flechePublicité

Test The Settlers 3 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 01 Décembre 1998 , PC
Publiée le 26/07/2006 à 00:07, par Hoopy

Test de The Settlers 3

Le monde vous fait violence ? Les jeux de stratégie sont trop rapides pour vous ? Les jeux de gestions trop mous ? Par dessus tout, vous aimez les parties solo qui durent des heures pendant lesquelles on peut faire des mots croisés ? Alors ne chercher plus, bienvenue dans le monde merveilleusement acidulé de The Settlers. Que ceux à qui le nom ne dit rien du tout ou rappelle de mauvais souvenirs, avancent un œil curieux et que les fans du second volet se préparent à du changement, la donne a changé.

Guimauve et bubble-gumRetour au sommaire
guimauve-bubble-gum
Vos constructions s'érigent peu à peu, c'est un plaisir de voir tout ce petit monde s'activer.
Au moment de placer l’intrigue du jeu, on passera bien vite sur un scénario à peine plus intéressant qu’un épisode de Columbo, disons en bref que Jupiter n’est pas content parce que les autres dieux ne le respectent plus comme il se doit, en plus Jupiter il s’ennuie et du coup il est encore moins content. Voilà ce qu’est la cinématique d’introduction du jeu en dessins animés. Là où vous intervenez, c’est à l’heure où le terriblissime dieu des dieux décide de s’organiser une petite distraction en déclenchant à tout va des guerres, en plus les guerres c’est bien, ça augmente la foi des braves gens. Il demande donc à trois divinités de se choisir un héros pour les faire s’affronter, celle dont l’élu gagnera se verra épargnée la fureur du barbu à demi-nu.

Une fois lancée la partie, on peut mesurer le chemin parcouru par les développeurs de Blue Byte. Le soft s’avère très « kawaiii » (entendez par là mignon). Les personnages sont colorés, les décors s’animent avec souplesse, et la 3D isométrique propose des paysages variés aux dénivelés appréciables qui changeront de la morne platitude du second opus. Mille lieues séparent l’aspect graphique de ce titre d’un quelconque effet de réel. Les personnages sont petits, tassés et se parent d’un design avenant, même les combats ne laissent pas la moindre chance à la violence de faire son entrée, tout du fermier à la guerre inspire la bonne humeur dans ce titre.


We want you !Retour au sommaire
we-want-you
Vous prendrez la mer, mais sans jamais vous y battre.
Il n’en faut pas plus pour que d’un seul coup trois peuples décident de se faire la guerre. Une partie débute en général avec une simple forteresse, à partir de laquelle il faudra à la fois de localiser l’ennemi et de l’écraser dans chaque mission. A cet usage, plusieurs hommes et outils sont mis à votre disposition pour bâtir un empire guerrier. Il faut commencer par vous approvisionner en planches et en pierres qui sont les matériaux indispensables à la création de bâtiments, ce qui implique de construire une carrière, un bûcheron et une scierie, logique. Vous n’avez qu’à choisir dans la liste des bâtiments disponibles celui vous voulez, et indiquer où vous le voulez, tout le reste se fait seul. Vos porteurs achemineront les matériaux jusqu’au chantier et vos ouvriers spécialisés préparent le terrain : le terrassier terrasse, le charpentier charpente… Dès que le bâtiment est terminé, un de vos habitant oisif attrape l’outil approprié et part servir sa patrie avec sa fierté pour seul salaire, mais peu importe, ceci n’est pas l’affaire d’un chef de clan tel que vous l’incarnez dans The Settlers 3.

Pour donner un aperçu des possibilités offertes par le jeu, il vous faudra produire des planches et des pierres pour bâtir des mines de fer, d’or et de charbon dont les minerais seront envoyés à la fonderie, puis à la forge pour enfin terminer en armes. Ce n’est pas si compliqué me direz vous, c’est sans oublier que les mineurs mangent, qu’ils leur faut donc du pain que l’on obtiendra à l’aide d’un agriculteur, d’un meunier et d’un puisatier, autant de gens qui nécessitent des outils qu’ils faudra fabriquer également etc, etc, etc… On est là dans un jeu de gestion assez complet et complexe, réglable à souhait dans ses moindres détails ou presque sur le plan de l’acheminement et de la répartition des biens.

Où tu veux qu’je passe ? Y a pas d'route !Retour au sommaire
ou-tu-veux-qu-je-passe-y-pas-route
Une exploitation minière florissante.
Pour ceux qui se souviennent de The Settlers 2, le choc va être de taille. Le gameplay a radicalement changé pour lorgner du côté de la concurrence actuelle. Il y a encore deux ans, les allemands de Blue Byte nous faisaient bâtir des empires bien rangés. Chacun avait un poste bien défini et ne sortait pas de sa zone, les porteurs avançaient des drapeaux en drapeaux sur des routes tracées par l’utilisateur, et les soldats attendaient la guerre dans leur bastion. Aucun autre titre ne proposait une gestion de la guerre aussi claire et désintéressée de ses unités. Et bien ce temps et bel et bien terminé. L’anarchie la plus totale règne dans les empires désormais puisque pour accomplir sa tache, chacun s’y rend par le chemin le plus court. Chaque personnage que compte votre clan apparaît sur la carte, s’il n’a rien à faire, il s’improvise porteur, si la situation le nécessité, il se spécialise. Agrandir la populace passe donc par l'édification de maisons… Comme dans tout RTS.

Le genre du jeu a changé, il ne s’agit plus majoritairement de gestion, mais bel et bien de stratégie. La preuve flagrante en est que les unités guerrières sont maintenant sélectionnables et déplaçables à loisir. Alors ne noircissons pas le tableau, certes cela marque un tournant énorme dans la série, puisqu’il est possible d’envoyer vos forces loin en avant dans le territoire ennemi, mais malgré tout, la guerre avance à la vitesse d’un Settlers, donc sans se presser outre mesure. On touche ici du doigt un problème crucial, le jeu est devenu à la fois trop mou pour un RTS et trop dynamique pour un jeu de gestion.

La stratégie pour les nulsRetour au sommaire
la-strategie-pour-nuls
Le point sur vos unités indique l'état de leur santé.
Dire qu’il ne reste rien de The Setllers 2 serait un abominable mensonge. L’agrandissement d’un territoire passe toujours par l’élargissement de ses frontières. En postant près de celles-ci une garnison, elles reculent en fonction de la taille du bâtiment militaire qui la garde. On ne peut bâtir son empire que dans ces frontières, les repousser est donc vite une priorité absolue, et une fois que l’on se retrouve à jouxter celles de son voisin, la seule solution que propose le jeu est sortir les armes. Pour ce faire chaque peuple dispose d’épéistes, lanciers et archers, mais aussi, et là vient la nouveauté, d’une unité spéciale.

Puisque les dieux sont aux commandes de la guerre, il est logique qu’on les prie. Cultiver des vignes pour en faire du vin a toujours été la meilleure solution de s’assurer le soutien inconditionnel des divinités, allez savoir pourquoi. Quoi qu’il en soit, il faut avouer que le système marche bien dans Settlers 3, et permet de prendre la contrôle de prêtres qui ont l’obligeance de faire avancer un tantinet plus vite, un jeu qui a voulu devenir un RTS sans s’en donner vraiment les moyens par ailleurs. Ils peuvent invoquer, selon la force avec laquelle ils prient (entendez par là le nombre de tonneaux de vin qu’ils ont offert aux dieux), des tempêtes, des armes, des ressources, dévoiler la carte… De quoi faire basculer une bataille. Il est appréciable de les avoir, mais dommage qu’ils soient si seuls.

Le monde ou rien : la guerre à la romaineRetour au sommaire
le-monde-rien-guerre-romaine
Un récif asiatique bien gardé.
Tirant les conclusions qui s’imposaient après les remarques des joueurs sur le précédent épisode, Blue Byte a rendu son petit Settlers 3 complètement jouable en multi, ouvrant même des serveurs dédiés à cet effet. Sur le net ou en lan 10 joueurs peuvent s’affronter à condition de disposer d’un temps considérable devant eux car, ne nous leurrons pas et répétons nous, ce jeu est lent.
Cette nouvelle politique internet du développeur va autant influencer le jeu multi que le solo, puisque des cartes seront mises en ligne régulièrement. Si l’on prend également en compte la campagne solo, en trois phases à la difficulté croissante mettant en scènes, les romains, les asiatiques et les égyptiens, nous obtenons un soft à la durée de vie colossale.

The Settlers 3 marque un tournant décisif dans la série qui de la gestion s’oriente vers le RTS sans jamais réellement choisir son camps entre les deux. De fait on se retrouve face à un soft dont la finition est exemplaire, deplus fort joli, mais relativement ennuyeux. Si vous êtes un fan de la saga, ou que vous désirez vous initier à la stratégie avec douceur et lenteur, ce titre est fait pour vous. La pluspart des autres joueurs pourront passer leur chemin sans grande perte sinon essayer la démo.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.4
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : engtx
Très bon
lol jador rien a dire sur ce titre ! c'est la musique qui fais le jeux ! dommage que le next generation la reprene pas ! un peut hardu mais bien
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Sorlags
Bon
Interessant ce systeme pour bouger avec les soldat, mais je préfère les ancien tout de même
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité