Preview : Bionic Commando Rearmed 2
Plus de deux ans après le premier volet, Bionic Commando Rearmed se prépare à revenir sur consoles et PC. Voici nos premières impressions sur le jeu.
Si l’excellent Bionic Commando de Grin ne fut pas un succès commercial spectaculaire, entrainant même la fermeture prématurée du studio, le remake HD de l’épisode original, sorti également en 2008, avait lui réussi à conquérir le cœur des fans d’action plateforme à l’ancienne. C’est donc assez logiquement qu’un second volet, développé par FatShark (Lead & Gold), se prépare à voir le jour l’année prochaine. Après quelques heures passées en compagnie du jeu, voici nos impressions.
Pour ce Rearmed 2, FatShark a évidemment conservé la substantifique moelle de la série, à savoir de l’action plateforme en scrolling 2D où le bras bionique du héros constitue la principale composante de gameplay. Dans d'assez vastes niveaux aussi horizontaux que verticaux, il va falloir user de la corde pour se défaire de l’infâme Général Papagaya, qui menace l’équilibre politique de la Terre avec ses missiles meurtriers.
Une nouvelle fois, la trame scénaristique sert de prétexte à des échanges verbaux qui fleurent bon la série Z. L’important n’est pas le pourquoi, c’est le comment, et de ce côté-là le titre réserve une surprise de taille pour les habitués de la série : la possibilité de sauter. Dans ce nouvel opus, il est en effet enfin possible de coupler l’usage de son grappin d’un bond souvent salvateur, permettant qui plus est aux développeurs de complexifier un peu l’ordonnancement de chaque stage.
Qu’on se le dise, Rearmed 2 est malgré tout bien loin de simplifier la formule Bionic Commando. Si la possibilité de sauter apporte évidemment un confort de jeu non négligeable par rapport au premier volet, actualisant par la même un peu plus le concept du jeu, le titre n’en devient pas de fait très facile à boucler. La précision et le respect des timings sont toujours au premier plan, offrant à la fois plaisir de jeu et frustration immense suivant que l’on réussisse ou non l’épreuve du moment.
Avec sa maniabilité toujours très rigide, ce nouvel opus a quand même réussi à provoquer chez nous un certain énervement. Le « pas le droit à l’erreur » n’est au final jamais bien loin du « impossible de cerner les conditions de succès, et donc de les reproduire » typique des jeux au gameplay mal calibré. Difficile ou archaïque, les amateurs de la formule trancheront lors de la sortie du jeu en février prochain, mais tous devraient apprécier les efforts de FatShark au niveau level design.
Seul ou à deux en coopération, Rearmed 2 se permet donc plus de choses que son ainé au niveau de la construction des niveaux, un peu plus complexes et fouillés que ceux de son ainé. Zones secrètes et nouvelles armes bien planquées sont évidemment de la partie, chaque environnement recelant d’un certain nombre de bonus à récupérer pour les adeptes du 100% comme à ceux qui souhaiteraient se faciliter la tâche dans les niveaux suivants.



En nous laissant la possibilité de sauter, FatShark donne de l'air à son level design
Malheureusement, la partie action du titre n’a pas bénéficié de la même cure de rajeunissement, les ennemis étant toujours aussi rigides, idiots et balourds qu’il y a près de trois ans. La découverte de nouvelles armes apportent certes un sang neuf aux affrontements assez insipides au départ, mais c'est surtout lors des combats de boss, qui mélangent phases de shoot et de plateforme, que l'on prend du plaisir à manipuler nos pétoires.
Ce Rearmed 2 accentue également la remise à neuf de la série au niveau de la réalisation. Globalement plus coloré et varié que son prédécesseur, ce nouveau Bionic Commando réserve tout de même un certain nombre de fautes de goût esthétiques difficile à pardonner quand on voit la facilité avec laquelle le titre enchaine les réussites graphiques, comme dans la chute d’eau ou les ruines. Le premier niveau, de nuit et sous la pluie, ou encore la mine ne devraient pas laisser leur empreinte artistique au panthéon du jeu vidéo, c’est une certitude.
Même si du progrès est à noter, notamment au niveau des effets spéciaux (explosions...) et des animations d'arrière plan, la différence entre les deux opus n'est au final pas fondamentale au niveau de la réalisation. La présence d'un mode défi est à saluer, même si la difficulté déjà élevée du troisième stage (sur 24) a eu raison de notre patience. Les amateurs de challenge devraient ici aussi être servis, pour un titre qui s'annonce à la hauteur des attentes des fans du premier volet. Sortie prévue au début de l'année prochaine sur Xbox 360, Playstation 3 et PC.









Sauter, LA grosse innovation !


Gameplay #3 - MegaCopter
Bionic Commando Rearmed 2 : Gameplay #3 - MegaCopter
Qu’on se le dise, Rearmed 2 est malgré tout bien loin de simplifier la formule Bionic Commando. Si la possibilité de sauter apporte évidemment un confort de jeu non négligeable par rapport au premier volet, actualisant par la même un peu plus le concept du jeu, le titre n’en devient pas de fait très facile à boucler. La précision et le respect des timings sont toujours au premier plan, offrant à la fois plaisir de jeu et frustration immense suivant que l’on réussisse ou non l’épreuve du moment.
Un vieux pot remis au gout du jour

Seul ou à deux en coopération, Rearmed 2 se permet donc plus de choses que son ainé au niveau de la construction des niveaux, un peu plus complexes et fouillés que ceux de son ainé. Zones secrètes et nouvelles armes bien planquées sont évidemment de la partie, chaque environnement recelant d’un certain nombre de bonus à récupérer pour les adeptes du 100% comme à ceux qui souhaiteraient se faciliter la tâche dans les niveaux suivants.



Malheureusement, la partie action du titre n’a pas bénéficié de la même cure de rajeunissement, les ennemis étant toujours aussi rigides, idiots et balourds qu’il y a près de trois ans. La découverte de nouvelles armes apportent certes un sang neuf aux affrontements assez insipides au départ, mais c'est surtout lors des combats de boss, qui mélangent phases de shoot et de plateforme, que l'on prend du plaisir à manipuler nos pétoires.
Comment Bio a-t-il rencontré Commando ?











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