Crush3D, le test en 2D qui ne gonfle pas
Version édulcorée de Crush sorti il y a cinq ans, Crush3D n'en demeure pas moins toujours efficace.
C’est en mai 2007 que nous avions découvert sur PlayStation Portable Crush, un puzzle game innovant et particulièrement tordu afin de faire fonctionner à plein régime nos petites cellules grises. Cinq ans après, le voilà qui revient sur Nintendo 3DS sous la dénomination Crush3D. S’il n’a rien perdu de son brio, il se retrouve édulcoré à la sauce gentillette made in Nintendo .

Ce n’est pas pour autant que tout est révolutionné même si sur divers aspects l’aseptisation est de mise. Commençons par le choix de la représentation graphique de notre petit Danny que nous reconnaissons à peine dans son peignoir de bain. De personnage sur lequel reposait toute la misère du monde, il devient un individu quelconque propulsé dans un monde dont il ignore les règles et pour lequel nous avons un peu de mal à éprouver de la sympathie avec son physique tout lisse et en rondeur. Deuxième chose qui déçoit, pourquoi avoir également modifié les environnements des puzzles ? Les quatre univers (Ville, Bord de mer, Fête foraine et Garderie) nous offrent des arrières plans, certes quelque peu animés, mais particulièrement fades aux tons pastel délavé.
Bref, il fallait probablement en passer par là pour arriver chez Nintendo de la meilleure façon. En tout cas, le cœur de Crush3D ce sont ses puzzles. Et là, pas de surprise, nous retrouvons les mêmes énigmes que dans la version PlayStation Portable. L’idée de génie de ce puzzle game est de pouvoir passer d’une vision d’un monde en 3D à une représentation en 2D d’un simple bouton. Si une plateforme en vue 3D semble inaccessible, en adoptant le bon point de vue, et en « dégonflant » (technique qui permet de passer de la 3D à la 2D), peut-être pourra-t-on alors l’atteindre. En « gonflant » on se retrouvera à nouveau en 3D à l’endroit auparavant trop éloigné.



Nous pouvons alors faire tourner l’environnement dans quatre directions et en vue de dessus. Ensuite, il convient de gonfler/dégonfler au bon moment pour progresser dans les lieux afin de récupérer des billes qui vont nous permettre d’ouvrir la porte d’accès au niveau suivant. Mais tout n’est pas aussi simple puisqu’il va falloir faire avec différents types de blocs aux particularités propres comme ceux qui s’effritent, ceux qui disparaissent, mais également affronter des bestioles représentants les « cauchemars » de Danny (ça au moins ils l’ont gardé, mais ça n’est plus très cohérent avec le nouveau scénario imaginé pour cette version…), activer des interrupteurs, assembler des rouages, récupérer des portraits, des pensées, des souvenirs et des trophées.
De ce point de vue Crush3D est un titre toujours aussi exigeant avec ses mécaniques bien huilées et son level design particulièrement bien pensé pour coller avec l’alternance 3D/2D. La quarantaine de niveaux nous retient un bon moment devant notre écran. De plus, les « Trophées » récupérés permettent de retenter les énigmes avec un temps à atteindre et un nombre limité de gonflages/dégonflages. Mais il est aussi certainement regrettable que cinq ans après et une refonte tant scénaristique que visuelle, il ne nous soit pas proposé de nouveaux niveaux. Si bien que cet épisode, renommé pour l’occasion, n’est en rien différent de la version PlayStation Portable et n’a donc absolument aucun intérêt pour ceux l’ayant déjà pratiqué à l’époque.
Étant dans l’impossibilité de faire nos propres vidéos du jeu nous vous proposons de (re)découvrir notre VidéoTest de la version PlayStation Portable puisqu’en dehors de l’aspect visuel et des éléments liés au scénario les mécaniques de jeu décrites sont identiques.









A Crush toi !Retour au sommaire
Dans l’univers de Nintendo, tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Alors, c’est sûr que le scénario original du premier Crush et son univers torturé ne collaient pas vraiment avec le monde des Bisounours. C’est ainsi que nous retrouvons Danny, notre héros, qui va devoir explorer ses rêves et ses peurs via une machine inventée par Doc, son ami savant. Là où dans le scénario original il était question de soigner les troubles psychologiques de Danny, désormais c’est une simple erreur de manipulation qui laisse notre héros dans l’univers de Crush.Bande-annonce #5 - Trailer de lancement

Bref, il fallait probablement en passer par là pour arriver chez Nintendo de la meilleure façon. En tout cas, le cœur de Crush3D ce sont ses puzzles. Et là, pas de surprise, nous retrouvons les mêmes énigmes que dans la version PlayStation Portable. L’idée de génie de ce puzzle game est de pouvoir passer d’une vision d’un monde en 3D à une représentation en 2D d’un simple bouton. Si une plateforme en vue 3D semble inaccessible, en adoptant le bon point de vue, et en « dégonflant » (technique qui permet de passer de la 3D à la 2D), peut-être pourra-t-on alors l’atteindre. En « gonflant » on se retrouvera à nouveau en 3D à l’endroit auparavant trop éloigné.



A Crush et à criRetour au sommaire


Étant dans l’impossibilité de faire nos propres vidéos du jeu nous vous proposons de (re)découvrir notre VidéoTest de la version PlayStation Portable puisqu’en dehors de l’aspect visuel et des éléments liés au scénario les mécaniques de jeu décrites sont identiques.
VidéoTest de CRUSH
ConclusionRetour au sommaire
Malgré sa refonte scénaristique et visuelle décevante, Crush3D reste un bon puzzle game qui, s’il ne se renouvelle en aucune façon de la version PlayStation Portable, est toujours aussi tortueux et exigeant. Voilà donc une bonne occasion pour tous ceux n’ayant pu le découvrir à son époque de se plonger dedans.







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