Test de Animal Genius : Le Grand Quiz des Animaux
On a beau dire ce qu’on veut, l’été possède bien des mauvais côtés. Déjà, il fait trop chaud pour travailler. De plus, certains éditeurs peu scrupuleux déchargent par centaines des jeux vidéo (souvent lamentables) dans les rayons de la grande distribution. Si les softs tirés d’émissions télé occupent les têtes de gondole de la médiocrité, d’autres titres plus en retrait misent sur l’aspect ludo-éducatif. Animal Genius : Le Grand Quiz des Animaux fait partie de cette dernière catégorie. Saura-t-il pour autant divertir et intéresser son public ?
Moufette ou ciseaux ?Retour au sommaire

Mais reprenons du début. Cinq environnements s’affichent à l’écran au lancement d’une partie. Jungle, Arctique, Forêt, Océan, Savane. Dans ces différents lieux, cinq animaux sont à débloquer. Pour obtenir l’une de ces bébêtes, un certain nombre de point doit être atteint au sein des quatre mini-jeux disponibles. Je ne résiste pas à l’envie de présenter individuellement ces mini-jeux, non pas parce qu’ils le méritent mais bien parce qu’il n’y a absolument rien d’autre à se mettre sous la dent. Sachez donc que « Laby-Gourmand » est un Pac-Man like dans lequel vous pouvez incarner une moufette, un lion ou même un poisson-clown. Il s’agit de bouloter un maximum de choses (du plancton pour le poisson, des zèbres pour le lion) dans des labyrinthes visuellement inqualifiables. C’est bien simple, un collègue a confondu ma moufette avec une paire de ciseaux. Et le pire, c’est que le doute subsiste.
Pour glaner des points, on peut aussi se lancer dans « Animal Mystère » où il faut gribouiller l’écran tactile afin de distinguer…bah un animal mystère. « Zoologue » nous force à pointer le stylet sur des animaux répondant à une définition préalablement donnée (seulement les animaux à plume pour ne citer que ça). Enfin, « Pêle-Mêle » consiste à faire glisser un animal vers la rubrique qui lui correspond. Relier un bébé à sa mère par exemple.
Après cinq minutes d’efforts, il est possible de passer à l’examen final. En répondant par vrai ou faux à dix questions en un temps limité, on débloque un animal. Il n’y a plus qu’à recommencer tout ça 24 fois pour obtenir la ménagerie dans son intégralité. Et c’est tout. Ah non, il arrive qu’une « Alerte Animale » vous tombe dessus sans prévenir. Dans ce cas-là, pas de panique. Un de vos animaux s’est juste égaré, à vous de le remettre à la bonne place. Pour donner un exemple, le singe que j’avais débloqué dans la jungle s’est retrouvé soudainement au plein milieu de la banquise. Pour quelle raison ? Un mystère qu’on ne prendra pas la peine d’élucider.
Le verdictRetour au sommaire
Bien difficile de trouver des points forts à Animal Genius. Si les enfants apprendront peut-être quelques infos sur leurs bestioles préférées, l’aspect ludique a quant à lui été totalement bâclé. Des mini-jeux sans intérêt, une redondance à toute épreuve ainsi qu’une réalisation minimaliste prouvent que nos chères petites têtes blondes ne sont définitivement pas gâtées en bons titres DS cet été.