Test import de Dokuro : un puzzle-game qui crâne
Réalisation réussie, mécaniques évolutives bien pensées et charme indéniable : Dokuro et un puzzle game que l'on conseille sur Vita.
Sorti cet été au Japon et pas encore annoncé en Europe (annoncé pour octobre sur le PSN US), même si la présence de la langue française sur la version nippone consolide la rumeur d’une sortie digitale sur nos PS Vita, Dokuro est un puzzle-game particulièrement aguicheur : sa réalisation clair-obscur, son design mignon tout plein et ses mécaniques de jeu solides sont autant d'arguments en faveur du titre de Play Arts.
Dokuro est un savant mélange entre puzzle, plateforme et action : amoureux d’une princesse vraisemblablement insensible à ses charmes, le squelette que nous incarnons doit accompagner la belle le temps d’une centaine de niveaux. Le hic, c’est que le quotient intellectuel de la donzelle ne dépasse pas les 80 : elle avance dès qu’elle le peut et s’arrête face à un obstacle. Point. Il incombe donc à Dokuro de lui libérer le passage grâce aux différentes possibilités mises à sa disposition.
D’une, il peut se changer temporairement en beau prince. S’il perd alors son double saut, l’os qui lui sert à repousser les quelques ennemis se change en épée, très efficace pour les terrasser définitivement. De plus, Dokuro ne peut porter la princesse que sous sa forme humaine. Dans le même temps, le joueur découvrira trois craies au fil de l’aventure. La blanche qui permet, grâce au tactile, de créer des cordes où le décor le permet. La rouge lui octroie ensuite le pouvoir de faire circuler le feu tandis que la bleue créera des étendues d’eau entre deux cloisons.
C’est toujours la même chose avec le puzzle-game : soit on réussit rapidement au risque de trouver le jeu trop facile, soit on se frustre si on bute trop longtemps sur un puzzle. Au petit jeu du dosage de la difficulté, Dokuro fait figure de modèle. Passée la première heure très (trop ?) aisée, le titre de Game Arts enchaîne parfaitement les difficultés : mécanismes divers à activer, gravité à inverser, plateformes mouvantes, plantes à faire pousser ou encore tonneaux à enflammer n’en sont qu’une petite partie ; chaque niveau étant toujours relativement différent du précédent.
De gigantesques boss viendront également conclure quelques-uns des stages. La difficulté de ces affrontements n’est pas énorme mais ces séquences apportent un peu de sang neuf à une action toujours assez redondante de par son principe. Difficile de lâcher la console avant la fin d’un niveau compte tenu du fait que le restart est instantané en cas de décès de l’un ou de l’autre des personnages : les essais s’enchaînent à un bon rythme, seulement perturbés par la lenteur extrême des personnages et par les quelques bugs de collision qui perturbent parfois la progression.



Le style graphique et le gameplay évolutif sont les deux grandes forces de Dokuro
Difficile également de ne pas pester sur la bande-son, pourvue de musiques laytonniennes sympathiques au demeurant mais répétées à l’extrême et accompagnées de bruitages répétitifs et parfois dissonants : heureusement que la PS Vita permet d’écouter son propre son. La réalisation exemplaire contrebalance évidemment ce constat mitigé. Dokuro offre un style graphique réussi oscillant entre les nuances de gris pour les décors et les couleurs des personnages. Un contraste pas forcément original, mais qui colle parfaitement bien aux éléments crayonnés qui se meuvent avec harmonie sur chacun des tableaux. Même si les différents environnements ont un peu tendance à se ressembler, Dokuro est une indéniable réussite visuelle.

















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Bande-annonce #1 - Aperçu

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Difficile également de ne pas pester sur la bande-son, pourvue de musiques laytonniennes sympathiques au demeurant mais répétées à l’extrême et accompagnées de bruitages répétitifs et parfois dissonants : heureusement que la PS Vita permet d’écouter son propre son. La réalisation exemplaire contrebalance évidemment ce constat mitigé. Dokuro offre un style graphique réussi oscillant entre les nuances de gris pour les décors et les couleurs des personnages. Un contraste pas forcément original, mais qui colle parfaitement bien aux éléments crayonnés qui se meuvent avec harmonie sur chacun des tableaux. Même si les différents environnements ont un peu tendance à se ressembler, Dokuro est une indéniable réussite visuelle.
ConclusionRetour au sommaire
A la manière de The Escape Plan, Dokuro est un bon puzzle-game à bas prix. Sa réalisation aguicheuse et le renouvellement permanent de ses mécaniques le placent en tête de liste des jeux Vita à importer pour les amateurs de puzzle, même si on espère évidemment une sortie (digitale ?) sur notre sol. Malgré la lenteur extrême de son action et une bande-son tout à fait agaçante, l’aventure de ce mignon petit squelette un peu trop téméraire est éminemment sympathique et rafraichissante, surtout sur une Vita qui manque cruellement de peps en ce moment.
















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