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Test Elements Of Destruction (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 18 Juin 2008 , Xbox 360
Publiée le 17/07/2008 à 00:07, par NadBen

Test de Elements of Destruction

Lassé de Sim City ? Votre monstre préféré est Godzilla et vous avez adoré Cloverfield ? Stop ! Le Xbox Live Arcade pourrait bien renfermer la bouffée d’air frais qui vous convient avec Elements of Destruction. Oubliez la morale et le politiquement correct, vous incarnez ici un savant fou en quête de vengeance. Vos armes ? Les éléments de dame Nature. Vos cibles ? Les hommes qui vous ont lâchement trahi. La méthode est rudimentaire puisqu’il faudra détruire presque tout ce qu’affiche à l’écran. Ames sensibles, s’abstenir.

Search and destroyRetour au sommaire
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A plus d’un titre, Elements of Destruction est un véritable OVNI de la 360. Jamais la destruction n’avait été placée au centre d’un jeu comme elle l’est ici. Le joueur incarne Edgar Herbert, un scientifique spécialiste en météorologie devenu fou après son licenciement. Le but sera donc de prendre sa revanche sur ses anciens employeurs en détruisant les infrastructures assignées en objectifs. Leur type varie et la distinction peut se faire entre les cibles fixes (maisons, magasins, antennes, mais aussi armes de défense immobiles, tourelles et canons) et les ennemis mobiles (véhicules terrestres ou aériens, robots et autres machines).
Dans cette bataille contre l’entreprise sans scrupule, la science et la nature se combinent pour devenir vos alliées. La punition se distribue sous forme d’éclairs, de tornades et de séismes plus ou moins violents distillés stratégiquement sur les cibles à atteindre. Au joueur de les conjuguer au mieux pour trouver les failles de chaque type de structure, les méthodes de défense ennemies étant adaptées à votre invention dévastatrice. En effet, certains mécanismes de protection absorbent les ondes sismiques et d’autres feront passer votre tornade pour une brise d’été. La progression dans le jeu vous permet d’obtenir des crédits pour accéder aux niveaux de puissance supérieurs des éléments. La tornade de niveau 2 viendra à bout des habitations et autres structures avec la facilité d’une certaine Katrina.

Toute médaille ayant son revers, votre puissance aussi ravageuse soit elle demeure limitée par une jauge. Celle-ci est bleue quand votre réserve est pleine, mais une fois vide et teintée de rouge, elle indique que la vie du savant fou ne tient qu’à un fil. Pour faire le plein d’énergie, des stations sont éparpillées sur la carte, la cinématique d’intro avant chaque mission pointe d’ailleurs leurs positions. Il vous faudra donc y passer pour vous rapprovisionner. Au fur et à mesure des niveaux, l’intelligence artificielle s’améliorant, les ennemis postés aux alentours des points de recharge d’énergie vous compliqueront la tâche et il deviendra même presque impossible de remplir entièrement sa jauge.
La mission de chaque carte consiste à atomiser toutes les cibles données mais cela ne vous vaudra pas un succès pour autant. Pour accéder au niveau supérieur, il est nécessaire de raser de la carte des structures ne faisant pas partie des objectifs fixés. La médaille d’or s’obtient en ravageant entièrement arbres et maisons. La fin du compte à rebours marque l’arrivée sur place des renforts ennemis et la défate d’Edgar.

La prise en main est rudimentaire et simple d’accès. Le stick de gauche déplace le curseur qui marque l’emplacement à frapper et sert également à se déplacer sur la carte, la gâchette de droite servant à repérer les objectifs légendés. La sélection des différents éléments se fait avec le joystick droit (foudre en haut, tornades en bas à droite, séismes à gauche…). Leur utilisation se fait distinctement de trois manières. Avec un mouvement circulaire du stick droit, on crée une tornade après l’avoir initiée par A. Les séismes se produisent en martelant à répétition le bouton A, X permet ensuite de les étendre et de les intensifier. La foudre se déclenche avec une pression sur A, la charge maximale nécessitant quand même un bon timing.
La jouabilité est ici bien mise au service du gameplay et elle représente un point positif d’Elements of Destruction en facilitant l’immersion rapide.


Fou mais pas très savantRetour au sommaire
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Rien de savant dans ce jeu, me direz-vous, et vous auriez raison. Elements of Destruction procure du fun et défoule. Détruire, procure un sentiment immensément plus jouissif que construire et dire le contraire serait mentir. Probablement parce que c’est rapide et instantané à l’inverse du processus de création. Admirer un joli pâté de maisons californien s’enflammer avant de tomber en ruines en quelques secondes procure un plaisir instantané, qui prend sa source dans nos instincts les plus primaires. Mais c’est tout. Passée la joie de se prendre pour Dieu et de punir les humains comme s’ils étaient fourmis, l’intérêt du soft s’épuise vite. Elements of Destruction manque cruellement de profondeur et le mode multijoueur ne parvient pas à le faire oublier.
Une fois le système maîtrisé, on jongle entre foudre, tornades et séismes sans que l’intérêt soit vraiment renouvelé.
Graphiquement, pas de gros reproches à formuler. Les décors sont détaillés et colorés. La modélisation des villes est réussie et les environnements variés (plaines enneigées, campagne…).
Plusieurs points faibles d’Elements of Destruction sont à déplorer au niveau technique. L’animation peine quand l’écran se sature d’éléments mobiles et quelques ralentissements apparaissent. La musique déçoit également, elle semble inexistante tant elle noyée dans un flot de bruits d’explosions et d’éclairs. La dernière ombre au tableau n’est pas des moindres. Il s’agit de la durée de vie du soft qui se trouve réduite par son manque de stratégie. L’aspect action est en revanche bien présent, mais il ne suffit pas à prolonger le plaisir.

Original et innovant le temps des premiers niveaux, Elements of Destruction séduit. La possibilité de détruire pratiquement tout ce qu’on désire annihiler à l’écran assure quelques heures de détente. Le joueur se prend vite à réaliser la plus grosse facture de dégâts possible en saccageant tout ce qu’il peut atteindre. L’intérêt demeure néanmoins limité et le principe répétitif. Semer le chaos peut devenir lassant, en voici la preuve.
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