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Test Kingdom Under Fire : Circle Of Doom (Xbox 360) : 4/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 01 Février 2008 , Xbox 360

Les +

  • Artistiquement réussi (décors, ennemis)
  • Ambiance globale intéressante
  • Durée de vie pour les courageux
  • Inventaire complet

Les -

  • Techniquement raté
  • Progression poussive
  • Répétitif
  • Mou
  • Dirigiste
  • Une seule musique ?
  • Caméra retors
  • Chargements interminables
  • Personnage rigide
  • Premiers sors ridicules
  • Gros problèmes d'ergonomie
La note de jeuxvideo.fr
4.0
bof
La note des internautes
5.4

(6 votes)
Publiée le 05/02/2008 à 16:02, par Maxence

Test de Kingdom Under Fire Circle Of Doom

Kingdom Under Fire : Circle Of Doom
Kingdom Under Fire, c’est un certain renouveau du RTS en 2001, avec une ambiance, un scénario et un système de jeu rafraîchissant pour la stratégie sur PC, apportant une touche horrifique à un genre trop souvent orienté médiéval ou héroic-fantasy. C’est aussi une adaptation de l'univers de cet épisode sur la Xbox première du nom, avec deux épisodes proposant un mélange intéressant et assez réussi entre le beat them all à la Dynasty Warriors 6 et la stratégie orientée gestion de troupes repris par Bladestorm : La Guerre de Cent Ans depuis. Pour sa première sortie sur Xbox360, Circle of Doom s’est débarrassé de tout aspect stratégique et propose un hack’n slash en bonne et due forme dans le plus pur style Diablo. La classe en moins… Si vous ne connaissez pas les jeux précités, ne vous inquiétez pas, le test qui suit décrypte pour vous le système de jeu de ce Kingdom Under Fire : Circle Of Doom.

La règle des 3 R : répétitif, rébarbatif, relou


Kingdom Under Fire : Circle Of Doom
Curieux choix stratégique pour Blue Side (le développeur) et Phantagram (l’éditeur) que celui de revenir à un genre plus ancien pour une nouvelle génération de support. Après tout, pourquoi pas, puisqu’on nous promet des centaines d’ennemis à l’écran sans ralentissement aucun, un scénario directement lié à l’épisode précédent (mais pas trop quand même) et une gestion de l’équipement et des capacités optimales. Qu’en est-il en réalité pour Kingdom Under Fire : Circle Of Doom ? Pour ce qui est de la diversité des modes de jeu, le jeu s’en tire avec les honneurs, car outre le classique mode solo offline, on trouve différents mode multijoueurs. Un mode coopération privé tout d’abord, pour jouer uniquement avec vos amis possesseurs du jeu. Un mode coopération publique ensuite, qui vous associera avec n’importe quel quidam disposant d’un compte Xbox Live. Ces deux sont jouables jusqu’à quatre joueurs en même temps, et constituent l’intérêt le plus conséquent du titre. En offline, le mode partie rapide a pour but de faire monter l’expérience de votre héros, sans aucun scénario. Il est donc uniquement réservé aux plus courageux et pressés d’entre vous. Il est à noter que vous pourrez choisir d’évoluer dans n’importe lequel de ces modes avec un seul et même personnage, qui évoluera aussi bien en coopération qu’en mode solo, détail agréable pour les amateurs du genre.

Les héros, justement, sont au nombre de cinq. Chacun, comme on pourra s’en douter, possède des caractéristiques et un style propre. Entre un magicien faible en point de vie et en mêlée, un guerrier lent mais puissant et un archer aux caractéristiques moyennes, il faudra faire votre choix. Chacun d’entre eux possède un scénario propre afin de varier un tantinet l’expérience de jeu, même si les niveaux traversés sont exactement les mêmes pour tous. Dommage, car cela limite drastiquement l’intérêt de refaire le jeu une fois terminé. Le design de chaque héro, quoique correspondant largement aux codes du genre initié par le Kingdom Under Fire original, est tout à fait réussi, de même que l’aspect extérieur de la plupart des ennemis. Artistiquement, le titre est complètement maîtrisé, et il n’est pas rare de s’extasier devant un décor, un ennemi voir un boss tant l’ensemble prend à merveille. Le revers de la médaille de cette qualité visuelle est un frame rate inconstant franchement dérangeant, des décors trop vides pour faire illusion et un dirigisme forcené duquel découle une lassitude logique. Pas ou peu d’embranchements dans les niveaux, et ces foutus murs invisibles qui viennent sans cesse nous rappeler la direction à ne pas rater. Malgré cela, il peut quand même arriver que l’on se « perde » dans un niveau, tant la carte proposée est peu claire. Un comble pour un jeu fait quasiment exclusivement de couloirs étroits. La caméra se veut mobile (stick droit), mais les chemins étriqués précédemment cités sont propices à tout type de bugs visuels liés à l’angle de vue. Caramba, encore raté.

Vidéo exclu #2 - Quelques minutes de gameplay

Vidéo exclu #2 - Quelques minutes de gameplay


Vivement KUF 2...


Kingdom Under Fire : Circle Of Doom
Le principe du jeu est simple : il s’agit de nettoyer tous les environnements proposés (forêt, plaine aride…) de toute présence belliqueuse, le tout à l’aide d’armes contondantes, d’armes de jets ou de sors aussi visuellement décevants qu'inefficaces au début du jeu. Chaque ennemi ou presque drop (laisse tomber en mourant) divers items comme de l’or, des potions de soins ou de mana, différentes armes et armures, objets magiques à équiper… La gestion de l’inventaire, peu intuitive et particulièrement pénible à la longue, se veut néanmoins complexe et suffisamment exhaustive pour satisfaire les amateurs de jeu de rôle et/ou hack’n slash. Le nombre d’objet à garder étant limité, il va falloir choisir avec soin quels objets équiper ou garder dans son inventaire, dans le but de les vendre ou de les synthétiser. Trois idoles se dressent en effet dans les 6 environnements que propose le jeu. La Mort, l’Amour et la Cupidité sont en effet là pour vous vendre et vous acheter bon nombre d’objets, vous proposant également de fusionner entre eux deux éléments en votre possession, le tout pour en créer un troisième bien meilleur. Intéressant dans le fond, ce système se veut peu pratique dans la forme, une somme d’argent élevée suffisant à coup sur pour réussir cette synthèse. Aucune surprise à ce niveau, et c’est bien regrettable. Dans ces lieux de repos, il sera également possible de sombrer dans un profond sommeil afin d’accéder au monde des ténèbres. Là se trouve les personnages censés faire avancer l’histoire. Le tout est très, trop poussif pour éveiller l’intérêt sur le long terme, le doublage soporifique n’aidant en rien une narration confuse au rythme haché. Lorsqu’apparaît la mention « dormir » à l’écran, préparez vous donc à vous assoupir, mais pour de vrai. On sent clairement le bâclage à ce niveau là, tant l’univers proposé est riche mais trop sous exploité pour être intéressant.

Kingdom Under Fire : Circle Of Doom
C’est un peu le problème global du titre. Tous les éléments sont réunis pour faire un jeu réussi, mais la sauce ne prend malheureusement pas. Les attaques ont beau être variées suivant les armes ou les sors, l’apparence du héros à beau changer en fonction de son équipement, l’irrésistible sentiment d’ennui pointe le bout de son nez assez rapidement. La faute à cette répétitivité qui gangrène le soft, d’autant que l’intelligence artificielle frise le néant (if voir then courir et attaquer), que le jeu est bien trop sombre par endroits et que la rigidité des personnages ruine tout espoir de fun barbare. On peut saluer l’initiative de traduire et doubler le soft entièrement en français, et la présence de boss monstrueux et terriblement beaux à mon goût, mais globalement le jeu rate complètement le coche. J’allais presque oublier l’obligation de tuer un certain nombre de différents types d’ennemis pour apprendre de nouveaux sors, ce qui implique nécessairement de refaire des niveaux déjà visités, chaque stage recelant de ses propres types d’ennemis. Gonflant…

Vidéo exclu #1 - Premier boss du jeu



Conclusion


Artistiquement maîtrisé, tant au niveau des décors que des ennemis, Kingdom Under Fire : Circle Of Doom n’en reste pas moins un jeu ennuyeux, dirigiste et répétitif à souhait. Malgré l’utilisation d’un univers riche et intéressant, la narration est trop mal rythmée, comme la progression globale. L’IA codée avec les pieds, les saccades omniprésentes et les musiques mollassonnes finissent d’achever un titre qui ne manquait pas de bonnes idées, en témoignent la présence de nombreux personnages et une gestion poussée de ceux-ci. Volontairement admis comme un épisode de transition par les créateurs, la seule réelle valeur ajoutée du jeu est son mode en ligne. S’ennuyer entre potes, mwai….bof.



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Kingdom Under Fire : Circle Of Doom
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