Test de Lego Harry Potter : Années 5-7, la brique magique
SOMMAIRE
Trois années scolaires qui marquent la suite et fin des aventures pour les apprentis sorciers de Poudlard. Adaptation magique ou mauvais tour ? Le « truc » dévoilé dans le test.
En Juillet dernier paraissait la première adaptation LEGO des tribulations d'Harry Potter, couvrant les quatre premiers tomes de l'œuvre créée par J.K. Rowling. Fidèle et sympathique, LEGO Harry Potter : Années 1-4 proposait un gameplay assez riche et intéressant à l'aide de concepts glanés des précédents opus tels que Lego Star Wars ou encore Lego Indiana Jones. TT Games et Warner Bros continuent donc sur leur lancée en proposant la suite directe des pérégrinations du sorcier devenu si célèbre.
Pour ceux qui ignoreraient encore tout de l'univers imaginé par l'écrivain anglaise J.K. Rowling, voici un rapide résumé de ce que vous avez raté. Harry Potter est un héros orphelin répondant à la règle des trois « B » : Balafre, Binocle et Baguette. A l'âge de onze ans, celui-ci intègre l'école de magie nommée Poudlard et découvre que son destin est lié au responsable de tous les malheurs du monde, l'infâme Voldemort. Autour de ce scénario gravitent films et adaptations vidéoludiques (parfois hasardeuses) indissociables l'un de l'autre, semble t-il, puisqu'on retrouve dans chaque jeu vidéo Harry Potter l'influence de la mise en scène cinématographique. Pas dommageable en soi, il est regrettable que la prise de risque soit toujours réduite au minimum.
De ce constat découle deux choses : la déception pour qui recherche l'originalité opposée à la satisfaction de retrouver un univers connu et apprécié. A ce sujet, Lego Harry Potter ne déçoit pas. Très fidèle, le titre enchaîne les trois années sans temps mort. Tous les lieux et scènes marquants de l'histoire s'imbriquent chronologiquement sans incohérence même si quelques petites libertés sont prises. La narration limpide bourrée d'humour étonne par sa simplicité. En effet, les personnages ne parlent jamais : tout passe par leurs actions et mimiques exagérées. Le ton parodique participe grandement à l'ambiance agréable du titre et la musique discrète tirée des films appuie le récit.
Autre qualité : les décors rappellent, eux aussi, ce monde magique. La réalisation correcte est appréciable d'autant plus que certains environnements profitent d'effets de lumière réussis. Les connaisseurs ne seront pas dépaysés en visitant Poudlard et ses alentours, les autres prendront plaisir, sans aucun doute, à découvrir les lieux. Point important, la modélisation des paysages (bâtiments, décors, etc.) ne bénéficie pas du « traitement Lego ». En revanche, les personnages ainsi que les éléments interactifs se payent le (dé?)plaisir de la modélisation en cubes ce qui dépareille l'ensemble : les Lego évoluant dans des environnements « réalistes » créent un certain trouble visuel. Malgré tout, le jeu reste agréable à l'œil - peu d'aliasing, d'effet de motion blur ou de flou de mouvement - mais ressemble énormément au précédent opus, la fluidité en plus.
Si le jeu possède des similitudes graphiques avec son aîné, qu'en est-il du gameplay ? Sans suspens, les ressemblances surgissent dès les premières minutes de jeu. D'une part, les pouvoirs se sélectionnent à l'aide des gâchettes via une roue des pouvoirs située en haut à gauche de l'écran. Là également, Lego Harry Potter reste fidèle à l'univers puisqu'il propose une bonne vingtaine de sorts parmi les plus connus (Stupefix, Expelliarmus, Aguamenti...). D'autre part, la sélection est réduite par le champ d'utilisation des sorts car certains sont bien plus utiles et efficaces. Autant dire que les mécaniques de gameplay restent identiques : avancer en détruisant tous les éléments Lego, récolter les pièces, utiliser les bons sorts aux bons endroits, etc.
Pour ce qui est des différentes phases de jeu, le titre alterne réflexion, combat, et exploration avec une certaine bonne mesure. Les niveaux ne sont jamais trop longs, contrairement au précédent Lego Harry Potter. De plus, un fantôme guide le joueur en semant derrière lui des pièces bleues. Cela permet aux petits curieux de fouiller le château de fond en comble sans se perdre, puisque le chemin vers la suite de l'histoire reste tracé au sol. Mais certaines zones ne se débloquent qu'au fil du temps avec le sort adéquat avec pour conséquence une progression chronologique, là où les autres titres Lego laissaient libre accès à tous les niveaux via le HUB dès le début.
Dans cet épisode, c'est le chemin de traverse qui fait office de HUB, permettant de rejouer uniquement les tableaux déjà terminés...le système fait une fois encore écho à son prédécesseur, jusque dans ses défauts. On citera pèle-mêle les combats redondants (heureusement peu nombreux), l'imprécision de la visée, les petits caprices de la caméra fixe et la difficulté d'emboîter certaines pièces Lego. L'expérience de jeu se trouve entachée de petits désagréments ponctuels qui n'affectent pas le plaisir outre-mesure. Toutefois, le cheminement semblable durant les trois années devient répétitif au bout de quelques heures, faiblesse que tentent de compenser les à-côtés.
Et ils sont nombreux. Le contenu tout simplement énorme demande des heures de recherche. Dans chaque élément du décor, derrière chaque énigme se cache une récompense. D'ailleurs, les chiffres impressionnent ; il n'y a pas moins de cent quatorze personnages à débloquer puis à acheter, deux cent briques dorées dissimulées, des bonus en pagaille, plusieurs dizaines d'étudiants en danger à sauver, les cinématiques à visionner, etc. L'obligation de revisiter les endroits avec quelques personnages aux pouvoirs particuliers gonfle le potentiel de rejouabilité, tout comme la récolte des centaines de milliers de pièces (voire des millions) nécessaires au déblocage des extras.
Les collectionneurs peuvent se réjouir d'avance, la tâche à accomplir est à la hauteur de leurs espérances. Par conséquent, rajoutez plus d'une dizaine d'heures supplémentaires à la douzaine suffisante pour boucler le titre. Une durée de vie conséquente rallongée par le mode multijoueur offline qui permet à deux joueurs de pratiquer la magie ensemble. Aucun problème à signaler de ce côté la : le jeu reste fluide même quand l'écran se divise. A ce propos, l'idée mérite d'être soulignée, l'écran partagé s'ajuste en fonction de la position des deux joueurs (la séparation passe d'horizontale à verticale dans une mouvement rotatif pour un résultat judicieux).
Niveau gameplay, il faut à nouveau s’amuser à tout détruire sur son passage, afin de reconstruire pour obtenir l’accès à certaines zones. De même, tout comme dans les opus précédents, il n'y a pas de difficulté particulière, nous ne perdons que quelques briques en cas de mort et reprenons de suite les hostilités. Cependant, cet épisode est un peu moins assisté que les précédents. Si globalement l'indication des sorts à utiliser nous est indiqué par un code couleur entourant les objets, ce n'est pas tout le temps le cas et il faut un peu plus se creuser la tête pour dénicher les personnages et autres briques rouges. le jeu fait la part belle aux mécanismes étranges et exploite bien l'idée d'un univers magique. A noter un problème récurrent sur 3DS, les baisses de framerate qui surviennent ponctuellement. Des chutes du nombre d’images qu’il est possible de pallier alors en supprimant l’effet 3D. Bien entendu, là où le jeu prend tout son potentiel, c’est une fois que nous débloquons le Mode Jeu Libre.



Une brique dans la mare ?Retour au sommaire



Press Start#1 - Premiers pas sur PS3
StupefixRetour au sommaire


Dans cet épisode, c'est le chemin de traverse qui fait office de HUB, permettant de rejouer uniquement les tableaux déjà terminés...le système fait une fois encore écho à son prédécesseur, jusque dans ses défauts. On citera pèle-mêle les combats redondants (heureusement peu nombreux), l'imprécision de la visée, les petits caprices de la caméra fixe et la difficulté d'emboîter certaines pièces Lego. L'expérience de jeu se trouve entachée de petits désagréments ponctuels qui n'affectent pas le plaisir outre-mesure. Toutefois, le cheminement semblable durant les trois années devient répétitif au bout de quelques heures, faiblesse que tentent de compenser les à-côtés.
L'ego surdimensionnéRetour au sommaire


Le cas de la version 3DSRetour au sommaire
La version pour la console portable 3D de Nintendo nous propose dans les grandes lignes une expérience similaire dans le sens où les environnements sont représentés de façon quelque peu différentes mais la logique des niveaux est respectée. Cependant, certaines phases de jeu ont été supprimées, quelques passages sont en moins et des séquences ont été raccourcies. Il en va de même pour les cinématiques grandement résumées, à tel point que le joueur ne connaissant rien à la saga Harry Potter n'y comprendra pas grand chose. Au final, la formule proposée ici ne change en rien de ce que les habitués de la série ont connu sauf sur la manière de réaliser les sorts. Terminé le dessin sur l'écran tactile des années 1 à 4, cette version opère un retour en arrière avec une roue de choix permettant de sélectionner ceux qui nous intéressent.Niveau gameplay, il faut à nouveau s’amuser à tout détruire sur son passage, afin de reconstruire pour obtenir l’accès à certaines zones. De même, tout comme dans les opus précédents, il n'y a pas de difficulté particulière, nous ne perdons que quelques briques en cas de mort et reprenons de suite les hostilités. Cependant, cet épisode est un peu moins assisté que les précédents. Si globalement l'indication des sorts à utiliser nous est indiqué par un code couleur entourant les objets, ce n'est pas tout le temps le cas et il faut un peu plus se creuser la tête pour dénicher les personnages et autres briques rouges. le jeu fait la part belle aux mécanismes étranges et exploite bien l'idée d'un univers magique. A noter un problème récurrent sur 3DS, les baisses de framerate qui surviennent ponctuellement. Des chutes du nombre d’images qu’il est possible de pallier alors en supprimant l’effet 3D. Bien entendu, là où le jeu prend tout son potentiel, c’est une fois que nous débloquons le Mode Jeu Libre.
ConclusionRetour au sommaire
Prenez l'ancien modèle, appliquez la même recette et vous obtenez le nouveau Lego Harry Potter. Pourtant, on se surprend à apprécier la balade. TT Games démontre un savoir faire maîtrisé et le charme Lego couplé à la magie Harry Potter fonctionne bien. L'aspect répétitif de cet opus s'estompe aisément si vous découvrez le jeu. Attention par contre si vous avez achevé les années une à quatre, l'impression immédiate de déjà-vu est rebutante. Reste le plaisir du collectionneur et du fan qui peut vous faire replonger de longues heures dans ce nouvel opus.


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