Test de Course A La Fortune sur Wii : L'argent fait-il vraiment le bonheur ?
Mario et sa troupe nous défient sur un party game pour savoir qui va empocher le plus d'argent. Si dans la vraie vie, on connait le véritable gagnant, qu'en est-il dans le jeu ?
Disponible depuis le 13 janvier 2011, Course A La Fortune est un jeu de plateau où les participants vont devoir investir dans des biens et jongler avec le cours des actions dans le but de gagner un maximum d'argent. Rappelant le Monopoly, Nintendo essaye tout de même de rester dans une ambiance familiale. Pour cela, il n'hésite pas à sortir le grand jeu, surtout en ce qui concerne le casting de nos adversaires : on retrouve Mario et toute sa clique, mais aussi des personnages tirés de l'univers de Dragon Quest.
Course à la fortune réunit quatre participants (gérés ou non par l'IA, en local ou en ligne) sur un plateau. Ce dernier est recouvert de cases grises correspondant à des bâtiments à acheter, des cases avec des symboles à récupérer (pique, cœur, carreau et trèfle), des cases spéciales (mini-jeux, relancer les dés, chance...), des cases d'actions (interrupteur, tuyau, téléporteur...), et enfin la banque qui sert de point de départ et d'arrivée. Les joueurs se déplacent grâce à un dé et leur objectif est d'atteindre une somme donnée en évitant la faillite. Assez pratique, le jeu ne demande qu'une Wiimote (pour le groupe ou par personne). Cette dernière peut être tenue horizontalement ou verticalement, selon les préférences.
Deux difficultés sont proposées et ces dernières modifieront directement les règles. En Facile, les règles sont simplifiées et on se contente d'acheter un maximum de bâtiments. Si ces derniers sont côte à côte, leurs valeurs sont augmentées. En Standard, cette fois-ci, les cases sont regroupées pour former des quartiers et il va être possible d'acheter des actions dans ces derniers. Ainsi, on peut récupérer de l'argent sur une zone même si on ne possède aucune propriété à cet endroit. Bien que le système puisse paraître compliqué, un didacticiel est présent et explique très bien les petites subtilités du titre.
En jeu, les parties sont très longues surtout quand les terrains sont grands. En plus, les personnages parlent souvent, que ça soit au début de leur tour, lorsqu'ils achètent un terrain, perdent de l'argent... Si au début, on peut trouver que ce système rend la partie plus vivante, les commentaires finissent par agacer et rallonger les tours de nos ennemis. Bien qu'il soit possible d'accélérer le rythme du jeu, ce paramètre vise en réalité la vitesse des textes (ce qui se passe lors d'un événement par exemple) et les mouvements des personnages. On remarque tout de même la possibilité de sauvegarder une partie pour la reprendre plus tard, ou encore l'option "pause déjeuner" où l'IA prend le contrôle de votre joueur le temps que vous alliez sortir le chien ou commander les pizzas.
Lorsque notre personnage se déplace, c'est au joueur de faire avancer son Mii. S'il doit avancer de 6 cases, on devra donc appuyer 6 fois dans la bonne direction (on peut reculer si on se trompe), et cela même si on est en ligne droite. Pourquoi ne pas avoir fait des déplacements plus rapides et automatiques comme un Mario Party ? Pour donner au joueur l'impression qu'il fait quelque chose ? Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir rendu les mini-jeux un peu plus dynamiques ? Dans ces derniers, on se contente souvent d'appuyer sur un bouton et de regarder. Une course de gluants ? Il faut parier sur le bon et c'est tout. On a rien pour booster la bestiole choisie, rien en ce qui concerne les pronostiques... Ce n'est que du hasard et le jeu repose d'ailleurs parfois un peu trop dessus. Dommage.
Le mode Circuit correspond au mode campagne puisque le but est de réussir tous les niveaux. Douze terrains sont disponibles au début du jeu (une moitié s'inspire de l'univers de Dragon Quest et l'autre de celui de Mario). Les six derniers terrains étant à débloquer en réussissant les niveaux déjà accessibles. Bien qu'assez simplistes visuellement, les terrains se renouvellent assez bien que cela soit au niveau du tracé du parcours que des environnements en eux-même (île de Yoshi, Circuit de course du royaume champignon, une planète de Mario Galaxy, Vaisseau fantôme, Gluantilia, Ruines du Chaperon vert...). Ces derniers sont, de plus, accompagnés d'une musique en lien avec la carte sélectionnée. Enfin, un mode Libre permet de faire une partie sur le terrain de son choix (si déjà débloqué) en modifiant certains paramètres comme le montant à récolter pour gagner, le nombre de joueurs en faillite pour qu'une partie s'arrête, etc.
Au niveau des personnages, 22 sont disponibles dès le début (12 pour Mario et 11 pour Dragon Quest). Bien que 4 restent à débloquer, on regrette tout de même de ne pas avoir la possibilité d'incarner ces personnages en solo ou même en partie libre. Ces derniers restent donc uniquement utilisables en multijoueurs. De plus, chaque personnage est déjà réglé à un certain niveau de difficulté (de A à D) et cette dernière ne peut pas être modifiée. Ainsi, si on veut jouer que contre des adversaires d'un certain niveau, le choix reste du coup très limité. Pour palier cette frustration (et probablement, augmenter la durée de vie du jeu), une boutique de vêtements et d'accessoires assez bien fournie et inspirée des univers de Mario et de Dragon Quest pour habiller notre Mii, changer ses mimiques lors des différentes actions (déplacements, poses fixes, lancé de dé...). Toutes ces babioles sont à acheter contre des vignettes, monnaie gagnée à la fin de chaque partie de plateau.









MariopolyRetour au sommaire

Deux difficultés sont proposées et ces dernières modifieront directement les règles. En Facile, les règles sont simplifiées et on se contente d'acheter un maximum de bâtiments. Si ces derniers sont côte à côte, leurs valeurs sont augmentées. En Standard, cette fois-ci, les cases sont regroupées pour former des quartiers et il va être possible d'acheter des actions dans ces derniers. Ainsi, on peut récupérer de l'argent sur une zone même si on ne possède aucune propriété à cet endroit. Bien que le système puisse paraître compliqué, un didacticiel est présent et explique très bien les petites subtilités du titre.
Gameplay #1 - Une partie à la Rédac'
Un rythme hasardeuxRetour au sommaire


Mii Mario, Mii Dragon QuestRetour au sommaire


ConclusionRetour au sommaire
Long, mou, décevant, Course à la fortune disposait d'idées et d'un bon casting, mais le titre manque clairement de dynamisme et de rebondissement. Le joueur n'a aucun moyen pour se défendre si dame chance est contre lui. Les mini-jeux n'ont aucune interactivité (ou presque) avec les participants et les parties sont interminables. Les personnages qui commentent chaque action et les maladresses liées aux déplacements (même si notre dé affiche "1" et qu'on est en ligne droite, on devra confirmer notre déplacement alors qu'on n’a aucun autre choix...) augmentent la durée d'un tour sans pour autant le rendre intéressant. Bien qu'un mode multijoueur permette enfin d'incarner un des personnages de l'univers de Mario et de Dragon Quest, et que ce dernier est également disponible en ligne, cela ne suffit malheureusement pas à relever l'intérêt du jeu. Une prochaine fois peut-être...-
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