Fight night round 2 : C'est parti pour le show.
L'ambiance est chaude, les spectateurs sont en transe, le speaker se déchaîne et tout d'un coup, me voilà propulsé sur l'avant de la scène. J'avance en...

Un peu de remise en forme.
C'est un plaisir de retrouver nos boxeurs pour le deuxième opus de la série des Fight night. Il faut espérer qu'EA a gardé sa ligne de conduite et apporté des améliorations. Je lis la notice, et quelques petites nouveautés sont présentes. Ça va cogner dur encore cette année. Le disque est introduit dans la console, la manette bien dans mes mains, l'intro commence. Les coups pleuvent en rythme avec la musique. À première vue, cela fait aussi mal que l'année dernière. J'en ai mal à la mâchoire d'avance.À partir du menu, on peut accéder à une partie rapide, à "ma salle" (mini-jeux d'entraînement qui se retrouvent aussi dans le mode carrière), au mode carrière, et à "grosses frappes". Ce dernier mode est axé arcade, et il faut en 15 rounds mettre vos adversaires le plus de fois possible K.O.. J'ambitionne de devenir champion du monde, alors j'opte pour une carrière. Deux choix me sont proposés, soit je joue avec une légende et j'essaie de changer son histoire, soit je crée mon boxeur et je sue sang et eau pour arriver au titre ultime. Le deuxième solution me fait très envie.


Du sport, du sang et de la sueur.
L'éditeur de personnage d'EA est très complet et me permet de créer un boxeur à mon image (enfin presque). On commence par choisir les différentes infos comme la ville, la catégorie de poids, le surnom, etc. Ensuite, il y a le physique, la carrure, la forme de tête, les cheveux et le visage, les accessoires et valeurs. Le dernier point permet de définir la puissance, la vitesse, l'endurance et d'autres points de compétences de votre boxeur. Me voilà qui débarque fraîchement dans le monde amateur. On commence tout doucement. Il est possible de passer tout de suite professionnel, mais je vous recommande fortement de faire quelques matchs avant le grand saut. Avant chaque combat, on peut s'entraîner, et cela sert en fait de tutoriel. Il est donc important de ne pas aller trop vite.J'ai saisi les possibilités du titre et je passe professionnel. À partir de ce moment-là, on peut accéder à quelques nouveautés. On commence donc 50ème, et on va devoir monter tous les échelons. Je choisis mon premier adversaire, ensuite je peux choisir quel entraînement faire. Il est recommandé de ne pas passer à côté, car cela permet de faire gagner des points de valeur au boxeur. Avant d'entrer sur le ring, on peut choisir quels entraîneur et soigneur on veut, si on souhaite une musique d'entrée, avec une jolie demoiselle ainsi que des feux d'artifices. C'est un vrai spectacle d'avant match. Me voilà face à mon adversaire et je donne les premiers coups. Un crochet, un uppercut, un direct, je me déchaîne et l'envoie au tapis. Un super ralenti qui appuie encore plus les coups démarre. La sueur et le sang giclent, le visage se déforme. J'ai mal pour lui. Je finis par gagner le match par K.O..


Quoi de neuf docteur ?
Graphiquement, Fight Night fait encore mieux que son prédécesseur. Les boxeurs sont superbement modélisés, les visages s'abîment et se déforment au fur et à mesure de l'avancé du match. Les muscles ressortent encore plus qu'avant et semblent presque réels. Beau travail, car on a mal pour eux. On peut les soulager un peu avec l'une des grandes nouveautés : le soigneur. Entre les rounds, on a le choix entre les enflures ou les blessures. Avec le stick analogique droit, on passe les produits sur les endroits tuméfiés pour ainsi soigner petit à petit son personnage. Un peu difficile à manier au départ, mais cela s'avère très utile. En effet, cela aura des conséquences sur ses capacités. Mais attention à bien choisir ce que l'on veut soigner, car on ne dispose que de 30 secondes. Les environnements sont détaillés et variés, on peut combattre au bord de la plage, ensuite dans un stade. Plus on monte dans la hiérarchie, plus le public est nombreux. Les boxeurs bougent bien sur le ring et les gestes sont criants de vérité. En voyant les têtes bouger sous les impacts, on préfère tenir la manette que d'être sur le ring.EA a conservé la jouabilité de l'année dernière et a bien fait. Tout se joue au stock analogique droit. En le dirigeant vers la gauche, on utilise son poing gauche, et vers la droite son poing droit. Ensuite les coups varient, un crochet nécessite un quart de cercle vers le haut, un uppercut un demi-cercle. Il est aussi possible d'effectuer ces coups au corps. La nouveauté vient des coups fatals que l'on peut effectuer. Ceux-ci nécessitent plus de préparation, mais sont beaucoup plus puissants et peuvent mettre K.O. votre adversaire. Il va falloir apprendre à bien contrôler le stick avant de pouvoir exécuter ces super coups. La récupération lors d'un K.O. est beaucoup plus facile que l'année dernière. Il suffit d'aligner deux ronds avec un autre à l'aide des deux sticks analogiques.EA sait s'entourer de très bons artistes, la bande-son s'en ressent. Toujours très rythmée, elle colle à l'action, et surtout sait s'arrêter pendant les matchs. À ce moment-là, il n'y a plus que la foule, qui réagit assez bien, et le bruit des coups. Plus ils sont sonores, plus ils font mal. Encore une fois, EA nous immerge bien dans l'action.


Conclusion
Comme le bon vin, Fight Night s'améliore d'une année sur l'autre. La jouabilité est toujours aussi bonne et intuitive avec la gestion du stick analogique. Quelques nouveautés non négligeables apparaissent comme le coup fatal, la possibilité de s'entraîner et le fait de se soigner entre les rounds. On prend beaucoup de plaisir à faire évoluer son poulain et à le voir gagner match après match. Je retourne distribuer des pains.









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