Test d'Aliens : Infestation, petit plaisir pour grand fanboy
En attendant l'alléchant Aliens : Colonial Marines, Gearbox se risque à un tout autre genre avec Infestation : l'action / plateforme façon Metroid.
Véritable repaire de fanboys du fantastique Aliens de James Cameron, le studio Gearbox Software nous prépare un Aliens : Colonial Marines attendu au tournant par tous les fans de la pelloche. En attendant de mettre la main sur cette suite au long-métrage culte, c'est avec le sympathique Aliens : Infestation que les développeurs texans nous proposent de patienter.

Avec Aliens : Infestation, Gearbox Software retourne la contrainte du support DS à son avantage et tente une incursion dans un genre inhabituel pour une adaptation d'Aliens. Adoptant un scrolling 2D à l'ancienne qui n'est pas sans rappeler les adaptations de films à l'époque des consoles 8 et 16-bits, Aliens : Infestation s'inscrit dans la tradition des jeux d'action / plateforme / exploration dans l'esprit de Super Metroid.
A la tête d'un groupe de quatre marines, nous voilà lancés sur les traces de Ripley, Hicks, Hudson, Vasquez et toute la clique après que le contact avec LV4-26 ait été rompu. La suite on la connaît sans même l'avoir jouée : les bidasses se rendent vite compte des manigances de Weyland-Yutani et doivent alors faire face au harcèlement continuel des xénomorphes et de leur marmaille de face hugger.
Aliens : Infestation se présente comme une petite succession de missions d'exploration de divers lieux emblématiques du film - et d'autres inédits - jalonnés de salles de sauvegarde et peuplés d'aliens, de cyborgs et autres soldats génériques. La progression de notre groupe de trompe-la-mort est évidemment entravée d'obstacles qui, pour être surmontés, nécessitent de dégotter pass de sécurité, clé à mollette, lampe à souder, lance-flammes etc.
Les allers et retours sont donc inévitables, d'autant que les niveaux, sans atteindre l'immense complexité du maître Super Metroid, sont tout de même un tantinet labyrinthiques. Si les arpenter sans relâche s'avère assez rébarbatif, d'autant que les environnements souffrent d'une certaine uniformité, l'action est heureusement au rendez-vous. Les xénomorphes s'avèrent assez meurtriers, notamment lorsqu'ils surgissent à plusieurs, et en dépit d'une 2D minimaliste l'ambiance si particulière d'Aliens demeure palpable. Cette fidélité on la doit en particulier aux bruitages empruntés au long-métrage qui font toujours leur petit effet sur le fan inconditionnel.
Qu'il s'agisse des rafales du fusil à impulsions, des hurlements stridents des xénomorphes et même du surgissement intempestif d'un chat dans un moment d'accalmie - et ce tout au long du jeu, à croire que jonesy a fait des p'tits - Gearbox s'est attelé à retranscrire le plus fidèlement possible l'atmosphère du film en dépit des limitations de la console. A noter que la bande-son originale du titre contribue elle aussi à l'immersion grâce à des thèmes souvent dans le ton du long-métrage.
Mais revenons-en aux combats à proprement parler. En plus de son équipement consistant en une arme principale, un revolver et quelques grenades, notre marine sait faire preuve de vélocité pour se tirer des coups fourrés. La gâchette droite permet de sprinter tandis qu'à la touche A est assignée une roulade bien pratique. Un saut un peu mollasson complète le registre athlétique.
L'intéressant est que chacun de ces mouvements vient puiser dans une jauge d'endurance qu'il faut veiller à ne pas épuiser d'une traite sans quoi notre ultimate badass se changera en une proie facile. Et mine de rien cette gestion de l'endurance pimente avantageusement l'action, notamment dans les moments les plus chauds, face aux boss ou encerclé par toute une famille de xénomorphes.
Aliens : Infestation ne tutoie certes pas des sommets de difficulté mais offre tout de même un challenge accrocheur. Car la mort d'un membre de notre équipe est toujours définitive. Pour autant, notre capital de vies ne se limite pas à nos quatre marines de départ. Au fil de notre exploration, nous ferons la rencontre de nouvelles recrues se proposant de prendre une des places laissées vacantes par nos coéquipiers tués au combat.
Un total de vingt marines est ainsi dispatché sur l'ensemble de l'aventure. Les débusquer peut donc vite devenir un objectif prioritaire. Chacun d'entre eux jouit d'une personnalité et d'un design qui lui est propre. En revanche, on regrette amèrement qu'il n'y ait absolument aucune différence entre eux en termes d'équipement, de capacités, d'endurance ou de points de vie. Tous partagent le même profil et c'est bien dommage.
Dommage également que l'aventure se boucle en à peine six ou sept heures et qu'en dehors d'un jeu du couteau inspiré des prouesses de Bishop au début du métrage aucun bonus ne vient garnir le menu de départ. Bref, c'est un peu chiche. Avec un peu plus de profondeur et de contenu, cet Aliens : Infestation aurait certainement beaucoup plus marqué les esprits.

Aliens : Infestation : « Let's rooooooooock ! »Retour au sommaire
Aliens - suite injustement dénigrée par quelques ignares lui opposant l'épisode fondateur comme seule tentative d'argument - est peut-être le volet de la saga se prêtant le plus facilement à une adaptation sous forme de jeux vidéo. Ceci dit, on ne peut pas dire qu'il ait jusqu'ici été particulièrement honoré par les nombreuses productions s'en réclamant.Bande-annonce #2 - Trailer de lancement
Avec Aliens : Infestation, Gearbox Software retourne la contrainte du support DS à son avantage et tente une incursion dans un genre inhabituel pour une adaptation d'Aliens. Adoptant un scrolling 2D à l'ancienne qui n'est pas sans rappeler les adaptations de films à l'époque des consoles 8 et 16-bits, Aliens : Infestation s'inscrit dans la tradition des jeux d'action / plateforme / exploration dans l'esprit de Super Metroid.

Aliens : Infestation se présente comme une petite succession de missions d'exploration de divers lieux emblématiques du film - et d'autres inédits - jalonnés de salles de sauvegarde et peuplés d'aliens, de cyborgs et autres soldats génériques. La progression de notre groupe de trompe-la-mort est évidemment entravée d'obstacles qui, pour être surmontés, nécessitent de dégotter pass de sécurité, clé à mollette, lampe à souder, lance-flammes etc.
Les allers et retours sont donc inévitables, d'autant que les niveaux, sans atteindre l'immense complexité du maître Super Metroid, sont tout de même un tantinet labyrinthiques. Si les arpenter sans relâche s'avère assez rébarbatif, d'autant que les environnements souffrent d'une certaine uniformité, l'action est heureusement au rendez-vous. Les xénomorphes s'avèrent assez meurtriers, notamment lorsqu'ils surgissent à plusieurs, et en dépit d'une 2D minimaliste l'ambiance si particulière d'Aliens demeure palpable. Cette fidélité on la doit en particulier aux bruitages empruntés au long-métrage qui font toujours leur petit effet sur le fan inconditionnel.
« My mommy always said there were no monsters - no real ones - but there are »

Mais revenons-en aux combats à proprement parler. En plus de son équipement consistant en une arme principale, un revolver et quelques grenades, notre marine sait faire preuve de vélocité pour se tirer des coups fourrés. La gâchette droite permet de sprinter tandis qu'à la touche A est assignée une roulade bien pratique. Un saut un peu mollasson complète le registre athlétique.

Aliens : Infestation ne tutoie certes pas des sommets de difficulté mais offre tout de même un challenge accrocheur. Car la mort d'un membre de notre équipe est toujours définitive. Pour autant, notre capital de vies ne se limite pas à nos quatre marines de départ. Au fil de notre exploration, nous ferons la rencontre de nouvelles recrues se proposant de prendre une des places laissées vacantes par nos coéquipiers tués au combat.

Dommage également que l'aventure se boucle en à peine six ou sept heures et qu'en dehors d'un jeu du couteau inspiré des prouesses de Bishop au début du métrage aucun bonus ne vient garnir le menu de départ. Bref, c'est un peu chiche. Avec un peu plus de profondeur et de contenu, cet Aliens : Infestation aurait certainement beaucoup plus marqué les esprits.
ConclusionRetour au sommaire
Étonnamment fidèle au film en termes d'ambiance - forcément beaucoup moins dans son scénario, passés les prémisses - Aliens : Infestation est un petit jeu fort sympathique que les amoureux du chef d’œuvre de Cameron apprécieront sans nul doute. Les joueurs d'un degré de fanatisme moindre y trouveront surement beaucoup plus à redire. En dépit d'un level-design dans la veine des grands jeux d'action / plateforme / exploration tels que Metroid ou Flashback et d'une tension palpable durant les affrontements, Aliens : Infestation est malheureusement empêché dans son ascension vers les sommets par un certain manque de profondeur. Personnages génériques malgré des caractères bien trempés, durée de vie trop limitée pour un jeu du genre et exploration un tantinet rébarbative l'interrompent à mi-hauteur.
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