Test de Devil May Cry HD Collection, la compil' diabolique
SOMMAIRE
Capcom et Pipeworks nous livrent une compilation légitime des trois premiers DMC qui parvient à convaincre malgré quelques défauts.
Après Konami et d’autres développeurs affiliés à Sony, c’est désormais Capcom qui nous propose une compilation en haute définition de l'une de ses séries : Devil May Cry. Une saga qui a marqué l’histoire de la PS2 ainsi que le genre Beat'em all. Ce petit lifting suffira-t-il à légitimer ce Devil May Cry HD Collection auprès des nouveaux venus ? La réponse dans ce test.
Trop orientée action, la maquette « ratée » de Resident Evil 4 a tout de même eu la chance d’arriver sur nos PS2, sous le nom Devil May Cry, en 2001. Une bonne chose puisque, mine de rien, cet opus a marqué les esprits grâce à son héros charismatique, Dante (clin d’oeil à La Divine Comédie dont le titre s’inspire), son ambiance sombre et gothique-rock, son bestiaire riche ainsi que son gameplay pêchu mêlant énigme, plateforme et baston - aux flingues et à l’épée. Le tout saupoudré de quelques éléments de RPG et d'une dimension scoring nous invitant à nous dépasser en variant les coups. Il faut dire que l’on trouve derrière les fourneaux Shinji Mikami (Resident Evil, Killer 7, Vanquish, Shadows Of The Damned) et Hideki Kamiya (Resident Evil, Viewtiful Joe, Ôkami, Bayonetta) qui sont tout sauf des rigolos.
Du coup, non content d’avoir marqué le genre à jamais et fait des émules chez d’autres éditeurs, DMC a donné lieu à deux autres opus (également dans cette compilation HD) plus ou moins réussis. Arrivé en 2004 et développé par une autre équipe, Devil May Cry 2 est en outre le maillon faible de la série et n'a pas autant enchanté la critique que son aîné malgré son second personnage jouable (Lucia), ses quelques mouvements supplémentaires ainsi que le côté plus ouvert de sa progression. Cela, essentiellement à cause d'une direction artistique moins inspirée et d'une trop/plus grande facilité.
Le troisième volet (un prequel racontant l’histoire de Dante et Vergil, les deux fils du légendaire chevalier sombre Sparda) a fort heureusement redressé la barre dès 2005. Bien plus déjanté, culotté et complexe en terme de difficulté, DMC 3 s'avère également plus riche et fun du fait de ses nombreux enchaînements et de ses 4 styles de combat à disposition (axés sur l'esquive, le contre, les coups d'épée ou d'armes à feu). Extrêmement tripant et gratifiant, DMC 3 (disponible dans sa version "Spéciale Edition", plus dense en contenu et flexible au niveau difficulté) apparaît comme le plus abouti de la saga et a la préférence de votre testeur bien-aimé. Il est suivi par le premier volet, certes âgé, mais qui conserve un certain cachet et dispose d'une narration plus étoffée.
Un bilan positif, oui, mais perfectible. On note ainsi que quelques cinématiques, visiblement non réalisées avec le moteur du jeu, n'ont pas été retravaillées. Parfois en 4/3 (sur DMC) et heureusement minoritaires, ces dernières font tout de même un peu tâche car elles manquent de netteté et de finesse. Idem pour les écrans fixes de menus, qui sont tous au format 4/3 et demeurent un peu flous, tout en restant lisibles. Les développeurs auraient-ils perdu les visuels de base ou est-ce seulement de la fainéantise ?


A gauche, DMC 3 sur PS2 ; à droite, la version HD Collection.
En tout cas, ces derniers n'ont pas amélioré la gestion de la caméra, qui apparaît comme perfectible (changements d'angles parfois bruts, manque de visibilité par moment), surtout dans DMC 2, et pourra gêner les nouveaux entrants par le fait qu’elle soit fixe (comme dans les premiers Resident Evil). DMC 3 s’en sort un peu mieux grâce à ses touches de lock et de gestion de caméra atténuant les soucis. Il faudra donc faire avec pour apprécier ces trois œuvres au demeurant tout à fait praticables.
On regrettera aussi, comme pour la plupart des compilations HD, l'impossibilité de revenir à l’écran de choix des jeux une fois que l’on a lancé un jeu... Heureusement que les bébés de Capcom sont intrinsèquement suffisamment bons pour intéresser les amoureux de beat'em all n'ayant pas encore pu s’y adonner, voire aussi les grands nostalgiques qui n’auraient pas peur de réinvestir 40 euros pour rejouer à cette série en HD.



Trois jeux Dante ton... disqueRetour au sommaire

Du coup, non content d’avoir marqué le genre à jamais et fait des émules chez d’autres éditeurs, DMC a donné lieu à deux autres opus (également dans cette compilation HD) plus ou moins réussis. Arrivé en 2004 et développé par une autre équipe, Devil May Cry 2 est en outre le maillon faible de la série et n'a pas autant enchanté la critique que son aîné malgré son second personnage jouable (Lucia), ses quelques mouvements supplémentaires ainsi que le côté plus ouvert de sa progression. Cela, essentiellement à cause d'une direction artistique moins inspirée et d'une trop/plus grande facilité.
Le troisième volet (un prequel racontant l’histoire de Dante et Vergil, les deux fils du légendaire chevalier sombre Sparda) a fort heureusement redressé la barre dès 2005. Bien plus déjanté, culotté et complexe en terme de difficulté, DMC 3 s'avère également plus riche et fun du fait de ses nombreux enchaînements et de ses 4 styles de combat à disposition (axés sur l'esquive, le contre, les coups d'épée ou d'armes à feu). Extrêmement tripant et gratifiant, DMC 3 (disponible dans sa version "Spéciale Edition", plus dense en contenu et flexible au niveau difficulté) apparaît comme le plus abouti de la saga et a la préférence de votre testeur bien-aimé. Il est suivi par le premier volet, certes âgé, mais qui conserve un certain cachet et dispose d'une narration plus étoffée.
Gameplay #1 - Premiers pas sur DMC en vidéo maison
Du mieux, sans trop forcerRetour au sommaire
Après ce petit tour d'horizon sur les jeux, revenons-en aux spécificités de cette compil'. Comme souvent avec les rééditions, on constate des retouches sur la forme mais quasiment aucune sur le fond. Au programme donc : une remasterisation visuelle et sonore. Rien à dire côté son : gestion du 5.1 en DTS, musiques et voix (anglaises) des doubleurs sans accros... ça roule. Au niveau visuel, le constat est globalement positif : les jeux sont nettement plus fins (contours précis, textures plus aisément distinguables, sous-titres français nets, grande fluidité et vitesse de jeu accrue par rapport à la version PS2 européenne - 60 Hz contre 50 Hz). Cela rend les titres de Capcom bien plus agréables à l’œil et plus faciles d'accès pour les nouveaux venus (mention spéciale à DMC 3, le plus abouti techniquement), même si aucun ne rivalise pas avec des titres actuels : ce n’est pas vilain de loin mais pas forcément beau de près.Un bilan positif, oui, mais perfectible. On note ainsi que quelques cinématiques, visiblement non réalisées avec le moteur du jeu, n'ont pas été retravaillées. Parfois en 4/3 (sur DMC) et heureusement minoritaires, ces dernières font tout de même un peu tâche car elles manquent de netteté et de finesse. Idem pour les écrans fixes de menus, qui sont tous au format 4/3 et demeurent un peu flous, tout en restant lisibles. Les développeurs auraient-ils perdu les visuels de base ou est-ce seulement de la fainéantise ?


En tout cas, ces derniers n'ont pas amélioré la gestion de la caméra, qui apparaît comme perfectible (changements d'angles parfois bruts, manque de visibilité par moment), surtout dans DMC 2, et pourra gêner les nouveaux entrants par le fait qu’elle soit fixe (comme dans les premiers Resident Evil). DMC 3 s’en sort un peu mieux grâce à ses touches de lock et de gestion de caméra atténuant les soucis. Il faudra donc faire avec pour apprécier ces trois œuvres au demeurant tout à fait praticables.
Gameplay #2 - Premiers tirs sur DMC2 en vidéo ...
« Un besoin pressant ? C’est au fond. » (DMC)Retour au sommaire
En plus des jeux de base, la galette comporte quelques contenus bonus : un bon lot d'illustrations et de pistes musicales issues de la bande-son de chaque titre, sans oublier les 102 trophées - 34 par jeu - à dénicher qui accroissent la durée de vie globale déjà conséquente (25 à 30 H minimum). C’est toujours ça de pris, même si l’on aurait aimé un peu plus de contenu, comme un Making-Of en vidéo par exemple, histoire de faire un peu plus "Collection" justement.On regrettera aussi, comme pour la plupart des compilations HD, l'impossibilité de revenir à l’écran de choix des jeux une fois que l’on a lancé un jeu... Heureusement que les bébés de Capcom sont intrinsèquement suffisamment bons pour intéresser les amoureux de beat'em all n'ayant pas encore pu s’y adonner, voire aussi les grands nostalgiques qui n’auraient pas peur de réinvestir 40 euros pour rejouer à cette série en HD.
Gameplay #3 - Premiers instants sur DMC3 en vidéo ...
ConclusionRetour au sommaire
Malgré quelques lacunes (certains éléments non retravaillés, DMC 2 moins intéressant que les autres...), Devil May Cry HD Collection reste une compilation à conseiller aux amateurs du genre souhaitant découvrir la saga dans de meilleures conditions. Et cela, grâce à un efficace lifting HD des phases de jeu (720p, DTS, 60 Hz), à quelques bonus ainsi qu’aux qualités intrinsèques des titres - notamment DMC et DMC 3. On ne peut tout de même qu'inviter Capcom à être un peu plus généreux dans l'effort à l'avenir.-
Meilleurs prix pour Devil May Cry HD Collection
Amazon Marketplace 29,90 €
+ 0,00 € de port2 offres de 29,90 € à 30,69 € > Comparer toutes les offres Voir Jeux Xbox 360 -
Meilleurs prix pour Devil May Cry HD Collection
Amazon Marketplace 31,50 €
+ 2,79 € de port2 offres de 18,38 € à 31,50 € > Comparer toutes les offres Voir Jeux Playstation 3 (PS3)



( les afficher maintenant )