Dragon Quest Monsters : Joker 2, un test class'X et répétitif ?
Avec Dragon Quest Monsters : Joker 2, Square Enix ne prend pas de risque afin de ne satisfaire que les fans du premier opus et encore...

Lost QuestRetour au sommaire
Le Championnat des dresseurs approche à grands pas. Pour y participer, notre héros embarque clandestinement sur un vaisseau en partance. Malheureusement, une tempête rend ce dernier incontrôlable et il s’écrase sur une mystérieuse île encore inconnue. Son exploration va le conduire à la recherche de l’équipage et des passagers. Il s’avère que l’île regorge de créatures en tout genre. Il va pouvoir mettre ses talents de dresseurs à l’épreuve. Sa rencontre avec une Taupe (si, si !) organisant un Championnat de dresseurs sur l’île, va lui donner une chance d’en percer les mystères et de s’en échapper.Gameplay #1 - Synthèse, combats et dressage

Les scénaristes devaient être en manque d’inspiration pour cet épisode ou bien de grands fans de la série Lost. C’est ainsi que le vaste archipel de l’épisode précédent avec ses déplacements en scooter des mers laisse la place à une seule et unique île. Toutes les fonctions de boutiques, de soins et de synthèse sont regroupées en un seul et unique lieu et c’est désormais un système de téléportation qui va nous permettre de nous déplacer rapidement dans les différentes régions de l’île. Ce dernier point fait partie des diverses petites améliorations apportées à cet épisode.




Chaque monstre dispose de plus ou moins de compétences (fonction de leur classe) dans lesquelles il va falloir investir des points obtenus après avoir atteint certains paliers dans les niveaux d’expérience. La météo est plus variée et, si le cycle jour/nuit est conservé, d’autres éléments font leur apparition comme la pluie, le brouillard, la tempête de sable, le blizzard. Ces derniers vont avoir une influence sur nos monstres combattants (soins, dégâts supplémentaires, vision masquée…), sur la puissance et les types de monstres rencontrés, mais aussi sur l’environnement en modifiant les lieux visités, bloquant des accès ou permettant d’accéder à d’autres zones inaccessibles jusqu’alors.
Prêt pour la répétition ? Oh non ! Encore ?Retour au sommaire

C’est donc là le cœur du jeu. Nous allons passer de (très) longues heures à affronter toutes ces bestioles afin de les dresser puis de procéder à leur synthèse dans le but d’obtenir des créatures de plus en plus puissantes. Ce niveau de force est représenté par leur catégorie, « F » étant la plus faible, puis nous remontons l’alphabet jusqu’à « A » puis « S » et « X » pour les créatures les plus fantastiques. Mais avant d’atteindre ce résultat, il va falloir faire avec cette satanée progression empirique qui met en avant le « leveling » à outrance.




Obtenir les créatures les plus puissantes afin de progresser dans le Championnat des dresseurs est un travail de longue haleine et rébarbatif qui ne passionnera que les plus patients des joueurs ou les plus acharnés des collectionneurs. Nous passons donc notre temps à faire des combats dans des zones que nous explorerons de long en large et en travers de très nombreuses fois en raison d’un fait tout bête : chaque monstre né d’une synthèse commence au niveau 1 et, quelle que soit la créature, il faut atteindre au moins le niveau 10 pour pouvoir synthétiser à nouveau. Pour ne rien arranger, chaque affrontement est ponctué par une présentation des monstres un peu longuette.

ConclusionRetour au sommaire
S’il bénéficie d’une réalisation satisfaisante, Dragon Quest Monsters : Joker 2 ne diffère que très peu de l’opus précédent sorti il y a plus de trois ans. Sa jouabilité est identique, toujours aussi empirique, mais l’effet de découverte ne joue plus en sa faveur, et ses quelques nouveautés ne suffisent pas à plus le différencier que ça de son ainé. Amoureux du premier, ce titre devrait vous satisfaire pleinement, à condition de ne pas être rebuté par le manque d’innovations. Pour les autres qui découvriraient la série, armez-vous de patience ou ayez l’âme d’un collectionneur, car le jeu va vous retenir très longtemps ; mais à un prix : répétitivité et côté rébarbatif très prononcé.



( les afficher maintenant )