Vidéo-Test de SOS Fantômes : le jeu vidéo
Indiscutablement dans le gratin des meilleures comédies hollywoodiennes des années 80, GhostBusters (traduit SOS Fantômes chez nous) se voit aujourd’hui affublé d’un jeu vidéo reprenant la célèbre licence des chasseurs de fantômes. Développé par Terminal Reality, pas spécialement réputé pour la qualité de ses jeux (BloodRayne, Spy Hunter...), le titre édité par Atari a de quoi faire peur. Une licence, un studio « mineur », des soucis lors du développement... Que peut-on vraiment attendre de cette version Xbox 360 de SOS Fantômes, d'autant qu'elle arrive plus de quatre mois après la version Playstation 3 ?
Script et dialogues écrits par Dan Aykroid et Harold Ramis, doublages assurés par les acteurs des films (moins Sigourney Weaver, plus Alyssa Mylano), l’aventure a été glissée entre de bonnes mains. On ressent instantanément la patte SOS Fantômes, dans le scénario (qui se passe après le second film), la musique (tirée des films également) et l’humour. Si quelques répliques tombent à plat, montrant les limites de la comédie associée au média jeu vidéo d’une manière cinématographique, force est de reconnaitre que retrouver Venkman, Spengler, Stantz et Zeddemore au top de leur forme fera couler une larme de nostalgie aux amateurs de la licence.
En tant que petit nouveau chargé de tester les nouveaux joujoux de l’équipe, votre personnage (muet, et appelé Rookie tout au long de l’aventure !) accompagnera les autres chasseurs de fantômes dans des lieux New Yorkais bien connus comme l’hôtel Sedgewick, le musée, Times Square ou encore la bibliothèque, en plus de quelques niveaux inédits. Armé au début de sa lance à protons, il aura rapidement accès à trois autres possibilités de tir (toutes customisables), permettant de ralentir les cibles, d’asperger méchants et décors de slime ou encore de marquer les ennemis pour que les tirs suivants aillent directement sur eux. Un arsenal complet qui permettra de varier les plaisirs.
Car SOS Fantômes est un jeu d’action avant tout. Ennemis à tuer ou fantômes à capturer, les opposants ne manquent pas. Les batailles sont souvent acharnées, le plaisir ressenti lors de la capture définitive d’un spectre étant évidemment proportionnel à la difficulté de la lutte qui l’a précédée. La jouabilité est à ce titre parfaitement dosée, les contrôles étant assez simples à assimiler et le tout suffisamment dynamique pour que l’on ne se sente pas démuni face à la horde d’ennemis qui débarque à chaque fois. Furieux, les combats contre les imposants boss qui concluent chaque niveau vous demanderont encore plus d’énergie que les autres affrontements, le système d’esquive un peu lent étant alors votre meilleur allier pour ne pas mourir trop rapidement.
Dommage que vos compagnons aient un peu trop tendance à se jeter sur les tirs ennemis, vous forçant régulièrement à vous mettre en danger pour aller les soigner. Au chapitre des écueils, notons également la linéarité très marquée de l’aventure, qui propose qui plus est une mécanique assez redondante : recherche de spectre, combat, cinématique. Vous serez en effet obligés de sortir votre Psychotensiomètre (ou PKE) pour trouver votre prochain objectif. Passant alors en vue subjective, le jeu change immédiatement d’ambiance avec sa vision très limitée de couleur verte et ses scripts qui vous feront plus d’une fois sursauter (livres qui tombent, apparitions furtives stressantes...). On ne pourra jamais relâcher son attention !
Quelques (trop) rares énigmes parsèment l’aventure, mettant votre sens logique à contribution. Assez simples et surtout très assistées, elles ne vous demanderont pas vraiment de vous creuser la tête pour vous en sortir : l’accent est clairement mis sur les combats, et on ne s’en plaindra pas. Au chapitre des détails, notons la longueur insupportable des temps de chargement (heureusement ponctués du célébrissime thème de la série), l’espacement assez élevé des points de contrôle ou encore l’absence totale d’indication à l’écran. À la manière de Dead Space, SOS Fantômes affiche les informations indispensables sur la combinaison de votre héros. On pourra en un coup d’œil vérifier l’état de sa vie ou encore le niveau de chauffe de notre pistolet multifonctions (contrebalançant astucieusement les munitions illimitées) en regardant notre personnage. Bien vu.
Mis à part quelques effets et animations faciales, SOS Fantômes souffre d'un certain retard visuel sur la concurrence
La modélisation des personnages est d’un bon niveau, notamment les expressions du visage. Dommage que les animations de nos héros n’aient pas bénéficié de plus de soin, le côté robot mal articulé faisant un peu tâche pendant le jeu. Globalement, le moteur propriétaire de Terminal Reality montre rapidement ses limites. S’il offre des décors détaillés que l’on se fera un plaisir de détruire complètement gratuitement, pour un nombre de particules en mouvement à l’écran assez hallucinant, cela se fait au prix de la fluidité, loin d’être assurée lors des grands moments d’action. Dommage, car cela rend l’expérience brouillonne par moment. Pire, le jeu n’offre pas un rendu visuel convaincant dans l’ensemble, mis à part quelques éléments au design particulièrement réussi. Le pari technique n’est au final pas vraiment tenu, même si les nombreux effets visuels passent bien à l’image. Concernant cette version Xbox 360, notons une meilleure définition globale, le jeu affichant un vrai 720p qui faisait défaut à la version Playstation 3. Le jeu est donc un peu plus joli.
Avec ses 12 cartes et ses 6 modes de jeu, le multijoueurs de SOS Fantômes est tout à fait correct. S’il sera plus fun entre potes, l'ensemble fonctionne bien et les joueurs sont plutôt disciplinés. En coopération ou en versus (chacun pour soi, pas d’humain contre humain direct), on fera progresser son personnage, et donc son équipement, au fil de nos parties. Les cartes sont assez petites, mais l’action est ici aussi prédominante. Que l’on résiste aux vagues successives de spectres (de plus en plus balèzes, évidemment), que l’on s’unisse pour détruire les reliques ou pour protéger quelques artefacts de ces voleurs de fantômes, le fun est toujours bien présent. On aurait simplement souhaité un peu plus d’interaction « forcée » entre les participants, histoire de moins ressentir le côté « chacun pour soi ». Évidemment, niveau technique, on ne devra rien attendre de ces possibilités multijoueurs. Le moteur est une nouvelle fois un peu à la ramasse, même si paradoxalement les ralentissements se font moins fréquents qu’en solo. Un bon moyen de prolonger la bonne surprise que constitue ce SOS Fantômes, même si l’interface un peu austère et le manque relatif de challenge à quatre pourront en rebuter certains, et empêcher le jeu d'être encore populaire à long terme.
Court, dirigiste, pas vraiment beau (bien que supérieur à la version PS3) et un brin brouillon par moment, SOS Fantômes sur Xbox 360 possède certains symptômes des adaptations de licences habituellement ratées. Oui mais voilà : avec son gameplay très fun, son multijoueurs solide et son ambiance du tonnerre, il parvient à nous scotcher au pad du début à la fin, nous arrachant sourires, frissons et larmes nostalgiques en de nombreuses occasions. Si les joueurs qui ne connaissent/n’apprécient pas les deux films passeront à côté sans hésiter, les amateurs de la licence ne devraient pas regretter les 70€ d’investissement pour cette aventure bien rythmée qui sent l’hommage à plein nez. A noter que le fort sympathique bonus constitué par le Blu ray du premier film, qui accompagnait la version Playstation 3, n'est malheureusement plus de la partie.
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Comparer les prix de SOS Fantômes : le jeu vidéo sur Xbox 360



« On ressent instantanément la patte SOS Fantômes »
Script et dialogues écrits par Dan Aykroid et Harold Ramis, doublages assurés par les acteurs des films (moins Sigourney Weaver, plus Alyssa Mylano), l’aventure a été glissée entre de bonnes mains. On ressent instantanément la patte SOS Fantômes, dans le scénario (qui se passe après le second film), la musique (tirée des films également) et l’humour. Si quelques répliques tombent à plat, montrant les limites de la comédie associée au média jeu vidéo d’une manière cinématographique, force est de reconnaitre que retrouver Venkman, Spengler, Stantz et Zeddemore au top de leur forme fera couler une larme de nostalgie aux amateurs de la licence.
Vidéo #15 - Vidéo-Test de SOS Fantômes
Vidéo-Test de SOS Fantômes
En tant que petit nouveau chargé de tester les nouveaux joujoux de l’équipe, votre personnage (muet, et appelé Rookie tout au long de l’aventure !) accompagnera les autres chasseurs de fantômes dans des lieux New Yorkais bien connus comme l’hôtel Sedgewick, le musée, Times Square ou encore la bibliothèque, en plus de quelques niveaux inédits. Armé au début de sa lance à protons, il aura rapidement accès à trois autres possibilités de tir (toutes customisables), permettant de ralentir les cibles, d’asperger méchants et décors de slime ou encore de marquer les ennemis pour que les tirs suivants aillent directement sur eux. Un arsenal complet qui permettra de varier les plaisirs.
« SOS Fantômes est un jeu d’action avant tout »

Vidéo #19 - Gameplay Xbox 360
SOS Fantômes : Le Jeu Vidéo - Gameplay Xbox 360

« SOS Fantômes affiche les informations indispensables sur la combinaison de votre héros »
Quelques (trop) rares énigmes parsèment l’aventure, mettant votre sens logique à contribution. Assez simples et surtout très assistées, elles ne vous demanderont pas vraiment de vous creuser la tête pour vous en sortir : l’accent est clairement mis sur les combats, et on ne s’en plaindra pas. Au chapitre des détails, notons la longueur insupportable des temps de chargement (heureusement ponctués du célébrissime thème de la série), l’espacement assez élevé des points de contrôle ou encore l’absence totale d’indication à l’écran. À la manière de Dead Space, SOS Fantômes affiche les informations indispensables sur la combinaison de votre héros. On pourra en un coup d’œil vérifier l’état de sa vie ou encore le niveau de chauffe de notre pistolet multifonctions (contrebalançant astucieusement les munitions illimitées) en regardant notre personnage. Bien vu.



La modélisation des personnages est d’un bon niveau, notamment les expressions du visage. Dommage que les animations de nos héros n’aient pas bénéficié de plus de soin, le côté robot mal articulé faisant un peu tâche pendant le jeu. Globalement, le moteur propriétaire de Terminal Reality montre rapidement ses limites. S’il offre des décors détaillés que l’on se fera un plaisir de détruire complètement gratuitement, pour un nombre de particules en mouvement à l’écran assez hallucinant, cela se fait au prix de la fluidité, loin d’être assurée lors des grands moments d’action. Dommage, car cela rend l’expérience brouillonne par moment. Pire, le jeu n’offre pas un rendu visuel convaincant dans l’ensemble, mis à part quelques éléments au design particulièrement réussi. Le pari technique n’est au final pas vraiment tenu, même si les nombreux effets visuels passent bien à l’image. Concernant cette version Xbox 360, notons une meilleure définition globale, le jeu affichant un vrai 720p qui faisait défaut à la version Playstation 3. Le jeu est donc un peu plus joli.
Mise à jour multijoueurs :
Avec ses 12 cartes et ses 6 modes de jeu, le multijoueurs de SOS Fantômes est tout à fait correct. S’il sera plus fun entre potes, l'ensemble fonctionne bien et les joueurs sont plutôt disciplinés. En coopération ou en versus (chacun pour soi, pas d’humain contre humain direct), on fera progresser son personnage, et donc son équipement, au fil de nos parties. Les cartes sont assez petites, mais l’action est ici aussi prédominante. Que l’on résiste aux vagues successives de spectres (de plus en plus balèzes, évidemment), que l’on s’unisse pour détruire les reliques ou pour protéger quelques artefacts de ces voleurs de fantômes, le fun est toujours bien présent. On aurait simplement souhaité un peu plus d’interaction « forcée » entre les participants, histoire de moins ressentir le côté « chacun pour soi ». Évidemment, niveau technique, on ne devra rien attendre de ces possibilités multijoueurs. Le moteur est une nouvelle fois un peu à la ramasse, même si paradoxalement les ralentissements se font moins fréquents qu’en solo. Un bon moyen de prolonger la bonne surprise que constitue ce SOS Fantômes, même si l’interface un peu austère et le manque relatif de challenge à quatre pourront en rebuter certains, et empêcher le jeu d'être encore populaire à long terme.
Conclusion
Court, dirigiste, pas vraiment beau (bien que supérieur à la version PS3) et un brin brouillon par moment, SOS Fantômes sur Xbox 360 possède certains symptômes des adaptations de licences habituellement ratées. Oui mais voilà : avec son gameplay très fun, son multijoueurs solide et son ambiance du tonnerre, il parvient à nous scotcher au pad du début à la fin, nous arrachant sourires, frissons et larmes nostalgiques en de nombreuses occasions. Si les joueurs qui ne connaissent/n’apprécient pas les deux films passeront à côté sans hésiter, les amateurs de la licence ne devraient pas regretter les 70€ d’investissement pour cette aventure bien rythmée qui sent l’hommage à plein nez. A noter que le fort sympathique bonus constitué par le Blu ray du premier film, qui accompagnait la version Playstation 3, n'est malheureusement plus de la partie.
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