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Test Command & Conquer 3 : Les Guerres Du Tiberium (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 11 Mai 2007 , Xbox 360 Sortie le 29 Mars 2007 , Plus de tests sur PC

Les +

  • Des campagnes solos vraiment sympas
  • Bonne durée de vie en solo et en multi
  • Réalisation impeccable
  • Accessible à tous
  • Une chouette surprise du côté des Aliens

Les -

  • Quelques soucis d'intelligence artificielle
  • La faction Scrin semble avantagée
  • De la vitesse plus que de la stratégie ?
La note de jeuxvideo.fr
-
La note des internautes
5.3

(3 votes)
Publiée le 30/05/2007 à 00:05, par Fabio

Test de Command and Conquer 3 : Les Guerres du Tiberium

C’est une histoire qui débute en 2010 lorsque un mystérieux minerai apparaît sur la planète Terre : le Tiberium. Pollution pour les uns, espoir fabuleux pour les autres, la belle bleue est divisée. 37 ans plus tard, une Troisième Guerre planétaire commence, peut-être la dernière... On l’attendait avec impatience ce troisième opus de la saga du Tiberium. A l’heure où beaucoup cherchent l’innovation, les développeurs en charge du titre ont décidé de (re)faire dans le classique. Quand l’adage « c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures » n’aura jamais été aussi vrai…

Mars 2047, c’est pas la joie !Retour au sommaire
mars-2047-c-est-pas-joie
Comme si le GDI n'avait pas déjà assez à faire avec le NOD... Il faut en plus que les aliens s'en mêlent !
La Troisième Guerre du Tiberium est à l’affiche et les acteurs de ce sempiternel affrontement sont toujours les mêmes. D’un côté, nous avons le GDI, les super gentils pour qui le Tiberium est un minerai extraterrestre hautement nocif. De l’autre, la Confrérie du NOD, les méchants, qui pensent au contraire que cette précieuse ressource pourrait changer l’humanité. A sa tête, toujours ce bon vieux Kane. C’est dans un contexte géopolitique extrêmement tendu qu’on embraye la Campagne Solo : le chaos civil est total, le mystérieux minerai continue de se propager à grande vitesse. Alors, pour ou contre ?


On nous laisse le choix de rejoindre l’un ou l’autre camp pour infléchir sur le destin de la planète. Pour mettre en scène la situation – bel objet marketing – les américains nous ont préparé un casting d’acteurs plus ou moins inspirés. Comme à la première heure, chaque mission débute et s’achève par des séquences filmées : les briefings de vos supérieurs, des bulletins d’informations ou même des reportages en pleine guerre civile. Comme au cinéma, ou presque… Les décors sont en carton, le jeu d’acteur n’est pas irréprochable, mais qu’est ce que c’est bon pour l’immersion ! Au niveau du scénario, rien de très étonnant, avec des gentils presque trop gentils et des méchants toujours très méchants. Les deux Campagnes sont chronologiquement liées ; vous adopterez tour à tour les deux points de vue et appréhenderez les événements importants des deux manières. Quid de la troisième faction me direz-vous ? Elle est présente dans les dernières missions des deux Campagnes – d’où ils sortent ceux-là ? – et elle possède également sa petite histoire à débloquer ; il faudra auparavant finir les Campagnes du GDI et du NOD, ce qui ne sera pas de la tarte pour tout le monde.


Du point de vue du jeu enfin, les Campagnes sont passionnantes et pourraient enfin convaincre les adeptes du Multi, qui généralement, ne s’en embarrassent pas. C’est principalement une question de rythme, une cadence intense qui fait que l’on ne s’ennuie jamais, quelque soit la difficulté ou l’objectif. Certaines missions sont même carrément stressantes, en particulier quand le temps est compté. Quant aux aux objectifs, ils restent très classiques : destructions de structures surtout, mais aussi escortes, sauvetages ou constructions. Un gros effort a été fourni sur la signalétique et les explications, claires et précises. Outre le rythme effréné, le manque de variété dans les objectifs est compensé par la diversité des terrains de jeu. Chaque Campagne est découpée en plusieurs actes qui se situent aux antipodes : un Washington immaculé, une Egypte sableuse ou une Europe de l’Est noircie…


Les gentils, les méchants et les très méchants (ou pas)Retour au sommaire
gentils-mechants-tres-mechants-pas
Les effets graphiques en mettent plein les yeux !
Plutôt important, les identités visuelles de chacune des factions sont très marquées. Impossible de confondre une unité du NOD avec celle du GDI, et ne parlons pas des bébêtes aliens, dotées d’une esthétique ronde et épurée. Malheureusement, et c’est un des défauts du titre, la façon de jouer les trois factions ne change pas vraiment. L’ordre de construction, du moins, dans les premières minutes, est quasiment le même. Même chose pour les arborescences qui ne se différencient que par certaines unités spéciales. Certains diront que la prise en main en est facilitée, d’autres que le manque de variété risque de lasser.


Mais une petite présentation s’impose. Il y a d’abord les forces du GDI, ces gentils qui veulent sauver le monde et freiner la propagation du Tiberium. Ils possèdent des technologies et des méthodes traditionnelles. C’est une faction équilibrée qui peut aussi bien attaquer, défendre que temporiser. Aucune unité ne crève les yeux (dans tous les sens), y compris les plus avancées (qui sont néanmoins très puissantes) comme le Char Mammouth ou le Juggernaut. A l’opposé, nous avons les partisans de la Confrérie du NOD. Leur adulation pour le tout puissant Kane n’a d’égal que leur pugnacité à tout mettre en oeuvre pour anéantir les forces du GDI. Convaincus que leur cause est respectable – amener l’espèce humaine vers une nouvelle dimension – ils sont prêts à tout, et à tout utiliser, pour parvenir à leurs fins. Ils se servent de techniques artisanales (le fanatique qui se fait exploser, le saboteur qui pose des explosifs) comme de technologies futuristes (unités furtives ou canons laser). De ce fait, c’est une faction plus difficile à appréhender que les autres. Vient enfin la troisième race, l’inédite : les Scrins. Eux aussi veulent leur part du gâteau verdâtre ; il semble en effet que la mystérieuse substance ait des vertus roboratives. Comme on le redoutait, ils sont impressionnants et semblent déjà plus puissants que leurs concurrents de circonstance (le premier patch qui vient de sortir s’attache d’ailleurs à baisser certaines de leurs unités). Inutile de vous décrire les unités et les structures, ça ressemble à rien et ça tape très fort.

Diaboliquement simple…Retour au sommaire
diaboliquement-simple
Comme souvent dans cette série, les affrontements se déroulent en pleine ville.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Oui, mais encore ne faut-il pas tomber de l’autre côté de la barrière en proposer un produit simpliste. Car finalement, ce n’est pas forcément facile d’offrir un titre simple et « riche ». Ce nouvel opus y est pourtant parvenu et de ce fait, il conviendra sans aucun doute à un public de non-initiés comme à des joueurs émérites. On peut illustrer cette idée avec la gestion économique, réduite à son minimum. Il n’y a qu’une seule ressource, le Tiberium, qui sert à produire vos unités, à acheter des technologies ou à ériger vos structures. A côté de ça, il faudra également veiller à ce que vos bâtiments ne manquent pas d’Energie en construisant des centrales ou des réacteurs. Car si l’énergie consommée par vos structures dépassent l’énergie produite par vos centrales, c’est toute votre base qui est mise à l’arrêt ou devient improductive. C’est simple, c’est plutôt facile à gérer (bien plus que dans un Supreme Commander) mais pour autant, ce n’est pas désuet et l’économie jouera un rôle déterminant dans la partie. C’est le poumon de votre développement et la moindre négligence sera sanctionnée par une lourde défaite.


Même credo sur l’aspect militaire. C’est foncièrement simple à comprendre, les arborescences sont assimilées en quelques parties seulement. Il n’y a qu’une petite dizaine de bâtiments, une vingtaine d’unités (infanterie, véhicules motorisés et soutiens aériens) et une quinzaine de technologies par faction (améliorations d’unités, renforts armés, frappes globales, etc.). Pour autant, prenons les unités en exemple, tout cela n’est pas si simple et le choix des unités comme leur gestion sera cruciale. Concrètement, chaque unité est spécialisée contre un autre type d’unité, à vous de viser ses bêtes noires en priorité. Rien de nouveau mais c’est vital. Autre chose, chaque unité possède des bonus ou capacités spéciales – elles peuvent être actives, comme la possibilité de creuser un bunker, ou passives, comme le don de repérer les unités furtives – qu’il faudra utiliser à bon escient. Bref, tout ceci dynamisme des combats dont l’issue n’est pas toujours prédictible.


Et terriblement efficace !Retour au sommaire
terriblement-efficace
Le Tripode d'annihilation (à gauche) est une des meilleures unités Scrins.
Mais la force du titre, c’est assurément son rythme, nerveux et déchaîné. Les affrontements débutent dans les trois premières minutes et on peut monter facilement une armée de 50 unités en moins de cinq minutes. Après, le flux ne faiblit pas ensuite, au contraire. Pour tenir tout ça correctement, la micro gestion est de mise. Un gros effort a été fait sur ce point et la réactivité des unités est excellente. Bien entendu, tout le monde s’en douter, il est plus difficile de contrôler ses unités sur cette version console que sur la version PC. Le précieux lasso manque cruellement. Force est quand même de constater que les équipes ont bien bossé pour adapter le jeu à la console, avec des contrôles entièrement revus (grosse utilisation des gâchettes) auxquels on parvient à s’habituer assez rapidement. En revanche, les sticks analogiques se révèlent bien moins précis qu’une souris, ce qui rend le ciblage des unités bien plus ardu. Au rang des autres petits défauts, on n’omettra pas de citer l’Intelligence Artificielle, que ce soit celle de l’ordinateur qui envoie ses unités quatre par quatre ou celle de vos troupes qui, sous le joug ennemi, passent d’une attitude apathique à des comportements suicidaires. Le pathfinding est aussi source de petits dérangements, il faut dire qu’entre tous ces buildings, ce n’est pas facile de naviguer.


Au niveau du multi, via le live, la plateforme n'est pas des plus chaleureuses puisque contrairement au PC, il n'y a pas de canaux communautaires où on peut parler stratégie ou trouver des joueurs. Ceci dit, la version 360 semble également avoir ses adeptes puisque je n'ai eu aucun mal à trouver des adversaires et ce, dès 11h du mat'.

Une réalisation technique qui dépoteRetour au sommaire
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De nuit comme de jour, la guerre bat son plein.
Dernier atout indéniable : la réalisation technique, qui est franchement impeccable. Petit bémol pour cette version console, qui est moins aboutie que sa collègue du PC. Les environnements sont moins fins, avec des couleurs plus agressives. On a noté également des limites dans le rendu des ombres, vraiment pas terrible. Au niveau de la modélisation des unités, c’est du très bon sans être exceptionnel. Non, ce qui impressionne surtout, ce sont les effets visuels : des explosions à foison, des jeux de lumières superbes ou des animations fluides (éclairs, ondes de choc, particules de fumée), c’est un vrai feu d’artifice dont on ne se lasse pas !
La seule chose qui chagrine de ce côté – résidu d’un autre gros STR récent… - c’est le peu de recul que nous offre le zoom. On a parfois du mal à se faire une idée globale de la situation et à gérer toute notre armée.


Mais on peut le dire, ce nouvel opus est une franche réussite. Les développeurs américains nous ont concocté un titre certes classique mais ô combien efficace. Les adeptes du STR Action seront ravis ; les autres pourront appréhender ce genre encore si rare sur consoles.


Les STR sur consoles ne sont pas légion. On appréciera alors d’autant plus un titre dont la réalisation est superbe et dotée de mécanismes de jeu simples sans pour autant être simplistes. Même si cette version 360 n\'est pas aussi aboutie que la version PC, elle se place sans conteste comme la nouvelle référence.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 5.3
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Bradack
Très bon
Que dire certe la maniabilité d'un rts sur consolene sera jamais aussi intuitif que sur PC mais ca on le savait deja maintenant force est de constater qu'elle reste tres bien faite pour la manette. Le jeu est tres beau et contrairement a BTM 2 on a droit au meme contenu qua la version PC et toujours contrairement a BTM 2 on peut mettre des bots sur le live. Le scenario est plutot bien fichu et le suite ...
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : jin240
Très bon
grafiquement ce jeux est genial (effets de chaleur pour les avions, les explosions son realiste, ets...), le senario et bien et on se crois vraiment un colonel qui donne des ordre a tous ses soldats. Si je devais noté se jeux je lui donnerais 18/20.
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