Test de Prototype 2 sur PC, PS3 et Xbox 360
SOMMAIRE
Presque trois ans après le premier volet, Activision revient avec un Prototype 2 qui corrige beaucoup des écueils de l'original.

Heller, un loup dans la Mercer-ieRetour au sommaire
Comme Alex Mercer au début du premier épisode, le sergent James Heller n’a qu’une idée en tête : se venger, ici des responsables de la mort de sa femme et de sa fille. Problème, c’est bien l’antihéros de Prototype qui est la cible du badass du second volet. Tout au long de la dizaine d’heures de scénario, les deux personnages, infectés par le mystérieux virus (Mercer contamine Heller au début du jeu), croiseront donc le fer tout en ayant des ennemis communs : la milice de Blackwatch et la multinationale Gentek, qui contrôlent une nouvelle fois New York, quatorze mois après les évènements de Prototype.Gameplay #4 : une mission annexe
Ce pitch ultra classique (vengeance, méchants scientifiques et militaires, opposition de deux héros bien balèzes…) est un peu gâché par un traitement somme toute léger du personnage principal, aussi idiot qu’inutilement vulgaire. Heureusement, le doublage français très correct et les efforts sur la mise en scène, notamment lors des cinématiques saturées à la Sin City, sauvent un peu Prototype 2 de l’anonymat narratif dans laquelle il se plonge dès les premières secondes. De toute façon, on était simplement là pour dézinguer tout ce qui bouge.
Couteau suisse 2.0Retour au sommaire


En plus de ces possibilités, un certain nombre d’améliorations peuvent être acquises : les capacités d’attaque, de défense, de mobilité, de santé et autres évoluent en effet en fonction de vos actions, et notamment lors des quêtes annexes. Des simples collectables aux nids d’infectés à nettoyer, ces missions secondaires sont nettement plus intéressantes que dans le premier épisode, sans être pour autant plus variées. C’est d’ailleurs un peu le cas de la quête principale, bien mieux agencée et rythmée qu’il y a trois ans.
Beaucoup d'ajustements et peu de nouveautésRetour au sommaire

La ville n’est plus limitée à Manhattan et se découpe en trois zones distinctes ayant chacune leurs particularités topologiques. On retrouvera un Times Square dévasté dans l’ultime portion, les hauts buildings étant parfaitement adaptés à vos sauts surboostés grâce aux améliorations glanées dans les zones précédentes. Prototype 2 est une petite merveille de progression, et si le niveau de difficulté standard n’offre qu’assez peu de moments vraiment ardus, la fin du jeu s’avère nettement plus relevée que son entame, notamment grâce à la présence de milliers d’infectés et autres militaires à Manhattan.



Militaires, infectés, véhicules : les ennemis sont variés dans Prototype 2
L’un des autres points forts de Prototype 2 réside dans la variété de ses ennemis. Badauds, militaires, infectés de base mais aussi humains améliorés et créatures bien balèzes se relaient judicieusement dans nos griffes. L’ennemi est partout, les différents clans n’hésitant d’ailleurs pas à se foutre sur la gueule entre eux à l’occasion : le syndrome du « tous contre Alex Mercer » énervant du premier volet n’est plus, et c’est tant mieux. Le jeu gagne alors en lisibilité, malgré les problèmes récurrents de lock et de caméra. On pardonne les premiers, puisqu’ils sont moins présents au début du jeu qu’à la fin (le nombre d’unités à l’écran n’est pas le même), mais pas les seconds, qui occasionnent toujours quelques instants de flottement en pleine action.
Réalisation : en progrèsRetour au sommaire

[On n’atteint pas des sommets techniques pour autant : les animations vieillottes tirées du premier volet et la distance d’affichage limitée nous rappelant sans cesse les capacités restreintes du moteur du jeu. Difficile également de crier au génie artistique malgré l’élargissement de la palette de couleurs : les fautes de goût sont fréquentes, et si l’hémoglobine coule à flot lors des exécutions d’un gore assumé et réjouissant, on n’est toujours pas convaincu par le rendu de l’infection sur les corps ou encore celui de la nuit dans le jeu. La réalisation est à l'image de l'ensemble du jeu : efficace sans jamais être géniale.
Le cas de la version PCRetour au sommaire


ConclusionRetour au sommaire
Radical s’est contenté de rafraîchir sa formule en ajustant le gameplay, la réalisation et la progression de sa série. C’est une bonne chose dans la mesure où l’expérience est plus riche, plus variée, mieux rythmée et surtout moins frustrante et rébarbative qu’il y a trois ans. Difficile cependant d’occulter l’absence de vraie nouveauté et les problèmes récurrents de caméra, qui cantonnent Prototype 2 au rang de défouloir binaire et efficace. Une aubaine pour les joueurs qui attendaient impatiemment leur nouvelle dose d’action gore à souhait, de sensation de puissance exaltante et de clichés scénaristiques. Pour les autres, Prototype 2 restera la production assez quelconque que fut le premier épisode en son temps, et ce malgré la multitude des ajustements réalisés.Vidéo-Test de Prototype 2
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Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 3,6 GHz, 6 Go de mémoire vive et GeForce GTX 580. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 3 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive et une GeForce 9800 GTX.



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