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La Playstation a 20 ans : nos jeux préférés sur PSX



Sortie le 29 Septembre 1995 , Playstation 1
Publiée le 05/12/2014 à 16:12, par Maxence

La Playstation a 20 ans : nos jeux préférés sur PSX

La marque Playstation fête ses vingt ans. Retour sur les jeux marquants de la première console de Sony.

La PlayStation et moi
Au sortir de la génération 16-bits, j’avais déjà trahi mon allégeance à Sega. Je n’en étais donc plus à un retournement de veste près et c’est pourquoi en 1996, un an après sa sortie européenne, je devins comme beaucoup d’autres, possesseur de la PlayStation. D’ailleurs c’est bien simple, à l’époque personne dans mon collège n’avait craqué pour la Saturn de Sega. En tout cas, pas la première année de commercialisation. Tandis que la PlayStation faisait l’unanimité. Pendant un an j’ai eu le temps de squatter chez les potes assez chanceux pour se l’être fait offrir au lancement. Et je garderai toujours en mémoire mes premières parties sur Toshinden, Wipeout et Destruction Derby. Nous nous prenions une révolution en pleine gueule, celle de la 3D.

Et puis,au mois de mars 1996, se produisit un évènement qui me décida à mendier ma PlayStation tous les jours à mon héroïque maman qui n’en avait pas les moyens : la parution du test de Resident Evil chez Joypad. Je me souviens encore de ce 100% historique et de l’article qui l’accompagnait. J’ai dû le lire une bonne cinquantaine de fois, le jeu devenant jour après jour une véritable obsession. Pendant neuf mois, j’ai donc espéré la voir sous le sapin de noël tandis que certains me narguaient, allant même jusqu’à me spoiler la véritable identité de Wesker ! Mais vint enfin le 25 décembre et la découverte de l’objet de ma convoitise sous le papier cadeau ! Fébrile, j’ouvre la boîte, déchire les sachets plastiques… mais… mais… non, c’est pas possible ! Il manque le câble péritel !!! Rage, désespoir, frustration terrible ! Il m’a fallu attendre une journée de plus avant de pouvoir réclamer mon dû au magasin. A l’époque, la plus longue de ma vie !

Mon Top 3
etoile rouge
Suikoden II
Suikoden 2
Je m’étais dit que malgré le grand nombre de RPG qui m’ont fait rêver sur cette console, je n’en choisirais qu’un. Mais lequel ? FF 7 ? Probablement déjà cité par quelqu’un d’autre. Vagrant Story ? FF Tactics ? Chrono Cross ? Xenogears ? Breath of Fire 3 ? La liste était longue mais après les avoir tous passés en revue, j’ai décidé de retenir Suikoden II. Parce que les souvenirs que je garde de cette épopée sont sans aucun doute les plus forts. L’histoire de ces deux amis que la guerre finira par opposer ; cette immense galerie de personnages jouables, souvent très attachants, peuplant petit à petit et donnant vie notre forteresse ; un système de combat faisant la part belle aux batailles rangées entre armées ; des musiques inoubliables… il y a tant de qualités à énumérer lorsqu’on évoque Suikoden II.

Il n’est peut-être pas le J-RPG le mieux réalisé de l’ère PlayStation, ni celui qui repose sur les mécaniques de jeux les plus sophistiquées. Mais sa générosité et son entrain l’ont durablement imprimé dans ma mémoire et, j’en suis sûr, dans celle de beaucoup d’entre vous.

etoile rouge
Blood Omen : Legacy of Kain
Blood Omen : Legacy of Kain
Là encore, objectivement, cette deuxième place aurait pu aller à quantité d’autres jeux plus essentiels que le Blood Omen : Legacy of Kain de Crystal Dynamics. Mais hey ! C’est le top du coeur ou pas ? Alors voilà, Legacy Of Kain. Ah mes amis, qu’est-ce que ce jeu m’a fasciné ! Sa noirceur était pour moi assez nouvelle à l’époque. Commencer son aventure en mourant sous les assauts d’une bande de malfrats posait déjà le ton de l’aventure. Et puis, une fois notre âme vendue au nécromancien, alors là bonjour le nihilisme, la cruauté, la tristesse et la dévastation !

La quête de l’aristocrate devenu vampire le conduit en effet à sillonner les terres de Nosgoth, royaume moyenâgeux et obscurantiste. L’atmosphère qui s’en dégage pue le désespoir, les pécores peuplant les bourgades ne sont que du bétail, il fait un temps dégueulasse et la flore elle-même semble s’être résignée à dépérir. Qui plus est, nos pérégrinations sont accompagnées d’une bande-son aussi belle que sinistre. Bref, un régal quoi. Alors bien sûr question gameplay, le jeu a affreusement mal vieilli, en particulier le tempo lénifiant des combats, pas aidés en cela par les mouvements arthritiques de notre héros lorsqu’il s’agit de faire swinguer sa lame. Mais l’exploration des donjons étant le principal attrait du titre, il demeure tout à fait jouable encore aujourd’hui. A condition d’être un minimum charitable, soyons honnêtes !

etoile rouge
Resident Evil
Resident Evil
Aaaaaah Resident Evil. Le jeu qui m’a définitivement vendu la PlayStation. Le jeu pour lequel j’ai patiemment économisé une pièce par-ci, une pièce par-là, jusqu’à pouvoir me l’offrir alors même que je n’avais toujours pas la console ! Le jeu dont j’ai lu et relu le manuel et les tests un nombre incalculable de fois ! L’un de mes plus grands frissons, au sens propre comme au figuré. Tout comme pour mon p’tit frère d’ailleurs, lui qui, systématiquement, voulait dormir avec moi après avoir trop longtemps arpenté les couloirs du sinistre manoir Spencer. Je me souviens aussi que mon beau-père, pas vraiment converti aux bienfaits du jeu vidéo à l’époque, nous regardait assez longuement y jouer pour finir par reconnaître, enthousiaste « il est bien, là, votre jeu des portes ! ». Sans ironie, je vous rassure.

On a déjà tout dit sur ce chef d’œuvre absolu qu’est Resident Evil. Je lui ai d’ailleurs même consacré un article plein d’amour. J’en suis d’ailleurs si épris que même les cut-scenes en FMV totalement kitsch m’arrachent encore des frissons. A l’époque, j’avais même versé ma larme quand, lors de ma première partie, Barry trouva la mort. Bref, Resident Evil aura été pour moi beaucoup plus qu’un survival-horror. Il restera pour toujours le premier jeu qui me bouscula émotionnellement.

Mentions spéciales à…
Enfin comme un Top 3 est loin, très loin de rendre justice à l’immense ludothèque de la PlayStation, voici donc, en vrac, mes autres coups de cœur. Commençons par les RPG, probablement le genre qui m’aura le plus tenu éveillé – secrètement cela va de soi - jusqu’à des heures pas possible alors qu’il y avait évidemment cours le lendemain : FFVII est, comme pour beaucoup d’autres joueurs, mon premier émoi dans le genre. Mais il y en eut évidemment beaucoup d’autres, au premier rang desquels Chrono Cross, FF Tactics, Grandia, Vagrant Story, Valkyrie Profile ou encore Xenogears. Vient ensuite la baston, et oui ! Street Fighter Alpha 2 est sans conteste le jeu de tape qui a le plus squatté ma console. Mais je garde aussi un souvenir ému de l’excellent Tobal 2, du délirant Rival Schools, de l’impitoyable Bushido Blade et du sympathique Star Gladiator (volé pendant un stage en hypermarché, désolé maman, il y a prescription maintenant).

S’il n’était pas encore le genre le plus en vogue à l’époque, le FPS comptait tout de même quelques solides références. Mes deux coups de cœur : Disruptor et Medal of Honor. Côté jeux de caisse, bien que cela n’ait jamais été ma came privilégiée, impossible de ne pas citer Gran Turismo, Destruction Derby et, dans un style bougrement plus véloce, WipeOut 2097. Et pour ce qui est des autres sports, je ne retiendrais qu’un seul jeu (et l’excellente bande-son qui va avec) : Tony Hawk Pro Skater 2. Les vrais savent. Allez, j’arrête là avec les classifications par genre et je vous balance, en guise de bouquet final, le reste des tueries qui me resteront à jamais en tête : Colony Wars, Tenchu, Dance Dance Revolution, Symphony of The Night, Parasite Eve, Die Hard Trilogy, GTA, Metal Gear Solid, L’Odyssée d’Abe, Resident Evil 2, Silent Hill, Super Puzzle Fighter II Turbo et Tomb Raider. Merci pour tous ces incroyables souvenirs !

Screenshots
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Tenchû, Rival Schools, Chrono Cross et tant d'autres merveilleux souvenirs sur cette consoles...


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