Test de NBA 2K13 : les paillettes cache-misère ?
Un deuxième sacre pour LBJ ? Qui pour arrêter les Lakers de Howard, Nash et Bryant ? Autant de questions auxquelles ce test ne répondra pas.
Comme les séries Madden ou NHL, NBA 2K n’a pas de concurrence. Difficile donc pour son développeur, Visual Concepts, de se transcender chaque année alors qu’il n’y a personne à battre, et donc de trouver de gros arguments à faire valoir pour les joueurs. Ce n’est donc pas tellement une surprise de voir 2K dégainer le VIP Jay-Z comme atout principal, même si la présence de la Dream Team de 92 ravira également les trentenaires amateurs de balle orange. Beaucoup de confettis pour rien ?
Alors que NBA 2K11 a signé le retour de Michael Jordan, suivi de quelques autres légendes de la ligue les années suivantes, la série se contente depuis de ronronner son basket, toujours aussi léché il est vrai. Alors forcément, au moment de faire le compte des nouveautés, difficile de crier au génie une fois encore. La série a certes bien tenté de réinventer son approche offensive, en ré-associant le stick droit au dribble. Il devient donc plus (trop ?) facile de faire la différence sur le premier pas, surtout aux commandes d’un meneur un peu vif à la Parker. Idem pour le jeu dos au panier, facilité par la souplesse du champignon qui lui est dédié : si les possibilités d’attaque n’ont jamais été aussi fluides et instinctives, c’est la défense qui en prend de fait un sacré coup. Le jeu un brin stéréotypé de l’IA passe encore en mode Pro, mais les joutes en ligne ou les hauts niveaux de difficultés risquent grandement d’aboutir à des scores fleuves même en temps de jeu réduit.
Ce style plus flashy convient bien à l’idée que l’on se fait du spectacle à l’américaine, moins à la réalité quotidienne du sport. Évidemment, l’harmonie est parfaite avec le nouvel habillage du titre, estampillé Jay-Z on the groove. Une nouvelle preuve que le rap mainstream à l’américaine en fait trop, même si la bande-son compilée par le mec de Beyonce envoie du lourd. Une aubaine pour les teenagers « swaggés », d’autant que les nombreux micro-chargements qui émaillent la progression dans les menus leur donneront l’occasion de bouger leur popotin. Les menus, il faudra justement y passer un peu de temps pour, comme tous les ans, régler les problèmes d’équilibre du jeu. Passes et layups faciles ratés, rebonds offensifs trop réguliers et joueurs stars toujours trop forts font en effet partie du passif NBA 2K, et ce treizième volet ne fait pas exception à la règle.



Alors, une déception que ce NBA 2K ? Pas vraiment en fait, puisque les efforts d’immersion dans la carrière (rencontre avec le boss, conseils du coach, objectifs dynamiques en match, réseaux sociaux conditionnant la réputation), le nouveau système de skill qui respecte parfaitement les particularités des meilleurs joueurs (finisseur, clutch player, brute épaisse etc.) ou encore la fidélité toujours plus affirmée des animations et de la modélisation apportent un peu de sang neuf à la formule générale, sans jamais en modifier la substance. NBA 2K garde effectivement toutes les qualités des précédentes itérations, et c’est en soit une bonne chose.
La grosse nouveauté niveau contenu est l’arrivée du mode Mon Equipe, similaire aux Ultimate Team des franchises d’Electronic Arts. Il est ici aussi question d’une franchise à monter et gérer avec des packs de cartes (euh non, des figurines, nuance !) que l’on achète grâce à la monnaie virtuelle en vigueur dans le jeu. Uniquement jouable en ligne, ce mode vous force à débuter avec une team de tocards pour finalement monter en grade et acheter de vrais joueurs. Une bonne manière de se faire une idée du traitement réservé aux joueurs de seconde zone : les moins bons joueurs NBA seraient, d’après 2K, incapables d’enchainer trois dribbles et un spin move ou même de lâcher une passe de plus de cinq mètres, même contre des mini-poussins. De l’importance de la monnaie virtuelle pour rapidement se doter d'un roster fiable.
Celle-ci touche tous les modes indifféremment : que vous jouiez en Mon Joueur, en mode Légende, en Association, en Streetball (de 1vs1 à 5vs5) ou encore en All Star Game (DLC), les VC s’accumulent et vous permettent d’acheter différentes choses, comme de nouvelles chaussures pour votre future star ou un nouveau talent pour votre équipe. L’idée n’aurait pas été mauvaise s’il ne s’agissait pas pour 2K d’appâter le chaland avec la possibilité d’obtenir des VC contre un peu d’argent réel, histoire de gagner du temps. Sale époque.
Enfin, terminons sur la possibilité, comme dans FIFA 13 d’ailleurs, d’utiliser Kinect sur la version Xbox 360 du jeu. Pas aussi gadget qu’on aurait pu le craindre, la possibilité de faire des changements à la voix ou encore d’appeler une stratégie précise montre rapidement son efficacité même si l’interface de base est déjà suffisamment bien pensée. On se gardera évidemment d’insulter l’arbitre, sous peine de prendre une sanction immédiate. Inutile d’investir dans l’accessoire pour vous immerger un peu plus dans l’excellente ambiance de cet épisode, mais n’hésitez pas à l’utiliser si vous le possédez déjà.
Los Angeles, 1980Retour au sommaire





Alors, une déception que ce NBA 2K ? Pas vraiment en fait, puisque les efforts d’immersion dans la carrière (rencontre avec le boss, conseils du coach, objectifs dynamiques en match, réseaux sociaux conditionnant la réputation), le nouveau système de skill qui respecte parfaitement les particularités des meilleurs joueurs (finisseur, clutch player, brute épaisse etc.) ou encore la fidélité toujours plus affirmée des animations et de la modélisation apportent un peu de sang neuf à la formule générale, sans jamais en modifier la substance. NBA 2K garde effectivement toutes les qualités des précédentes itérations, et c’est en soit une bonne chose.
Pas cher mes VC, pas cherRetour au sommaire


Gameplay #2 : différents extraits maison
Enfin, terminons sur la possibilité, comme dans FIFA 13 d’ailleurs, d’utiliser Kinect sur la version Xbox 360 du jeu. Pas aussi gadget qu’on aurait pu le craindre, la possibilité de faire des changements à la voix ou encore d’appeler une stratégie précise montre rapidement son efficacité même si l’interface de base est déjà suffisamment bien pensée. On se gardera évidemment d’insulter l’arbitre, sous peine de prendre une sanction immédiate. Inutile d’investir dans l’accessoire pour vous immerger un peu plus dans l’excellente ambiance de cet épisode, mais n’hésitez pas à l’utiliser si vous le possédez déjà.
ConclusionRetour au sommaire
Plus dynamique offensivement, NBA 2K13 n’en reste pas moins un relatif copier/coller de l’édition précédente. La Dream Team, le partenariat avec Jay-Z, l’intégration sympa de Kinect sur la version Xbox et le « nouveau » système de dribbles sont autant de petits ajouts qui solidifient les excellentes bases des précédents volets sans jamais les transcender outre mesure. Le titre de Visual Concepts reste largement recommandable pour qui n’a pas touché à un jeu de basket depuis quelques années, déjà moins pour ceux ayant retourné 2k12 sous toutes les coutures même si le mode Mon Equipe apporte un peu de sang neuf au contenu déjà bien fourni de base. A voir si les micro-paiements scandaleux de ce mode ne plombent pas trop son équilibre...-
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