Test de Cities In Motion 2 : ici, le métro a le droit de cité
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Petite équipe finlandaise, Colossal Order revient à la charge avec Cities In Motion 2 : un jeu de gestion remarquablement bien géré par ses créateurs.
Un petit peu trop sage et trop limité sur de nombreux aspects, Cities In Motion premier du nom avait toutefois imposé son jeune développeur - Colossal Order - auprès des fans de gestion pointue. La simulation de transports en commun revient aujourd'hui avec une suite qui promettait de corriger tous les petits défauts de son ancêtre. Mission accomplie pour le studio finlandais ?
Transports en commun, construction de routes, pose de voies de chemin de fer et croissance d'une cité, autant d'éléments de nature à faire naître le doute chez les moins habitués des joueurs : Cities In Motion 2 se pose-t-il en concurrent direct du fameux SimCity ? Soyons clairs d'entrée, non, le titre de Colossal Order n'a rien d'une simulation urbaine, il se focalise comme le faisait son prédécesseur sur la seule gestion des transports en commun. Notons d'ailleurs qu'il a tout de la suite typique : nouveau moteur graphique, nouvelles options de jeu et corrections de bugs ou de faiblesses à tous les niveaux afin de satisfaire les amateurs du premier opus.
Mais avant d'en détailler les apports, revenons sur le concept de base de ce Cities In Motion 2. Colossal Order confie aux joueurs le contrôle d'une société spécialisée dans les transports en commun. Sur une carte donnée, il nous faut donc mener à bien les missions essentielles d'une telle compagnie : conduire la population aux quatre coins de la ville en fonction de ses besoins ; qu'il s'agisse d'aller au travail, de rentrer chez soi, de faire du shopping ou de faire un peu de tourisme. Pour ce faire, le joueur peut compter sur cinq moyens de transport (bus, trolleys, trams, métros ou ferrys) et toute une série d'outils destinés à mettre en place / optimiser les choses.
Hélas, du côté des outils « d'action », le bilan est moins rose. Dans la partie inférieure droite de l'écran, on retrouve les options nécessaires à la construction des dépôts, à la pose des arrêts, mais aussi ceux qui permettent de se payer des véhicules ou d'établir les indispensables lignes. La lisibilité de ces outils n'est pas mauvaise, mais l'agencement des options pose problème avec un trop grand nombre de fenêtres à ouvrir pour atteindre l'élément recherché et la simple inversion de deux arrêts sur une ligne de bus nécessite de jongler entre quatre ou cinq fenêtres alors qu'on ne peut pas conserver les calques en surimpression quand on fait de tels changements.
Autre défaut particulièrement gênant, cette fois surtout pour les débutants, Cities In Motion 2 n'aide pas beaucoup le joueur à prendre ses marques. Un didacticiel a bien été préparé par Colossal Order, mais celui-ci s'avère relativement succinct et ne prend par exemple pas le temps de détailler tous les types de transports en commun disponibles. Du coup, le joueur progresse à tâtons... Heureusement que la campagne imaginée par les développeurs s'avère progressive : elle permet de ne pas être noyé trop vite sous les options. Une lacune gênante alors que le studio finlandais a effectué un très gros travail graphique afin que Cities In Motion 2 paraisse moins austère que son ancêtre.
Au premier coup d'œil, l'habitué du premier opus est d'ailleurs frappé par la « révolution graphique » réalisée par le studio : les villes ressemblent à de vraies cités et même si on reste loin de la beauté d'un SimCity, le changement est appréciable ! Les métropoles disposent de véritables quartiers bien démarqués les uns des autres, la présence de ponts et d'un certain relief contribuant d'ailleurs à cette impression. Une certaine vie se dégage d'ailleurs de l'ensemble grâce à de nombreuses petites animations et si le contraste - en retrait - donne des couleurs un peu bizarre, la gestion des cycles jour/nuit est un vrai plus... pas seulement esthétique d'ailleurs !



De nombreux outils d'information, mais une interface « encombrée »
Il est bon de signaler que la campagne et ses objectifs ne sont pas le seul moyen de s'adonner à Cities In Motion 2. Les développeurs proposent un mode bac à sable dans lequel le joueur évolue à sa manière et un mode créatif est au menu afin qu'il puisse bâtir lui-même la ville dans laquelle il souhaite évoluer. Un contenu appréciable quand on pense que le jeu n'est vendu que 20 euros et qu'il dispose d'un multijoueur sympa : le compétitif ne nous a pas convaincus, mais la coopération à deux joueurs est bien agréable. Au final, on regrette surtout que le jeu soit affublé de quelques défauts d'interface et que ses développeurs n'aient pas pu reconduire le principe de ville réelle.
Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 3,6 GHz, 18 Go de mémoire vive et GeForce GTX 680. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 2 GHz, épaulé par 3 Go de mémoire vive et une GeForce 9800 GTX.






Cities In Motion 2 / SimCity : rien à voir !Retour au sommaire

Mais avant d'en détailler les apports, revenons sur le concept de base de ce Cities In Motion 2. Colossal Order confie aux joueurs le contrôle d'une société spécialisée dans les transports en commun. Sur une carte donnée, il nous faut donc mener à bien les missions essentielles d'une telle compagnie : conduire la population aux quatre coins de la ville en fonction de ses besoins ; qu'il s'agisse d'aller au travail, de rentrer chez soi, de faire du shopping ou de faire un peu de tourisme. Pour ce faire, le joueur peut compter sur cinq moyens de transport (bus, trolleys, trams, métros ou ferrys) et toute une série d'outils destinés à mettre en place / optimiser les choses.
Release trailer
Des outils en nombre, mais une interface perfectibleRetour au sommaire
Ces outils sont la clef d'un jeu comme Cities In Motion dans la mesure où le joueur n'a pas grand-chose d'autre à faire que d'optimiser son réseau, vérifier où il pourrait ajouter des lignes, constater que telle ou telle portion de la ville n'est pas desservie comme elle le mérite. De fait, dans un premier temps, des outils permettent de se rendre compte de la situation de la métropole. En surimpression, on peut faire apparaître les zones résidentielles et le type de population concernée, les lieux de travail ou bien encore la densité de trafic. À ce niveau, Colossal Order a fait du bon travail et des graphiques sont en plus là pour donner toutes les informations nécessaires.
Des objectifs progressifsRetour au sommaire

Au premier coup d'œil, l'habitué du premier opus est d'ailleurs frappé par la « révolution graphique » réalisée par le studio : les villes ressemblent à de vraies cités et même si on reste loin de la beauté d'un SimCity, le changement est appréciable ! Les métropoles disposent de véritables quartiers bien démarqués les uns des autres, la présence de ponts et d'un certain relief contribuant d'ailleurs à cette impression. Une certaine vie se dégage d'ailleurs de l'ensemble grâce à de nombreuses petites animations et si le contraste - en retrait - donne des couleurs un peu bizarre, la gestion des cycles jour/nuit est un vrai plus... pas seulement esthétique d'ailleurs !



De nombreux outils d'information, mais une interface « encombrée »
Mode bac à sable et multijoueurRetour au sommaire
En effet, au-delà de la simple gestion de la répartition de la population et des différences de densité entre les zones, il faut prendre en compte les migrations pendulaires. Pour chaque ligne de bus, de tramway ou de métro, on peut ainsi définir des heures de pointe, la fréquence quotidienne ou la mise en place de créneaux week-end. Mieux, alors qu'il est logiquement possible de définir le prix du billet en fonction de tout un tas de paramètres, le jeu reconnaît la mise en place de zones comme c'est le cas en région parisienne avec, notamment, la présence d'abonnements multizones que l'on peut proposer aux habitants.
ConclusionRetour au sommaire
Sans être le jeu de l'année, Cities In Motion 2 parvient finalement à tenir l'essentiel de ses promesses et permet aux Finlandais de Colossal Order de répondre aux attentes de leurs fans. Plus beau, plus varié et plus complet que le premier opus, Cities In Motion 2 devrait donc sans mal convaincre les habitués. Hélas, pour les néophytes, cela risque d'être un peu plus compliqué dans la mesure où le titre reste touffu et que son didacticiel n'est peut-être pas assez détaillé. On regrette aussi quelques lacunes dans l'interface, mais l'impression est tout de même bonne, d'autant que Colossal Order a le bon goût de n'en demander que 20 euros.Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 3,6 GHz, 18 Go de mémoire vive et GeForce GTX 680. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 2 GHz, épaulé par 3 Go de mémoire vive et une GeForce 9800 GTX.






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