flechePublicité

Test Driv3r (Xbox, PS2, Gameboy Advance) : 4/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 22 Juin 2004 , Xbox , PS2 Sortie le 14 Octobre 2005 , Gameboy Advance Sortie le 18 Mars 2005 , Plus de tests sur PC

Les +

  • Trois villes modélisées
  • La bande son
  • Les dégats sur les véhicules
  • Euh je cherche...

Les -

  • Un produit à moitié terminé
  • Clipping, aliasing, bugs, ralentissements et saccades.
  • Une prise en main désastreuse
  • Des bonus inutiles
  • Une durée de vie limitée
  • Une option Online inutile
La note de jeuxvideo.fr
4.0
bof
La note des internautes
7.9

(15 votes)
Publiée le 24/06/2004 à 00:06, par Ryu69

Driv3r : Beau de loin, mais loin d´être beau !

Une légende du jeu vidéo décide de refaire surface. Toute une communauté attend son retour. Tanner et son jean moulant est dans la place et est bien décidé...

Driv3r
Une légende du jeu vidéo décide de refaire surface. Toute une communauté attend son retour. Tanner et son jean moulant est dans la place et est bien décidé à reprendre son titre très convoité de Bad Boy. Mais voilà, les années ont passé et ce grand flic a pris de la brioche et c´est en chaise roulante qu´il revient nous rendre visite dans un troisième opus historique à plus d´un titre. Chroniques d´une mort annoncée.

Sur la vie de Tanner
Par une belle matinée de printemps où le soleil a enfin décidé de montrer le bout de son nez, les habitants d'Istanbul ont la désagréable surprise de se faire réveiller, non pas par les roucoulements des rouges-gorges locaux, mais par les sirènes hurlantes des voitures de police qui encerclent un carrefour où un drame est en train de se jouer. En effet, un homme tout vêtu de cuir et maniant habilement en son bras gauche un fusil de chasse s'amuse à tirer dans la foule blessant aussi bien les passants que les policiers qui tentent de l'arrêter. Au beau milieu de cette foule, un brun ténébreux se cache dans l'ombre et attend son heure : Tanner a ce qu'on dirait une dent plus que cariée envers ce type et son regard en dit long sur ses intentions. Tandis que notre rétine se fixe sur la poursuite de la rixe entre poulets et gibier; on ne peut pas détacher de nos yeux nos deux gaillards.Deux heures plus tard, sans comprendre se qui se passe, nous voilà transposés au cœur d'un hôpital local ou notre héros est transporté sur un brancard afin d'être soigné de toute urgence. Sa vie ne tient qu'à un fil et les médecins attroupés autour de lui font tout pour le ramener à la vie. Soudain l'électrocardiogramme indique une perte de tension : la fin pour ce flic ripou au grand cœur ?

Driv3r
Driv3r
Driv3r

Le chant du cygne
Les développeurs avaient placé la barre très haut concernant la qualité technique de leur poupon et il est vrai que les vidéos qui tournaient sans cesse sur la toile mettaient une claque hallucinante à tout ce que l'on avait connu précédemment. Depuis que ce produit est désormais entre nos mains, le champagne vaut il la peine d'être débouché ? Tels les tiffosis sur le but de David Trézéguet en finale de l'Euro 2000, la double paire de baffes ressentie par tout un pays à ce moment sera la même pour ceux qui auront la bêtise de débourser soixante euros pour cette chose, car effectivement certains risquent de regretter amèrement leur geste.Passons de suite à ce qui fait la force de Driver 3, à savoir la possibilité de déambuler à travers trois villes immenses, Miami et ses plages de sable blanc, Nice et sa promenade des anglais et enfin Istanbul et ses ruelles mal famées. Pas moins de 250 kilomètres carrés ont été reproduis afin de nous immerger dans la clameur de ces citadelles aux charmes si raffinés. L'interaction avec le décor est également au rendez vous et vous permettra de détruire absolument tout ce qui se trouve devant vos yeux, de panneaux publicitaires aux verres en cristal, et de les voir de désintégrer sous votre nez. La gestion des dégâts entre les véhicules est peut être ce qu'il y a de plus réussi sur ce DVD : les collisions sont assez impressionnantes, chaque parcelle de taule pouvant se détacher du véhicule principal, une mise à nu de bon aloi qui plaira particulièrement aux futurs garagistes en herbe.

Driv3r
Driv3r
Driv3r

Qui a dit pétard mouillé ?
Il est temps désormais de lâcher le pavé dans la mare : jamais, je dis bien jamais il m'a été offert la possibilité de contempler un travail aussi désastreux concernant un titre aussi attendu. Pourquoi cette larme à l'œil ? Et bien parce que cet opus recèle en son sein quasiment tout ce qu'un jeu vidéo digne de ce nom ne devrait surtout pas posséder, à savoir un clipping omniprésent, ce qui est une honte à notre époque (bâtiments s'affichant au fur et à mesure, véhicules apparaissant sous nos yeux à la dernière seconde), des villes certes vastes mais manquant singulièrement de foule aussi bien en ce qui concerne les passants que le nombre de véhicules, des éléments de décor tartinés avec de l'aliasing cent pour cent PS2, une qualité de texture assez médiocre, une modélisation de l'eau pathétique et un jeu de lumière assez primaire, une architecture sommaire assez proche des playmobils, des bugs d'affichage et de collisions plus que monstrueux qui prouvent que cette galette n'a pas été peaufinée au maximum (des morts qui ressuscitent comme par magie, on traverse des portes sans raison,…), des saccades lorsque l'on reste bloqué dans un coin, de nombreux ralentissements, bref un produit bâclé dans les moindres détails.[H1]On se demande comment les développeurs
[/H1][H1] ont pu passer à côté des gigantesques
progrès techniques de notre temps[/H1]Concernant la modélisation des personnages, on se croirait revenu dix ans en arrière. On se demande comment les développeurs ont pu passer à côté des gigantesques progrès techniques de notre temps, où l'on peut admirer un travail sur le visage proche du photo réalisme. A côté de cela, ces derniers nous offrent une brochette de comédiens amorphes qui ne dégagent pas une once de charisme : Tanner peut se comparer à un vieux baroudeur bedonnant qui a séché les cours d'aérobic, tellement la panoplie de ses mouvements se rapproche d'une planche en bois rongée par une colonie de termites, à savoir une gestion des sauts catastrophique et un comportement à la limite de la pétrification; ce dernier pouvant bien être un excellent nageur mais un ridicule expert en escalade, cette qualité tenant plus d'un tour de passe-passe que d'un mouvement bien retranscrit . Inutile de vous ressasser les problèmes de collisions fréquentes qui gâchent également l'accomplissement des galipettes de notre héros. Autres vedettes de la maison Driver, les véhicules mis à notre disposition sont fort heureusement de meilleur acabit, même si ce n'est pas ce regain d'espoir qui va changer la donne, la concurrence ayant déjà dépassé ce niveau il y a belle lurette. Le bloc de ciment continue de couler et arrive par malheur à ébrécher la qualité intrinsèque des scènes cinématiques. Même si ces dernières sont tout de même sublimes au premier abord, elles souffrent néanmoins de légères saccades qui attirent nos mirettes sur ce défaut plus que misérable quand on connaît la soi-disante qualité de la maison Reflections. On peut cependant apprécier l'intégration d'un mini résumé qui nous replonge dans le bain de l'action dès que l'on se force à retenter sa chance sur cette version.

Driv3r
Driv3r
Driv3r

La vérité est ailleurs
Le premier Driver avait lancé à l'époque une idée géniale et novatrice, à savoir se balader dans les ruelles sombres d'une cité avec comme objectif de remplir certaines missions à bord de votre véhicule, de la destruction d'autre bolide à la filature de dangereux gangsters mais aussi à l'assassinat de caïds et au vol de voiture, de luxe tout comme celles des badaux que l'on pouvait emprunter illégalement. Depuis GTA est passé par là et a enrichi le concept. Cependant, au lieu de renouveler une nouvelle fois le genre, les développeurs ont décidé de suivre le tempo imposé par Rockstar et c'est là que le bas blesse et s'effiloche complètement. A tout seigneur tout honneur, commençons les hostilités avec une étude très poussée concernant la conduite des véhicules qui, vous allez voir, écrase toutes les convenances pour développer les bases de ce que l'on va surnommer le "n'importe quoi" : à la manière d'un GTA, vous pouvez emprunter la plupart des véhicules qui se trouvent à votre portée et les utiliser comme bon vous semble, du scooter très léger avec une trajectoire destinée à se vautrer contre un platane, des offshores aussi maniables qu'une baguette de pain et des camions bennes dont la pointe de vitesse peut rivaliser avec une Porsche et autre Lamborghini ! Vous aurez bien compris qu'au niveau de la sensation de vitesse, tout le monde est réglé à la même enseigne. Les quelques points de repères visibles à l'écran se rapportent également à la conduite des véhicules, notamment une carte assez basique censée vous indiquer le chemin à parcourir et les points de relais; une jauge de criminalité qui notifie toutes les infractions, un dépassement de la segmentation signifiant une intervention plus que musclée des forces de l'ordre; enfin la troisième concerne la santé de votre véhicule qui, au rouge, n'explose que très rarement mais se met automatiquement à l'arrêt (il est vrai que deux ou trois petites explosions de véhicule de derrière les fagots auraient été trop indigeste). Au niveau de la prise en main, le but de la manœuvre est d'essayer à chaque instant de récupérer la trajectoire prise par votre engin qui a la fâcheuse tendance de partir dans tous les sens : tête à queue et queue de poissons vont bientôt devenir votre pain quotidien. Un bon conseil, éviter à tout prix de rencontrer un poteau électrique ou un muret, une erreur de concentration de votre part et c'est l'échec de la mission à tous les coups. Trois vues sont disponibles, notamment une vision subjective qui vous donne plus le mal de mer qu'autre chose. Surfant sur la vague instaurée par Rockstar, Reflections n'a pas trouvé mieux que d'intégrer à son bébé des phases à pied ainsi que des séquences de tirs mémorables, non pas par leur qualité technique mais plutôt par la médiocrité affligeante qui en ressort. Concernant la prise en main de vos panards, elle a hérité du standard, on gère les déplacements avec un stick analogique et la vue avec le second, mais avec une gestion des commandes inversée qui va en dérouter plus d'un, votre serviteur le premier. Selon le livret fourni avec le titre, le stick gauche déclenche la possibilité de courir à toutes enjambées : on peut effectivement piquer un cent mètres à tout moment mais ils ont oublié de nous expliquer que la vitesse employée serait celle d'un escargot nourri aux hormones de croissance. Notre ripou national affectionne également les déplacements de côté et on peut remarquer qu'il souffre d'une légère anomalie à l'entrejambe tellement il arrive à écarter les mollets aussi loin que l'anormal. Les réactions de votre gaillard sont aussi rapides que celles du bâillement d'un fonctionnaire de police en plein travail au café du coin; Atari aurait dû avoir la bonté d'inscrire sur les commandes à peu près tout ce qui était utile à notre avancée et ne pas nous laisser chercher pendant des heures durant. Passons enfin à la cerise sur le gâteau, les phases de tirs qui sont de loin ce qui ce fait de plus mauvais depuis que je suis tombé dans la marmite du jeu vidéo. Prenez un viseur qui alterne sensibilité et rigidité au même moment, une efficacité des armes très désordonnée (vingt cinq chargeurs dans le crâne ne suffisent souvent pas) et une intelligence artificielle aussi développée qu'un poulpe lobotomisé (là je suis encore gentil) et vous obtenez ce qui ce fait de plus sommaire à ce niveau. Par politesse envers des développeurs qui nous ont offert des moments de joie par le passé, nous arrêterons là ce massacre qui était nécessaire afin de ne pas leurrer l'attachement des consommateurs envers ce produit mal formaté.

Driv3r
Driv3r
Driv3r


Conclusion

Après Prologue, une démo vendue quarante euros pièce, on ne pensait pas revoir de sitôt une fourberie aussi mesquine de la part d´un éditeur. Et bien détrompez vous puisque Atari réussi le tour de force de mettre sur le marché une version preview pour à peu près soixante euros. Qui aura la force nécessaire pour se laisser tenter par ce produit indigeste ? Sûrement pas les lecteurs de ce test qui auront compris les raisons de délaisser le titre le plus attendu de l´année 2004 qui se révèle être au final un bide vidéoludique sans précédent. A ne plus revoir sous aucun prétexte. Préférez lui un GTA, un True Crime ou encore un Midtown Madness 3 pour ses missions de conduite.


Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Driv3r
Chargement des commentaires...
( les afficher maintenant )

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 7.9
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : coldman
Moyen
.... bon ce jeux est un jeux .... il faut dire qu'il a beaucoup de defaut mais je sais pas par quelle force mais j'i retourne souvent pourquoi ? je n'en sais rien pourtant il est bouré de bugs est pas tres bien realisé pour certaine animation mais le fait qu'il soit realiste au niveau de la casse des voitures et de la conduite j'y retourne de temps en temps allé savoi suite ...
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : James2sang3
Bof
J'ai vraiment pas accroché, je me suis clairement ennuyé on ne ressent aucune envi de poursuivre le jeu jusqu'à son terme..Il est loin bien loin le premier driver 1.(tien ça rime waahhou génial ^^')
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité
(function(s,t,k,r){t=l.createElement(r='script'); k=l.getElementsByTagName(r)[0];t.async=1;t.src=s;k.parentNode.insertBefore(t,k); })('http://m6lf.stickersapp.feeligo.com/feeligo.jeuxvideo.fr/loader'+o+'.js')}) (window,document,'flg',(null !== document.cookie.match('nfuserid') ? document.cookie.match(/nfuserid=(\d+)/i)[1] : null));