Test : Assassin's Creed Unity : Dead Kings - Ça s'passe du côté de Saint D'nis
Depuis sa sortie en novembre dernier, Assassin's Creed Unity aura fait couler pas mal d'encre, la faute à un manque de finition flagrant.
Résultat des courses, le dernier né de la franchise Assassin s'est un tantinet fait malmener aussi bien par la presse que par les joueurs, lassés des promesses non tenues d'Ubisoft. Quatre patchs correctifs plus tard, l'éditeur présentait ses plus plates excuses en annulant son Season Pass, et en proposant le premier DLC d'Unity gratuitement à la communauté, histoire de se faire pardonner. L'heure est donc venue de rechausser les frusques de ce bon vieil Arno, et de replonger dans les affres d'une France meurtrie par la Révolution.
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Comme tout bon Parisien usé par la vie citadine, Arno décide, le temps de ce premier DLC, d'aller voir ce qu'il se passe de l'autre côté du périphérique. Pour être plus précis, c'est du côté de Saint-Denis, aussi connu sous le doux nom de Franciade à l'époque, que le bougre est allé se mettre au vert. Enfin au vert, c'est vite dit, puisqu'il va devoir récupérer le manuscrit de Condorcet pour le compte du Marquis de Sade. Comme l'on peut s'en douter, cette histoire débouchera sur quelque chose de bien plus grand. Sans être d'une originalité folle, l'histoire mise en scène dans Dead Kings se laisse jouer, et offre un bon complément aux événements d'Unity. Néanmoins, la véritable star de ce contenu supplémentaire, comme c'est souvent le cas avec Assassin's Creed, c'est le cadre en lui-même. Saint-Denis est une petite merveille d'ambiance. Beaucoup plus sombre et décrépite que Paris, cette ville marquée par la Terreur suinte la tristesse et la mélancolie par tous ses pores, comme pour mieux coller aux états d'âmes d'Arno. Une fois encore, les équipes d'Ubisoft ont mis le paquet sur l'ambiance, et ont parfaitement réussi leur mission.
Franciade, puisque c'était son nom à l'époque, compte trois quartiers distincts qu'il sera possible d'explorer à loisir. Bien qu'un poil plus petits que les quartiers de la capitale, ils se rattrapent en proposant chacun une partie souterraine bien plus développée, et qui jouera un rôle non négligeable dans la progression de l'histoire. Comme à Paris, chaque quartier regorge d'objets à collectionner (reliques et bicornes de Napoléon), de coffres, mais aussi de missions en tous genres. Les énigmes de Suger (qui remplace Nostradamus pour l'occasion), les enquêtes et les histoires de Franciade, qui viennent s'ajouter aux six missions principales, devraient vous occuper une bonne demi-douzaine d'heures, ce qui est au final très raisonnable au vu de sa gratuité.
Côté nouveauté, Dead Kings peut compter sur deux ajouts majeurs. Le premier se trouve être une arme, le Pistolet Guillotine, qui mêle attaque à distance et corps à corps de manière dévastatrice (un peu trop à mon goût d'ailleurs). Le second, mécanique pour sa part, tient en une simple lanterne. La lumière et l'obscurité des souterrains jouent un rôle prédominant dans le déroulement des événements, et il faudra apprendre à gérer les avantages et les inconvénients de cet objet pour progresser et résoudre une poignée d'énigmes pas bien compliquées. Enfin, il sera possible de tomber sur de nouveaux adversaires : les pilleurs, bien que faibles et couards, peuvent compter sur leur nombre pour submerger Arno. La présence de chef dans leurs rangs, permettra cependant de multiplier les stratégies, puisque le menu fretin fuira une fois leur chef envoyé ad Patres. Bien qu'anecdotiques, ces ajouts permettent de varier des situations déjà rencontrées mille fois au cours des épisodes précédents. Cependant, n'espérez pas voir corrigé ici les nombreux problèmes qui hantent encore Unity. Malgré les patchs successifs, les problèmes d'affichage des textures ainsi que les approximations de la course libre sont encore bel et bien présents.






Gameplay
Ne m'appelez plus jamais FranciadeRetour au sommaire



ConclusionRetour au sommaire
Si Dead Kings ne vient absolument pas révolutionner l'essence d'Unity, le contenu qu'il ajoute s'avère tout de même très intéressant. Avec ses trois nouveaux districts (certes un poil moins vastes que ceux de Paris), sa tripotée de nouvelles missions et ses quelques mécaniques inédites, ce premier DLC s'en tire avec les honneurs. Le théâtre des opérations, Franciade, avec son ambiance crépusculaire, ses ruines et l'agitation qui l'anime, offre une belle alternative au faste de Paris. Et si l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, elle se laisse suivre agréablement tout en occupant deux bonnes heures de votre temps. Enfin, n'oublions pas que la chose est gratuite. À ce prix-là, ça serait dommage de se priver non ?




Krackblame, ne ferais tu pas parti de ces gens qui refusaient de jouer medic parce qu'il était noir sur BF3. Bref petit fascisant que tues OKLM. Sinon AC c'est le 1 et le 2 voir le révélation, le reste n'a aucun intérêt.
Krackblame Altaïr est de très loin mon personnage préféré de cette série.
Arrêter à partir de Assassin's creed Brotherhood après avoir joué au début de révélation et lâché au bout de 5 minute de jeu... Le premier resteras pour moi le meilleure avec un personnage pas assez dévoilé "Altair" car c'est pas terrible de jouer un rabzouz. Merci Ubi pour démonter une licence après Prince of persia, voilà que Assassin's creed rejoins le cimetière. OKLM (Si tu es fan et que tu as un minimum de jugeote, tu seras comprendre mon point de vue ou pas mais c'est un avis perso).
Ben j'ai une gtx 970 ssd fx 8320@4,2ghz 10go ram ben le jeu tourne en ultra mais pas a 60 fps constant loin de la beaucoup de chute de framerate en dessous 40 et surtout que techniquement le jeux est pas jolie jolie et le patch de la tesselation n'est pas encore sortie... Sinon avant avec ma gtx 770 c'était injouable micro freeze méme tout au minimum bref une cata et si c'était le seul soucis du jeu...
Pour le gameplay c'est surtout le plus vide des ac, le reste aussi tu mdira ^^