Test de BlazBlue Continuum Shift Extend
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Dès sa sortie, la PlayStation Vita hérite d'une des plus solides références du genre dans sa toute dernière itération.
Tout comme il l'avait fait avec Guilty Gear, le talentueux studio Arc System Works s'emploie depuis deux ans à peaufiner BlazBlue au travers de nouvelles versions successives. La démarche pourra sembler principalement mercantile aux amateurs occasionnels du genre mais les aficionados de joutes disputées et techniques n'en ont que faire, l'important c'est bien de voir le jeu de leur cœur bonifié d'ajouts de personnages en rééquilibrages des forces en présence. Et c'est exactement ce que se propose de faire cet épisode Extend.
Il n'est pas dans nos habitudes de commencer une critique par la surface des choses. Et pourtant, nous ferons exception pour cette fois : plus encore que sur consoles de salon ou borne d'arcade, BlazBlue est un ravissement de chaque instant dans sa version PlayStation Vita. L'écran OLED de la console et sa résolution très confortable font ici des miracles. Les couleurs sont vives, les contours précis, les effets de lumière explosifs. Notre ami Maxence se pâme d'admiration devant la création de ArcSys ... et nous ne sommes pas loin d'en faire autant.
Une réalisation splendide, magnifiée par l'écran de la Vita et, comme d'habitude, accompagnée d'une bande-son tonitruante signée Daisuke Ishiwatari. Les thèmes musicaux envoient du riff énervé, souvent accompagné de cordes, de cuivres et parfois même de quelques paroles chantées. Seuls les doublages, excellents au demeurant, manquent un peu de punch dans cette version. Un problème de mixage ?
Mais venons en enfin au cœur du jeu. S'attaquer à BlazBlue sur console portable n'est pas chose facile. Et pour cause, à l'instar de la 3DS, le PlayStation Vita n'est pas taillée pour des jeux de baston de cette trempe. Le gameplay sophistiqué et exigeant du titre d'ArcSys rechigne à se laisser apprivoisé par une croix directionnelle et des touches aussi minuscules. On a donc vite fait de s'emmêler les pinceaux et seules les petites mains pourront espérer réciter leurs phases apprises par cœur sur consoles de salon ou arcade.
Inévitablement, se pose alors la question pour le pratiquant assidu de l'investissement ou non de la quarantaine d'euros que coûte le jeu. A celui-là, nous répondrons que cette version PS Vita a tout de même le mérite de restituer avec fidélité le gameplay de la licence et ce à la frame près. Alors certes, n'escomptez pas y prendre autant de plaisir qu'un stick entre les mains, mais avec un peu de persévérance il est tout de même possible de s'en approcher. Quant aux novices, BlazBlue : Continuum Shift Extend leur paraîtra encore moins accessible que ne le sont déjà Calamity Trigger ou Continuum Shift. A bon entendeur.
Tant que nous en sommes à parler du gameplay, précisons tout de même deux ou trois choses. Nous ne ré-expliquerons pas une fois encore les bases du système de jeu de BlazBlue (pour cela, se référer à notre test du premier volet). Ce Continuum Shift Extend apporte néanmoins quelques nouveautés (déjà connues des possesseurs de Continuum Shift cela dit).
Par exemple, le Barrier Burst qui permettait autrefois d'envoyer son adversaire s'écraser à l'autre bout de l'écran lorsque celui-ci martyrisait notre garde a été remplacé par le Break Burst, aux propriétés similaires. Cependant, ce dernier peut être utilisé deux fois dans l'ensemble du match et ne consomme plus l'intégralité de la jauge de Barrier. Il est donc moins pénalisant que le Barrier Burst.
Le système dit Guard Libra a lui aussi été réformé. Rebaptisé Guard Primer, il repose désormais sur un capital de points - différent selon les personnages - qui s'épuise progressivement à mesure que vous encaissez des coups aux propriétés Guard Break. Une fois la totalité des points consommés, c'est le Guard Crush et votre personnage se retrouve immobilisé un court instant. Là encore, l'effet est le même qu'avec le Guard Libra mais ce système de points permet de différencier encore un peu plus les personnages du casting.
En plus de ce redoutable nouveau venu, Continuum Shift Extend introduit quelques autres réjouissances. On peut par exemple citer le mode Unlimited Wars nous confrontant à une série de personnages contrôlés par une I.A. gonflée à bloc. Attention aux crises de nerfs. Le mode Story a quant à lui été copieusement enrichi par rapport à Calamity Trigger : quatre nouveaux scénarios (Relius, Makoto, Platinum et Valkenhayn) et une foule de dialogues supplémentaires.
Il faut enfin ajouter un mode Network assez complet quoique, pour l'heure, encore difficilement praticable. Les joueurs européens sont rares et la plupart de nos versus était perturbée d'incessants ralentissements. Des problèmes qui, en revanche, ne se rencontreront pas en versus ad-hoc, cela va sans dire.






BlazBlue prend une bonne résolutionRetour au sommaire

Une réalisation splendide, magnifiée par l'écran de la Vita et, comme d'habitude, accompagnée d'une bande-son tonitruante signée Daisuke Ishiwatari. Les thèmes musicaux envoient du riff énervé, souvent accompagné de cordes, de cuivres et parfois même de quelques paroles chantées. Seuls les doublages, excellents au demeurant, manquent un peu de punch dans cette version. Un problème de mixage ?
Un gameplay exigeant VS une ergonomie inadaptéeRetour au sommaire

Inévitablement, se pose alors la question pour le pratiquant assidu de l'investissement ou non de la quarantaine d'euros que coûte le jeu. A celui-là, nous répondrons que cette version PS Vita a tout de même le mérite de restituer avec fidélité le gameplay de la licence et ce à la frame près. Alors certes, n'escomptez pas y prendre autant de plaisir qu'un stick entre les mains, mais avec un peu de persévérance il est tout de même possible de s'en approcher. Quant aux novices, BlazBlue : Continuum Shift Extend leur paraîtra encore moins accessible que ne le sont déjà Calamity Trigger ou Continuum Shift. A bon entendeur.

Par exemple, le Barrier Burst qui permettait autrefois d'envoyer son adversaire s'écraser à l'autre bout de l'écran lorsque celui-ci martyrisait notre garde a été remplacé par le Break Burst, aux propriétés similaires. Cependant, ce dernier peut être utilisé deux fois dans l'ensemble du match et ne consomme plus l'intégralité de la jauge de Barrier. Il est donc moins pénalisant que le Barrier Burst.

Un contenu colossalRetour au sommaire
Nous ne nous étendrons pas plus sur les nouveautés de cet opus Extend héritées du premier Continuum Shift. Sachez toutefois qu'un certain nombre de rééquilibrages ont été entrepris par ArcSys. Mais le plus important c'est surtout l'apparition d'un nouveau personnage jouable, Relius Clover, le paternel de Carl et Ada, apparu dans le premier Continuum Shift. Monsieur est, comme son rejeton, un marionnettiste et ses possibilités de correction d'un adversaire après ouverture de garde sont assez énormes. L'utilisation de sa marionnette est associée à une jauge s'épuisant à mesure que Relius recourt à son soutien. Et, de ce que nous pouvons en juger à notre modeste niveau, une jauge pleine peut être dévastatrice pour le personnage d'en face.Bande-annonce #3 - Le marionnettiste fou

Il faut enfin ajouter un mode Network assez complet quoique, pour l'heure, encore difficilement praticable. Les joueurs européens sont rares et la plupart de nos versus était perturbée d'incessants ralentissements. Des problèmes qui, en revanche, ne se rencontreront pas en versus ad-hoc, cela va sans dire.
ConclusionRetour au sommaire
Il est finalement assez difficile de formuler un verdict juste à l'égard de BlazBlue : Continuum Shift Extend. Objectivement, le titre d'ArcSys est un bijou, un jeu magnifique encore sublimé par la qualité d'affichage dont jouit la PlayStation Vita. Mais voilà, sa nature même entre en conflit avec le support qui l'accueille. Difficile de profiter à fond d'un titre d'une telle sophistication sur une machine portable. La croix directionnelle et les boutons miniatures et leur trop grande proximité avec les sticks analogiques nuisent considérablement à la précision de l'exécution. Il faudra donc s'armer de patience pour s'accommoder de ces contraintes à défaut de pouvoir s'en affranchir. Mais ceci fait, c'est à un des meilleurs représentants de la belle et grande école du jeu de baston en 2D que nous avons à faire. Une référence qui a en plus l'avantage d'embarquer quelques chouettes nouveautés. Bref, de la belle ouvrage m'sieurs dames.





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