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Preview Enemy Front (PC) : sur JeuxVideo.fr



Sortie le 13 Juin 2014 , PC , Plus de tests sur Xbox 360 , PS3

Preview

  • A peine une semaine après que Square Enix a annoncé prendre le petit Enemy Front sous son aile, l’éditeur nous a invités à mettre nos doigts poilus sur ce FPS aux allures classiques. Pour faire un point rapide sur le scénario, on incarne Robert Hawkins, un journaliste de terrain propulsé au cœur de la Seconde Guerre Mondiale. Bien entendu, on sera vite amené à troquer stylo et appareil photo...
La note des internautes
7.1

(14 votes)
Publiée le 05/05/2014 à 11:05, par Ioannis

Preview d'Enemy Front : un FPS hors du temps

On a pu jouer quelques heures à Enemy Front, un FPS avec des vrais bouts de nazis dedans.

Enemy Front
A peine une semaine après que Square Enix a annoncé prendre le petit Enemy Front sous son aile, l’éditeur nous a invités à mettre nos doigts poilus sur ce FPS aux allures classiques. Pour faire un point rapide sur le scénario, on incarne Robert Hawkins, un journaliste de terrain propulsé au cœur de la Seconde Guerre Mondiale. Bien entendu, on sera vite amené à troquer stylo et appareil photo pour des outils plus adaptés, du genre à faire des trous dans les affreux nazis qui jalonneront nos « aventures ».

A partir de ce premier constat, on peut penser qu’Enemy Front proposera des objectifs de mission diversifiés, histoire de nous faire oublier le contexte surexploité qu’est celui de la Seconde Guerre Mondiale. C’est d’ailleurs ce que nous promettent les développeurs polonais de City Interactive quelques minutes avant de nous laisser prendre en main la bêta. Sabotage, infiltration et repérage minutieux sont quelques éléments censés élever le gameplay à des sphères plus intéressantes.

Enemy Front
Clavier et souris en main (le jeu à la manette est également supporté), on part déjouer les plans des vils nazis dans une mission prenant place dans notre belle campagne française. Suivant les conseils de nos hôtes, on cherche à se débarrasser des premières patrouilles des occupants indésirables, en étant discret. On finit bien évidemment par commettre nos premières bourdes, les ennemis nous repèrent, et on retourne à la case départ. Cette fois, au diable la discrétion, on choisit la méthode bourrine et on aligne du nazi à tour de bras, et autant dire que c’est efficace. Les ennemis ne font pas le poids face à Robert, le journaliste américain, étonnamment plus à l’aise avec des gros calibres qu’avec une plume à la main.

On se rend donc vite compte que la méthode la plus efficace pour venir à bout des missions est souvent celle impliquant le moins de finesse et de réflexion. Au final, tirer sur ce bout de caillou mis en évidence pour écraser deux ennemis sous une avalanche a pour avantage de nous faire économiser une balle. Les munitions ne semblent pourtant pas être une denrée rare dans l’univers d’Enemy Front.

Bande-annonce de gameplay


Enemy Front
Pour autant, on a décidé de donner une seconde chance à l’infiltration au cours d’une mission dans une contrée enneigée. Quelques minutes suffisent à nous convaincre que l’approche furtive manque totalement de fignolage. Non seulement la palette de mouvements est archi-limitée (impossible de ramper ou de sauter par-dessus les barrières d’une certaine taille), mais les ennemis affichent également le Q.I. d'un grille-pain. Outre leur champ de vision réduit et leur appareil auditif incapable de faire la différence entre un coup de silencieux et une décharge de chevrotine, les nazis d’Enemy Front souffrent du syndrome dit de « la file d’attente ». Ils vont en effet se ruer un à un par le seuil d’une même porte pour se faire gentiment abattre au moment où ils entrent dans la salle. C’est quelque chose que l’on n’avait pas vu depuis des années.

Ce qui est amusant d’ailleurs, car Enemy Front réunit toutes les caractéristiques d’un FPS à l’ancienne. Malgré toutes ses bonnes intentions, le jeu de City Interactive semble effectivement sortir de temps aujourd’hui révolus. Ses contrôles rigides sont malheureusement soutenus par une plastique du même acabit, elle aussi hors du temps, malgré l’utilisation d’un Cry Engine 3 dont on sait le potentiel. On apprécie malgré tout le choix d’une palette de couleurs vives dans un contexte où l’on a l’habitude de voir des teintes délavées sous une météo grisâtre.

Enemy Front
Notre premier contact avec Enemy Front n’aura pas été des plus satisfaisants. S’il se dote d’éléments capables de le démarquer des centaines de FPS mâtinés de Seconde Guerre Mondiale, comme un personnage au parcours atypique ou un aspect visuel jouant sur des teintes vives, le jeu de CI Games n’arrive pas à en faire une force. Si l’on ajoute les défauts classiques des FPS lambda et dépassés, on se retrouve au final avec un produit qui ne donne pas vraiment envie. En attendant, il reste un petit mois aux développeurs pour améliorer ce qui peut l’être avant la sortie du jeu, prévue le 13 juin prochain, sur PC, PS3 et Xbox 360.
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