Test de Plants vs Zombies : Garden Warfare sur Xbox One
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Contre toute attente, PopCap nous offre un jeu d'action en ligne tiré de l'univers des Plants vs Zombies.
Après avoir cartonné avec Plants vs Zombies 1 et 2 d’abord sur mobiles puis sur tous les supports possibles, le studio PopCap revient à la charge avec un jeu d’action en ligne basé sur le même univers. Un revirement d’autant plus surprenant que le résultat final est de qualité.
Appelé « Jardin ops », il nous permet d’incarner les plantes et de protéger notre jardin contre les hordes de zombies prêts à tout pour le détruire, en attendant le retour du fameux Dave le Dingo, parti faire on ne sait quoi avec sa caravane volante. Avant que la partie ne débute, nous devons choisir entre quatre personnages : le pisto-pois, le mordeur, le tournesol et le cactus. Une fois le jardin posé parmi un des trois emplacements proposés sur la map, il faut vite organiser les défenses avant la première vague de zombies.
Pour se faire, des pots de fleurs sont mis à notre disposition. À nous de choisir habilement entre les différentes plantes disponibles : fleur de soin, champignon gluant, mitraillette à pois… Bien sûr leur nombre est limité si nous n’en achetons pas plus entre chaque partie. Nous sommes fin prêts à repousser nos assaillants d’outre-tombe.
La vraie surprise de ce mode réside dans le fait que PopCap retranscrit très bien l’aspect tower defense de ses premiers jeux. Les capacités des personnages complémentaires favorisent le team play. Le tournesol healer devra rester au cœur du jardin pour soigner ses équipiers et les défenses, le cactus pourra placer intelligemment des mines et des barrières, le pisto-pois infligera des dégâts de zone et le mordeur avalera par surprise les ennemis en sortant de terre. Ceux-ci sont d’ailleurs loin d’être débiles. Pendant que les zombies spéciaux et les boss nous harcèlent de leurs attaques, les moins puissants se ruent sur notre jardin et nos défenses pour les réduire à néant. Autant dire que sans une bonne coordination, la partie ne fera pas long feu. Un mode fun et très plaisant donc.
Cinq modes de jeu en 12 contre 12 sont jouables en ligne. Un mode pour les débutants qui désirent se faire la main, le classique élimination par équipes et le mode jardins et cimetières. Les deux autres sont les mêmes que ces derniers mais n’autorisent pas les améliorations obtenues au cours des parties. Jardins et cimetières rappellera sans doute, pour les pratiquants, le mode Ruée des derniers Battlefield. Les zombies doivent avancer sur la carte en détruisant tous les jardins des plantes. Il offre des parties longues et intenses avec, encore une fois, quelques petits éléments de tower defense : pots de fleurs pour les plantes et génération de zombies de soutien pour les morts-vivants.
Ces derniers disposent également de leurs classes propres à l’attaque : le soldat vif qui inflige de précieux dégâts, l’ingénieur qui peut contrer le mordeur et construire des téléporteurs, le scientifique qui inflige de gros dégâts en combat rapproché et qui peut soigner ses coéquipiers et enfin le sportif, équivalent du tank. On sent d’ailleurs très bien l’influence des classes de Team Fortress 2 sur leurs capacités.
Le mode élimination par équipe est aussi nerveux mais offre des parties trop courtes, 50 kills sont nécessaires pour gagner la partie. Calculez, cela fait une moyenne de 4 frags par joueur si la session est pleine. Vraiment pas assez pour espérer amasser des points.
Parlons d’ailleurs du leveling et de ces points. Ici, pas d’expérience à gagner à la fin de chaque partie. Il est nécessaire de remplir plusieurs défis propres à chaque classe pour faire monter notre niveau global et de personnage afin de débloquer de nouvelles capacités. Par exemple, une personne jouant constamment avec le pisto-pois ne fera qu’augmenter le niveau de cette classe et ne débloquera que des améliorations ou des skins de pisto-pois. Les développeurs nous incitent donc à utiliser toute la panoplie de personnages mise à notre disposition.
Les points obtenus à la fin des parties, eux, servent à acheter des vignettes qui débloquent, de façon aléatoire, des éléments personnalisables, de nouvelles capacités ou des éléments rares. Évidemment, en achetant une vignette plus cher, les chances d’obtenir un objet intéressant augmentent fortement. Après cet achat, il est possible de faire un tour dans la galerie des personnages et modifier leur skin afin de les rendre encore plus drôles qu’ils ne le sont déjà : vous avez déjà vu un zombie avec deux parts de pizza devant les yeux ?
Tout n’est pourtant pas rose (ou vert) dans ce Plants vs Zombies. D’abord, les modes « élimination par équipes » et « jardin ops » possèdent les cinq mêmes cartes, qui peuvent lasser à la longue. Un contenu qui sent la douce odeur de DLC à venir... Les chargements et le temps d’attente entre chaque partie (une minute) sont vraiment trop longs et brisent l’excitation du match précédent.
Le jeu, bien qu’essentiellement en ligne, possède un mode coop en écran partagé jouable à deux. Celui-ci consiste uniquement à survivre à des vagues de zombies sans autre objectif, entrainant une certaine répétitivité et brisant le fun ressenti lors de la première partie. Un mode très passable. Enfin, l’impossibilité de modifier les paramètres de partie, un gameplay et des modes de jeu ultra classiques finissent de ternir un peu l’expérience.
Avoir la main verteRetour au sommaire
Sept modes de jeu sont disponibles. Un jouable jusqu’à quatre en coop, un autre pour l’écran partagé en local et enfin les cinq derniers où deux équipes s’affrontent en 12 contre 12. C’est par le premier mode que nous allons commencer car il s’avère être une réelle satisfaction.
Pour se faire, des pots de fleurs sont mis à notre disposition. À nous de choisir habilement entre les différentes plantes disponibles : fleur de soin, champignon gluant, mitraillette à pois… Bien sûr leur nombre est limité si nous n’en achetons pas plus entre chaque partie. Nous sommes fin prêts à repousser nos assaillants d’outre-tombe.
La vraie surprise de ce mode réside dans le fait que PopCap retranscrit très bien l’aspect tower defense de ses premiers jeux. Les capacités des personnages complémentaires favorisent le team play. Le tournesol healer devra rester au cœur du jardin pour soigner ses équipiers et les défenses, le cactus pourra placer intelligemment des mines et des barrières, le pisto-pois infligera des dégâts de zone et le mordeur avalera par surprise les ennemis en sortant de terre. Ceux-ci sont d’ailleurs loin d’être débiles. Pendant que les zombies spéciaux et les boss nous harcèlent de leurs attaques, les moins puissants se ruent sur notre jardin et nos défenses pour les réduire à néant. Autant dire que sans une bonne coordination, la partie ne fera pas long feu. Un mode fun et très plaisant donc.
Garden PartyRetour au sommaire

Ces derniers disposent également de leurs classes propres à l’attaque : le soldat vif qui inflige de précieux dégâts, l’ingénieur qui peut contrer le mordeur et construire des téléporteurs, le scientifique qui inflige de gros dégâts en combat rapproché et qui peut soigner ses coéquipiers et enfin le sportif, équivalent du tank. On sent d’ailleurs très bien l’influence des classes de Team Fortress 2 sur leurs capacités.

Parlons d’ailleurs du leveling et de ces points. Ici, pas d’expérience à gagner à la fin de chaque partie. Il est nécessaire de remplir plusieurs défis propres à chaque classe pour faire monter notre niveau global et de personnage afin de débloquer de nouvelles capacités. Par exemple, une personne jouant constamment avec le pisto-pois ne fera qu’augmenter le niveau de cette classe et ne débloquera que des améliorations ou des skins de pisto-pois. Les développeurs nous incitent donc à utiliser toute la panoplie de personnages mise à notre disposition.
Les points obtenus à la fin des parties, eux, servent à acheter des vignettes qui débloquent, de façon aléatoire, des éléments personnalisables, de nouvelles capacités ou des éléments rares. Évidemment, en achetant une vignette plus cher, les chances d’obtenir un objet intéressant augmentent fortement. Après cet achat, il est possible de faire un tour dans la galerie des personnages et modifier leur skin afin de les rendre encore plus drôles qu’ils ne le sont déjà : vous avez déjà vu un zombie avec deux parts de pizza devant les yeux ?
Vidéo de gameplay
Un titre de qualité assombrit par ses défautsRetour au sommaire
Les combats rythmés et très nerveux sont un régal. Ça tire, ça explose, ça bouge dans tous les sens si bien que parfois, on ne sait plus où donner de la tête et on se lance alors les yeux fermés dans la mêlée en essayant d’apercevoir un ennemi. On meurt, on se marre et on recommence. La réalisation, de son côté, est très correcte. Les graphismes cartoonesques qui tournent sous Frostbite 3 ne sont pas sans rappeler, encore une fois, Team Fortress. Les textures sont de qualité et les différents effets réussis. Les sons qu’émettent les personnages sont parfois hilarants et appropriés à leur faciès : le pisto-pois, notamment, est très abouti. 
Le jeu, bien qu’essentiellement en ligne, possède un mode coop en écran partagé jouable à deux. Celui-ci consiste uniquement à survivre à des vagues de zombies sans autre objectif, entrainant une certaine répétitivité et brisant le fun ressenti lors de la première partie. Un mode très passable. Enfin, l’impossibilité de modifier les paramètres de partie, un gameplay et des modes de jeu ultra classiques finissent de ternir un peu l’expérience.
ConclusionRetour au sommaire
On ne peut s’empêcher de se demander si le jeu, avec son contenu un peu faible, intéressera toujours les joueurs sur le long terme. Ce questionnement mis de côté, Plants vs Zombies : Garden Warfare procure de nombreux moments jouissifs et barrés grâce à son mélange de tower defense et de jeu d’action certes classique mais efficace. PopCap nous offre un titre très agréable et prouve qu’il est possible de chambouler la recette de départ d’une franchise avec succès.