



Riley fait de la ResistanceRetour au sommaire

Bande-annonce #7 - Lancement du jeu

PassableRetour au sommaire
Comme souvent sur Vita, les joueurs pourront-ils se rassurer avec la réalisation ? Pas vraiment, car si la fluidité de Burning Skies n’est jamais prise à défaut, l’affichage ne profite qu’assez peu des capacités de la bête. L’aliasing et surtout la direction artistique très quelconque du jeu n’offrent jamais à ce Resistance la possibilité d’être joli, tandis que le peu d’effets spéciaux (particules, effets de lumière…) ne cache pas vraiment la misère artistique. On attendait clairement mieux de la part de Nihilistic à ce niveau, même si la série Resistance n’a jamais vraiment brillé là-dessus.


Resistance Burning Skies est pourtant loin d’être une bouse innommable. D’une part, on peut compter sur un dernier tiers d’aventure rythmé et explosif nous permettant enfin d’utiliser nos pétoires intelligemment suivant la situation rencontrée. Un sursaut un peu vain qui permet néanmoins à Burning Skies de laisser un bon goût dans la bouche après la digestion. D’autre part, son mode multijoueur sympathique (mais guère populaire, visiblement) rattrape un peu sa durée de vie solo limitée, bloquée à sept heures maximum en difficile (plutôt cinq en normal).
ConclusionRetour au sommaire
Pas vraiment joli et guère passionnant, Resistance Burning Skies n’est sauvé que par sa jouabilité impeccable, son arsenal complet et son finish enlevé. Redondant et timidement mis en scène, le FPS de Sony récite une partition maintes fois jouée par le passé en enchainant sans génie les vagues d’ennemis clonés. Ceci dit, on sait maintenant grâce à Burning Skies que la Playstation Vita est un support de choix pour le genre. Les « crèves la dalle » de la Vita se jetteront sans vergogne sur ce premier jet tandis que les autres patienteront sagement jusqu’à Black Ops 2, Killzone, BioShock ou encore une éventuelle suite un peu plus inspirée.


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