Catwoman :
Avant une sortie au cinéma et après des avances très intimes à Elia notre chevelu national, Catwoman débarque sur nos consoles pour le grand plaisir des...
Avant une sortie au cinéma et après des avances très intimes à Elia notre chevelu national, Catwoman débarque sur nos consoles pour le grand plaisir des amateurs de latex et des pervers aux regards lubriques dont s´inspire fortement le Chacal. La chatte veut se venger et ses coups de fouet très précis feront mouche sur les malfrats, bien que Mcad n´aurait pas dit non pour une séance de sanctions privées. C´est parti !
Electronic Arts nous avait habitué à nettement mieux en ce qui concerne la réalisation d´un titre. Ce Catwoman souffre de trop gros défauts de jouabilité pour parvenir à capter longtemps le joueur dans l´aventure. Malgré des graphismes sympas, on se lasse vite devant la platitude des missions et au final, l´intérêt n´est pas au rendez-vous. Rangez les griffes !
Miaouuuuu !
Vous êtes Patience Philips, une artiste réservée travaillant pour un grand groupe de cosmétiques prêt à distribuer un nouveau produit révolutionnaire contre les effets du vieillissement. Au cours d'un briefing, on vous demande de porter des documents dans un laboratoire. Vous tombez sur une réunion où un chercheur explique les problèmes secondaires de cette nouveauté qui va bientôt être vendue. Discrète, vous vous faites cependant remarquer et traquer par un homme qui aura raison de vous. Vous êtes à présent morte, le corps abandonné sur un rivage, quand un mystérieux chat surgit et vous ramène à la vie. Catwoman naît alors avec les attributs d'un félin, tels que l'agilité, la rapidité et le développement très poussé des sens. Les griffes sorties, la justice peut être rendue !Graphiquement, on ne peut que trouver les environnements réussis. Variés et détaillés, ils s'inscrivent bien dans le milieu urbain de l'univers de Catwoman en proposant des éclairages travaillés, une bonne interactivité avec certains éléments du décor et quelques petites animations ici ou là. Le choix des couleurs est impeccable et les niveaux sont conçus pour certains un peu comme un jeu de plateforme, laissant ainsi notre femme en latex grimper aux murs à l'aide de ses griffes, mais aussi sauter de coins en coins en utilisant notamment son fouet. Notre héroïne est très bien modélisée, très sexy dans son habit en latex et comme diraient nos amis d'Elmer Foot Beat : "Le plastique c'est fantastique !". Sa démarche est fort réussie, tout comme ses gestes pour la plupart bien retranscrits et dignes d'un vrai animal sur pattes. Les coups de fouet sont cinglants et les enchaînements de retournés ou autres galipettes au sol surprendront plus d'un ennemi. Si elle a bénéficié de toutes les attentions, on ne peut pas en dire autant du reste. En effet, les développeurs ont du juger bon de concentrer leurs efforts sur la femme chatte en délaissant les autres sur leur modélisation ou encore leurs animations. Un jeu donc étudié pour une seule personne, comme le sera sans doute le film, bien caricatural dans son déroulement j'en suis persuadé.Gentil petit minou, vient voir tonton Philou
Etre agile et rusée c'est une chose, mais comment faire quand ces possibilités sont gâchées par une caméra déficiente ? Ben on s'adapte ! Ici, les angles de vue sont très mal choisis, ne laissant parfois aucun champ de vision pour regarder les alentours. Le stick analogique droit servant aux coups de fouet, il est impossible de diriger soit même les caméras et ainsi de choisir son angle. Certains passages se révèlent donc très imprécis et occasionneront des chutes ou encore des mouvements inadéquats de votre part. Pourquoi ne pas avoir proposé un libre choix d'angles de vue ? Les développeurs auraient peut-être du s'en rendre compte en testant leur produit car le maniement de Catwoman est réellement confus et les nerfs du joueur sont parfois mis à rude épreuve.En plus de cela, on nous a intégré au déroulement de l'histoire des petites répliques ridicules sortant de la bouche ô combien sensuelle de Catwoman, croyant ajouter un plus qui se révèle être un vrai fiasco tant le ton n'y est pas et les expressions sont ridicules. Par exemple, on envoie un gars valser dans une porte, cette dernière s'ouvre et on entend : "Merci de garder la porte ouverte". Mouais... on a connu nettement plus intéressant ou amusant. Notre chatte en latex ne serait-elle pas blonde par hasard ? Non, vraiment, ce projet est loupé et Electronic Arts semble avoir uniquement fait l'exploitation d'une idée en sortant un jeu vidéo juste avant le film. Les quelques coups sympathiques et le livre façon comics illustrant de nouvelles aptitudes ne suffiront pas à sauver la peau de la belle. A oublier !Conclusion
Electronic Arts nous avait habitué à nettement mieux en ce qui concerne la réalisation d´un titre. Ce Catwoman souffre de trop gros défauts de jouabilité pour parvenir à capter longtemps le joueur dans l´aventure. Malgré des graphismes sympas, on se lasse vite devant la platitude des missions et au final, l´intérêt n´est pas au rendez-vous. Rangez les griffes !
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