Test de NBA 2K14 sur next-gen : I Love This Game
SOMMAIRE
NBA 2K14 frappe encore plus fort sur next-gen. Réalisation exemplaire, contenu correctement revu : la s(t)imulation est totale
Épisode frileux sur PS3, Xbox 360 et PC, NBA 2K14 se contentait de quelques ajustements de gameplay, certes bienvenus, pour justifier l’addition. S’il fanfaronnait sur tous les toits que l’édition next-gen avait bénéficié de beaucoup de soin, techniquement comme sur le contenu, on ne croyait pas forcément 2K Sports sur paroles.
Il est vrai que les trailers faisaient baver. Modélisation exemplaire des joueurs, animations transcendées, physique impressionnante : NBA 2K14 fait bien basculer la série dans une nouvelle ère à la seule force de sa réalisation. Déjà bluffante sur nos bonnes vieilles consoles, la simu de 2K prend une seconde impulsion sur les machines de demain. Joueurs, arbitres, coachs, animations du banc ou du public, tout contribue à crédibiliser un peu plus le spectacle de la NBA. Les animations d’avant match, les rapports de mi-temps ou les expressions faciales des joueurs en pleine action (agacement après une faute non sifflée, célébration d’une action d’éclat…) plongent irrémédiablement les amateurs de balle orange au paradis des ballers.
Alors évidemment, il y a bien quelques visages un peu ratés, comme Steve Nash ou Chris Paul (bien mieux réussis dans NBA Live 14 d’ailleurs), mais la plupart des stars sont criantes de réalisme. On pourrait citer Nicolas Batum, le longiligne ailier tricolore à la morphologie si particulière, l’explosif rookie Victor Oladipo ou le big man DeMarcus Cousins pour vous convaincre de la réussite graphique de cet épisode et du gap entre la vieille version et celle-ci. C’est la même chose sur le terrain, avec des mouvements mieux découpés, des déplacements plus précis et logiques et des prises d’appuis toujours plus cohérentes.
Le gameplay ne change quasiment pas, puisqu’on retrouve telles quelles toute la profondeur et la richesse de la série en plus des quelques défauts (quelques collisions hasardeuses, des ballons qui jouent parfois les passe-murailles), mais le plaisir de jeu est décuplé par les efforts permanents d’une réalisation sans faille. On apprécie forcément le retour des indicateurs de qualité de shoot, permettant de maitriser les timings de toutes les stars de la ligue. Un bon point tant le respect des attitudes, positions et habitudes des joueurs sont respectés à la lettre dans cette édition. Le basket virtuel n’a jamais été aussi limpide, beau et réaliste que dans NBA 2K14, que l’on joue sur PS4 ou Xbox One.
Il faudra malheureusement en passer par une interface brouillonne et anti-ergonomique au possible. Voilà un bouleversement dont Visual Concepts aurait pu s’abstenir. Il faut par exemple passer par le menu « Actus NBA », puis annuler avec Rond/B pour atterrir au menu permettant de lancer un match d’exhibition ou jouer en ligne. Le contenu n’a pourtant pas tellement bougé en un mois, seul le dispensable mode Lebron James n’étant pas présent dans cette nouvelle version. Les joueurs next-gen gagnent par contre des modes Carrières largement étoffés, que l’on décide d’incarner un simple joueur ou le dirigeant suprême d’une franchise.
MaCarrière gagne une multitude de mises en scène de son poulain, du trash talking avec son ennemi de la draft aux conseils distillés par les plus grandes stars de la ligue, en coulisses. Un hors-champ immersif, mais un peu statique et bavard, pour un mode titanesque qui met quand même pas mal de temps à démarrer. Ces saynètes, similaires à ce que l’on trouve dans certains jeux de catch, auront ici un impact sur la motivation de votre joueur, la cohésion au sein de l’équipe (gare à vos réponses si un coéquipier vous reproche vos choix de passe !) voire votre réputation sur les réseaux sociaux, et donc sur votre temps de jeu ou le montant de votre prochain contrat. Tout est imbriqué et rien n’est oublié.
Encore plus profond est le mode MyGM, qui remplace l’Association et fourmille d’options pour en faire un excellent jeu de gestion. On peut toujours jouer ou simuler les matchs, mais beaucoup plus de critères sont maintenant laissés à votre discrétion. Discussion avec les joueurs sur leur temps de jeu, gestion des mécontentements et des blessés, objectifs du propriétaire à respecter ou non, ce mode abyssale se veut malgré tout accessible, au point de vous proposer d’automatiser certaines choses pour vous concentrer sur le jeu, si le cœur vous en dit. Ce n’est pas avec ce NBA 2K14 que les heures d’attentes pour le (vrai) match de la nuit paraitront interminables et, au pire, tous les (vrais) résultats de la veille seront compilés au sein même du jeu, dans une interface quasi illisible, mais fournie. Money in the bank niveau immersion, une nouvelle fois.
Comme sur PS360, la monnaie virtuelle utilisée à toutes les sauces est encore l’occasion pour 2K d’inciter (fortement) au micro-paiement, pour vos boosters d’équipe virtuelle, un nouveau costume pour votre General Manager ou de meilleures stats pour votre joueur. Les points lentement gagnés sont trop vite dépensés, si bien que la tentation de sortir le « larfeuille » pour s’acheter un signature dunk qui claque ou arrêter ses pertes de balle idiotes (en augmentant le handling) n’a jamais été aussi grande.
Il serait effectivement dommage d’aller arpenter le playground virtuel et se confronter aux randoms du net avec votre pauvre rookie à 65 de compétence générale. À quatre ou dix joueurs, ces picks-up game permettent de tester son skill, sans avoir besoin de réaliser un match complet en ligne. À noter que dans ce mode, l’habituelle petite latence ressentie une fois connecté nous a semblé nettement moins flagrante que dans les affrontements classiques sur le net. L’habillage de ce nouveau mode est un peu cheap, mais la possibilité de se balader entre les terrains pour regarder les autres jouer est surprenante et bien vue. Comme au Rucker Viry-Chatillon, on se place au bord pour prendre la gagne et c’est parti. Rapide et convivial entre potes.
Le Park est malheureusement victime du même syndrome que le reste du jeu, blindé de temps de chargements longuets dont le seul mérite est de distiller des chiffres et anecdotes sympas sur la NBA et les joueurs de 2K. Pas suffisant pour compenser les longues minutes perdues dans les limbes du loading intempestif, et aussi frustrant que les retours menu en cas de déconnexion impromptue du net. NBA 2K a certes les avantages des jeux modernes, mais aussi ses inconvénients et son côté « tout connecté » causera certains problèmes aux joueurs dépourvus de connexion internet. Mais existent-ils encore ?
Cet article revient sur les spécificités de ces versions PS4 et Xbox One. Pour plus d'informations sur le jeu, notre Test des moutures PS3 et Xbox 360 est toujours disponible.
Le plus beau jeu de sport de l'histoireRetour au sommaire


Le gameplay ne change quasiment pas, puisqu’on retrouve telles quelles toute la profondeur et la richesse de la série en plus des quelques défauts (quelques collisions hasardeuses, des ballons qui jouent parfois les passe-murailles), mais le plaisir de jeu est décuplé par les efforts permanents d’une réalisation sans faille. On apprécie forcément le retour des indicateurs de qualité de shoot, permettant de maitriser les timings de toutes les stars de la ligue. Un bon point tant le respect des attitudes, positions et habitudes des joueurs sont respectés à la lettre dans cette édition. Le basket virtuel n’a jamais été aussi limpide, beau et réaliste que dans NBA 2K14, que l’on joue sur PS4 ou Xbox One.
In Your (inter)Face !Retour au sommaire


Encore plus profond est le mode MyGM, qui remplace l’Association et fourmille d’options pour en faire un excellent jeu de gestion. On peut toujours jouer ou simuler les matchs, mais beaucoup plus de critères sont maintenant laissés à votre discrétion. Discussion avec les joueurs sur leur temps de jeu, gestion des mécontentements et des blessés, objectifs du propriétaire à respecter ou non, ce mode abyssale se veut malgré tout accessible, au point de vous proposer d’automatiser certaines choses pour vous concentrer sur le jeu, si le cœur vous en dit. Ce n’est pas avec ce NBA 2K14 que les heures d’attentes pour le (vrai) match de la nuit paraitront interminables et, au pire, tous les (vrais) résultats de la veille seront compilés au sein même du jeu, dans une interface quasi illisible, mais fournie. Money in the bank niveau immersion, une nouvelle fois.
Une monnaie pas si virtuelleRetour au sommaire


Le Park est malheureusement victime du même syndrome que le reste du jeu, blindé de temps de chargements longuets dont le seul mérite est de distiller des chiffres et anecdotes sympas sur la NBA et les joueurs de 2K. Pas suffisant pour compenser les longues minutes perdues dans les limbes du loading intempestif, et aussi frustrant que les retours menu en cas de déconnexion impromptue du net. NBA 2K a certes les avantages des jeux modernes, mais aussi ses inconvénients et son côté « tout connecté » causera certains problèmes aux joueurs dépourvus de connexion internet. Mais existent-ils encore ?
ConclusionRetour au sommaire
Fort d’un gameplay en béton affiné au fil des années, 2K Sports sertit son joyau ludique d’une réalisation clinquante qui dote enfin les possesseurs de nouvelles machines d’un argument de taille dans leur ludothèque. Travailleur consciencieux et dur au mal, Visual Concepts n’a rien négligé pour sa première incursion sur next-gen : les modes de jeux sont intelligemment repensés, le souci du détail en est limite effrayant et sans une interface brouillonne et une politique un rien agressive en matière de micro-paiements, NBA 2K14 pourrait prétendre au titre de meilleur jeu de sport de tous les temps. Bon, en fait, NBA 2K14 sur PS4 et Xbox One EST le meilleur jeu de sport de tous les temps. En attendant l'année prochaine...Cet article revient sur les spécificités de ces versions PS4 et Xbox One. Pour plus d'informations sur le jeu, notre Test des moutures PS3 et Xbox 360 est toujours disponible.